Oui, janvier était mon mois de lecture des réécritures de contes : après La malédiction de Highmoor et avant Wendy, je me fais un plaisir de vous parler de
le Djinn et la voleuse, une réécriture actuelle et épicée de Aladin !
Nous y rencontrons Abi, une jeune peintre amoureuse du Prince (un influenceur connu qu'elle n'a jamais rencontré)… également connue sur le dark web sous le pseudonyme « la Sabine », où elle revend des oeuvres d'art illégalement. Elle ne vole pas, jusqu'au jour où elle se fait embaucher pour dérober une très vieille lampe égyptienne. Attirée par l'histoire de ces lampes et la curiosité (mais aussi par l'espoir de croiser enfin le Prince), Abi n'hésite pas. Elle fonce et frotte malencontreusement la lampe.
C'est là qu'elle rencontre Sham, qui est clairement mon personnage préféré de ce roman ! Sham s'est fait piéger dans la lampe des années plus tôt et tourne en rond, seul avec ses shamies (des doubles imaginaires de lui, qui l'empêchent de devenir complètement fou). Quand il rencontre Abi, il lui accorde trois voeux et négocie avec elle quelques jours sur Terre.
J'ai beaucoup aimé les personnages de ce roman et leur évolution, sans compter leurs désillusions : je me suis retrouvée en Abi, une femme fidèle et volontaire, mais aussi la fille qui reste chez elle, derrière son écran tout en fantasmant sur un homme qu'elle n'aura jamais… et sa prise de conscience. J'ai adoré Sham : le beau gosse romantique à la fois totalement fou, drôle et touchant.
L'histoire se lit très bien, je me suis totalement laissée prendre au jeu de Abi, qui tente de trouver une solution pour libérer Sham de la lampe avant la date où elle devra le rendre à son client. J'ai aimé les rappels au dessin animé et l'univers à la fois fantastique et réaliste.
Bref, si vous aimez les réécritures de contes en version adulte, le désert, l'art et les histoires originales : foncez !
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