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sur 3745 notes
Victor Coste est capitaine au SDPJ 93, la sous-direction de la Police Judiciaire dans le 93.

Lorsqu'il foire avec son équipe, à cause d'une négligence de la BRI (Brigade de Recherche et d'Intervention), la prise d'otage d'un membre d'une famille locale, il envisage la fin de sa carrière et sa démission, malgré l'arrestation au final des preneurs d'otage.

Mais un cambriolage au bureau des scellés du tribunal fait disparaître les preuves de cinq affaires complètement différentes les unes des autres, dont celle qui avait permis l'arrestation des preneurs d'otage.

Quel est le lien entre ces cinq affaires qui changeront le destin de 5 malfrats ?

Remis en selle par ce rebondissement, Coste devra le découvrir pour comprendre qui se cache derrière cette opération et quelles en sont les motivations.

A mon avis :
3ème opus de la série des Capitaine Coste, il n'est cependant pas nécessaire d'avoir lu les deux premiers pour suivre, comprendre et apprécier celui-ci, contrairement à ce que j'ai pu lire par ailleurs.
Néanmoins, la lecture de Surtensions donne forcément envie de lire les deux premiers.

Il y a de l'Olivier Marchal dans ce livre, et pour cause sans doute : Olivier Norek est également un ancien flic. Fermer les yeux, imaginez l'atmosphère (atmosphère, atmosphère... est-ce que j'ai une gueule d'atmosphère ?) de "36 quai des Orfèvres" et vous serez plongés également dans celle de Surtension.

La force de ce roman policier c'est la faculté de son auteur à décrire des situations de manière claire et réaliste en un minimum de mots. Ça lui donne une énergie et une vigueur qui tiennent le lecteur en haleine. De même, bien que l'intrigue soit à tiroir, le récit est d'une réelle limpidité, ce qui entraîne le lecteur jusqu'à la dernière page sans qu'il ne s'en rende compte.

Les descriptions de la vie en service sont criantes de vérité, avec ses lourdeurs, ses difficultés et l'investissement constant de ces flics qui sont soudés entre eux comme les membres d'une famille.

Des personnages ciselés, attachants et d'une grande profondeur (et c'est peut-être en cela qu'une lecture des deux premiers opus pourrait en améliorer la connaissance), vous feront vibrer au rythme de leur enquête, riche de suspense et de rebondissements.

C'est noir, décapant, vif, prenant, surprenant... tout ce que l'on demande à un polar.

Voilà enfin de quoi redorer l'image de nos flics.

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Quand on a goûté Norek, c'est pareil qu' un bon chocolat noir, il est très difficile de s'en passer!
Comme lui, il est noir, très noir, mais aussi très goûteux, croquant et craquant, nerveux dans son style, mais quand on est plongé dans ses récits, il ne reste plus qu'à laisser fondre pour se laisser aller à toutes les subtilités d'une friandise, juste amère comme il faut mais tellement délicieuse!

Alors on retrouve Coste, ce flic que l'on ne peut pas ne pas aimer, et avec lui toute son équipe, une dreamteam comme lui, pleine de ressources et d'humanité et donc parfois avec des doutes.

Le récit commence mal : un enlèvement qui tourne mal, malgré la célérité de Coste et son équipe, cela débouche sur la mort de l'otage. C'est un échec pour le capitaine de la SDPJ 93 déjà en Surtensions !
Puis on retrouve un jeune corse qui déguste salement en zonzon, un braquage d'un bureau des scellés au tribunal de Bobigny, un pédophile notoire relâché dans la nature, un assassin de femme qui clame son innocence, un légionnaire qui ne sent pas bon le sable chaud et un petit kidnappeur des cités qui va retrouver accidentellement la liberté!
De quoi mettre Vincent, Sam, Ronan et Jo dans un bel état de tension!
Comment dénouer ce sacré sac de noeuds surtout quand, un nouveau chef de police aux méthodes plus que borderlines, fout la pression à un Coste visiblement fatigué, à la limite du nervouze brèkedaowne et qui va devoir faire face à des gros bras du banditisme ainsi qu' à une mafia corse prête à tout pour libérer les chiens ( oups! surtout les siens)?

Le rythme ne cesse de s'emballer pendant tout le récit, la narration est fluide et la structure vous happe pour ne plus vous relâcher jusqu'au dénouement parfois cruel! (mais je n'en dirai pas plus!)

Attention, ce roman n'est pas bon pour la santé, j'avoue qu'à la fin du roman, j'avais, moi aussi, pris pas mal de tension et j'étais à bout de souffle!

Norek nous amène loin, très loin dans le domaine du thriller, il a vraiment appuyé sur la pédale de l'accélérateur et malgré les risques de dérapages, il tient fort le volant, négocie bien ses virages et nous amène à bon port!

Amateurs de Norek, vous ne serez pas déçus, vous aller en prendre plein ...les nerfs!

Je recommande!


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Au hasard de vagabondages dans les avis de mes amis Babéliotes, ce titre est apparu chargé de compliments, d'un auteur que je ne connaissais pas. Et je dois dire que je suis bien satisfaite de ma lecture.

Voici de l'excellent polar, crédible, sans excès délirants dans le déroulé des actions, avec des personnages qui ne se prennent pas pour des superhéros et qui pour une fois ne sont pas trop clichés. L'auteur arrive même à nous faire accepter la part d'humanité des "méchants".

Le montage est particulièrement inventif, mêlant à parts égales le banditisme, la chose judiciaire et les enquêtes de terrain. Les interactions entre toutes les parties ouvrent une lucarne de compréhension sur la réalité sociale des policiers, des magistrats et de la petite et grande délinquance, réseaux avec leurs codes, leurs usages, leurs compromis...

Le lecteur s'offre également une plongée hallucinante dans la violence de l'univers pénitentiaire. Ce contexte qui semble hyper réaliste (je n' ai pas encore été sous écrous pour pouvoir en juger !) fait froid dans le dos, par son déni de justice.

Pour l'histoire, se rapporter à la quatrième de couverture. Elle donne peu d'éléments spoliants et incite néanmoins à découvrir le livre. Il est difficile de donner un avis sur un polar sans rien dire de la narration. Je ne peux que me joindre aux lecteurs satisfaits (et au choix toujours avisé des Lectrices de ELLE) et recroiser Olivier Norek et sa plume efficace au fil de mes lectures.
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Ce n'est pas le moment de chercher des poux dans la tête du capitaine Coste du SDPJ du 93. Il est à bout...son palpitant cogne encore plus fort quand y a des morts.
Après Territoires qui a laissé des traces, on le retrouve en surtension avec sa fine équipe au grand complet qui s'attaque de plein fouet à du costaud et à de petites frappes.
Autant dire que ça va vite se corser...que certains vont se braquer et pas qu'un peu, que par un effet papillon ça va remuer dans les chaumières, dans les prisons et au tribunal de Bobigny
qu'il va y avoir de l'action et du branle bas de combat
mais aussi des pertes collatérales annoncées dès le prologue.
Tout ce que je peux dire c'est que des petits futés
vont se retrouver coincés avec des durs
et des pervers entre 4 murs
ce qui ne sera pas du goût de tous...mais fera pour sûr le bonheur de Machine..
Sont bienvenus les quelques intermèdes langoureux en entracte et au final, on en verserait presque une petite larme.

Olivier Norek frappe fort pour son troisième polar
tisse sa toile de connexion et propage ses surtensions.
Ces ondes de choc percutent de plein fouet une équipe sous le choc.
En bon connaisseur du milieu, les personnages sont bien corsés et
le regard qu'il porte sur les territoires et les prisons est sans concession.
Surtensions, un excellent thriller qui disjoncte !
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Excellent ! Et très différent de "Territoires". Olivier Norek sait ne pas se répéter, tout en restant au même niveau.
Cette fois-ci, il n'est pas question de cités et de trafic de drogue, mais de banditisme et grand banditisme, de prison, de meurtres, de vengeance. La même équipe, celle du capitaine Coste, et aux commandes.
La grande qualité de l'écriture de Norek est la création de personnages crédibles, réalistes, vivants. Qu'ils soient principaux ou secondaires, ils ont tous une certaine forme de complexité qui nous accroche fermement au récit.
Mention spéciale aussi pour la description de la vie carcérale...A ceux qui s'imaginent que la prison est un camp de vacances, enlevez vacances, et imaginez-vous un concentré des hommes les plus dangereux de France, tous ensemble, dans une zone fermée de quasi non-droit...Danse avec les loups...
Je suis toujours plus convaincue, je refais un tour avec Olivier Norek. A moi "Entre deux mondes" !
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Ce troisième volet des aventures et enquêtes policières du Capitaine Victor Coste et de son équipe est à l'image des précédents : puissant et criant de vérité sur le quotidien pas si simple des forces de l'ordre, et le fait que cela se déroule dans le fameux département du "9-3" ne fait qu'amplifier ce sentiment.
Le titre de ce nouvel opus ("Surtensions") reflète l'ambiance générale de cette enquête qui débute avec une prise d'otage qui se termine mal et des policiers sur la brèche, la soeur d'un détenu prête à tous les sacrifices pour le faire libérer au prix fort et des fonctionnaires de justice irréprochables pris dans un inéluctable engrenage dont il se seraient bien passés ...

J'ai adoré c'est excellent thriller que nous livre Olivier Norek avec son intrigue à casier, rendant cette dernière encore plus attractive, d'autant plus que l'on s'attache assez rapidement aux personnages de son équipe.
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Victor Coste est fatigué, déprimé.
« Quinze années [qu'il trime] sur les enquêtes les plus merdiques du département. Des affaires qui auraient flingué n'importe quel cerveau. »
Le département en question est la Seine-Saint-Denis. On dit ça, on dit rien. Lisez la série 'Coste' d'Olivier Norek (Code 93, Territoires, Surtensions) et vous aurez un petit aperçu de l'ambiance locale.
La SDPJ 93 est bien occupée.

Coste est fatigué, déprimé, dans ce troisième volet, et son malaise est poisseux, contagieux.
On se traîne à ses basques dans une affaire interminable, sur les traces de plusieurs petites frappes et de quelques sales gros mafieux.
C'est une histoire indigeste de flics et de voyous.
Des voyous des deux côtés de la barrière - avocats véreux, fonctionnaires corrompus, chefaillons sans scrupules.
Mais aussi petits casseurs au grand coeur...
Histoire trop noire, trop longue, trop 'virile', avec des scènes d'embuscade et d'action trop fréquentes, qui ralentissent une intrigue déjà poussive et/ou emberlificotée.

Je suis peut-être arrivée à saturation avec cette équipe ? Pourtant j'aime toujours autant Victor, Sam, Ronan, Jo. Leurs relations, leurs échanges, leurs faiblesses, leurs coups de gueule, leur solidarité de collègues loyaux.
J'aime toujours autant le ton de l'auteur, son humour, son sens de la formule, ses descriptions de petits riens, son regard acéré et critique d'ex-flic du 93, justement.
Je le préfère dans un registre plus documentaire, plus engagé, peut-être, moins polar-action, comme avec 'Entre deux mondes' ?

Derniers mots de cet ouvrage : « Tu reviens, Victor ? »
Je ne sais pas si j'ai envie de te retrouver, à vrai dire. Ou alors repose-toi bien, avant, pour nous revenir moins sur-tendu que dans ce sur-polar.
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Je viens juste de terminer ma lecture et je ne sais pas trop quoi en dire .... pas que celle-ci ne m'ai pas plu, que du contraire. Mais plutôt parce que j'ai été une nouvelle fois totalement conquis par le style de l'auteur.

Je suis tellement sous le charme que je ne vais pas m'étendre plus, je vais seulement ajouter que pour moi, Olivier Norek est entré de plein pied dans la cour des grands. Vivement son prochain roman !

Si vous ne connaissez pas cet auteur .... n'hésitez plus, croyez moi, il en vaut la peine. Si vous le connaissez, ben ... vous savez déjà ce qu'il vaut ;-)
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“Je m'appelle Coste, Victor Coste”: le capitaine du SDPJ 93 s'annonce à la façon d'un 00 avec le droit de tuer ... et il a tué, Norek annonce d'entrée la couleur.
Il dit ne pas vouloir écrire un “who dunnit” (contraction de “who (has) done it), un roman d'énigme où l'on cherche l'assassin.
Sachant qu'il sort 1800 polars par an en France, il préfère dépeindre une sociologie du milieu, sans manichéisme, en annonçant la fin dès le prologue.

Comme dans les deux premiers opus, l'enquête est pleine de réalisme : “c'est comme ça qu'on bosse” dit Olivier Norek. Pour décrire l'implacable univers carcéral, qu'il avoue moins connaître, le lieutenant de police à la section Enquête et Recherche du Service Départemental de la Police judiciaire de Seine-Saint-Denis s'est entouré d'experts (directeur de prison, surveillant).
Il nous emmène en apnée parmi les prisonniers, côtoyant une violence encore pire qu'ailleurs mais pourtant tellement vraie.
La prison de Marveil comme la ville de Malceny de "Territoires" sont toutes deux inventées.

Ce tome est le dernier de la trilogie des Costes… j'ai cherché s'il comptait y revenir… que nenni… d'autant que le romancier s'est essayé à d'autres aventures avec un égal succès (cf “Entre deux mondes”).
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J'ai tellement aimé Territoires que je me suis vite procurée Surtensions. J'ai débuté ma lecture sans même lire la quatrième de couverture tant j'étais impatiente de retrouver Coste et son équipe.

J'ai adoré ce bouquin, je lui mettrais bien des étoiles supplémentaires si c'était possible. Surtension, c'est dans l'état dans lequel j'étais pendant toute ma lecture tant Norek malmène ses personnages et le lecteur.

Dès le prologue, on sait qu'on va en baver et la suite le confirme jusqu'au dénouement qui m'a tiré les larmes.
L'histoire avance avec rythme et surtout elle est diaboliquement réaliste. Certaines situations sont à vomir.

Norek fait à présent partie de mon Panthéon des auteurs à suivre. Je ne vous cache d'ailleurs pas que j'ai embrayé avec Entre deux mondes qui est tout aussi addictif et que j'attends de pied ferme Surface, son prochain livre. Je suis accroc ;-)

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