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4,37

sur 3754 notes
Ce n'était pas prévu ainsi, mais je n'ai pas pu m'empêcher de dévorer en rafale les trois tomes de la trilogie 93 de Olivier Norek. Wouah, c'était du très bon stock ! Et davantage encore ce dernier opus, au rythme serré, qui nous tient en haleine du début à la fin et qui approfondit les différents personnages, membres de l'équipe de Vincent Coste, police criminelle dans le 93, en particulier ce dernier, dont l'armure de super-héros se fissure sous nos yeux, nous touchant droit au coeur. Dans Surtensions, nous passons des moments très durs dans la prison de Marveil, un endroit ultra-violent où l'ordre et la loi ne règnent pas, une jungle où les plus vulnérables deviennent les victimes des prédateurs qui tiennent le haut du pavé. On côtoie différents criminels, unis de façon improbable par un plan d'évasion qui ne pourra que tourner mal. L'auteur a un don pour décrire de façon hyper-réaliste une vérité qui fait mal à entendre sur les conséquences des coupures dans le milieu carcéral et la justice en général, qui est ici mise à mal d'une manière assez difficile à supporter.
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Troisième et dernier documentaire, euh… roman d'Olivier Norek et de son Capitaine Victor Coste.
Dans ce roman percutant, il sera question de rapt, de braquage de haut vol, de prison… Il y aura plusieurs histoires dans l'histoire, des intrigues qui se chevauchent et vous scotche à votre fauteuil tout au long de ces 500 pages.
On le sait, avec Norek, l'intrigue est solide, basée sur du réel, et là encore on prend une claque. Autant vous dire que si la prison de Marveil n'existe pas, tout ce qu'il s'y passe est vrai. L'auteur écrit des polars qui interrogent et qui bousculent, le tout avec une intrigue sacrément efficace, et des dialogues à la "Audiard".
Ultime épisode se déroulant à la BPDJ 93 équipe 2, Norek souhaitait faire une pause avec ces personnages, espérons qu'un jour Coste reprendra du service pour une suite qui ne sera pas pour nous déplaire.
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Nous suivons le Capitaine Coste et son équipe tout au long d'une enquête policière dans le 93.
Olivier Norek sait, par son écriture haletante et de qualité, nous faire partager le quotidien des différents personnage de son livre.
Vraiment, un ouvrage de qualité qui, une fois terminé, nous fait réfléchir sur la nature humaine, ses défauts et qualités. Ouvrage des plus réalistes !
Surtensions ne vous laissera pas indifférents. Au plaisir de lire vos billets !
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Vous voulez perdre du poids ?
Une seule solution : perdre l'appétit.
Comment ? en lisant Surtensions, d'Olivier Norek.
Non seulement vous n'avez pas le temps de manger, mais, mieux encore, cela vous paraît futile, tellement vous êtes pris par la trame à la fois proche du terrain, puisque Norek a appartenu à la SDPJ 93 * , par la réflexion sur notre temps, en tenaille entre le droit à respecter et les malfrats qui sont aidés dans leurs crimes par ceux qui connaissent la loi et savent donc l'utiliser ou la détourner, enfin par les petites remarques légères qui avec intelligence nous font sourire ( et oublier l'assiette de jamon serrano).
C'est ma deuxième lecture, et je crois que je remarque plus encore ces remarques légères, comme par exemple lors du discours de prise de retraite, où toute sa vie est évoquée, l'intéressée craint qu'un bouton marche/arrêt se bloquant sur marche ne s'arrête pas et aille jusqu'à sa mort., ces discours retraçant une vie de policier ayant des intonations d'oraison funèbre.
C'est l'histoire de Yacine, dont Norek nous présente la famille, la mère, dépassée par tout ce qui bouge, le petit frère, qui commence à dépasser la ligne et que le grand frère redresse sauvagement, bien que lui même prépare un enlèvement d'otages.
Norek sait parfaitement comment , en une phrase, décrire « la porte d'entrée enfoncée, l'ascenseur aux portes toujours ouvertes, les poubelles éventrées que plus personne ne prend la peine de descendre », milieu de cette famille comme tant d'autres. le père avait désamianté les facs de Paris, mais les médecins n'ont pas réussi à désamianter ses poumons. Exit le père, et le fils ainé doit faire vivre sa famille. Comme il peut.

On partage le désespoir du petit frère Saïd « abandonné, comme seul sur la planète, étranglé par la culpabilité, il s'assit par terre et pleura doucement » ,et celui de Coste, le héros à la Harry Bosch.
Et aussi celui d'un innocent qui n'aura pas le temps d'être blanchi du meurtre dont on l'accuse, à cause des manigances compliquées des avocats voulant en sauver d'autres, mais sans qu'aucun soupçon ne soit levé, et celui d'un braqueur qu'Olivier Norek nous montre à la fois innocent et un peu idiot, s'offrant comme victime incapable de se défendre et dont on va pleurer le sort déjà écrit.



En plus des kilos perdus grâce à cette lecture que je n'ai pas réussi à abandonner, j'ai appris plein de choses sur le milieu pénitentiaire, pas très enclin à l'empathie, l'apathie de la mairie de Seine Saint Denis, la fatigue de la police, la jungle de violence qu'est la prison, vraie école du crime.

Il souligne l'ironie qui fait que beaucoup de détenus le sont pour des délits relatifs à la drogue, mais qu'elle soit tolérée à l'intérieur.
Et puis le jeu des avocats de la défense dont la piscine et l'Audi TT ont été payés par un clan corse.
Enfin, l'impunité de certains hommes politiques dont les délits seront légèrement jugés légers, et puis les surveillants de cette prison dont la préoccupation principale est de rentrer chez eux en un seul morceau, laissant les détenus se battre, se droguer, violer et faire du commerce.
Surpopulation et coupes budgétaires ont rendu leur tache quasi impossible. Laisser faire et couvrir.

Livre complexe, par les rapports inattendus et parfois pas connus des intéressés, par l'évocation du milieu corse, et par la morale qui s'en dégage : préférer son homme en dénonçant une mère de jeunes enfants certes coupable? ou ne pas le faire ?

Peut on mieux faire une étude sociologique de notre société ? tous les éléments sont là, toutes les carences qui ne font que s'accentuer, tous les torts de chacun, avec comme point commun la violence et le mensonge, mais présentés avec l'humour de quelqu'un qui a vécu tout cela.



* Service départemental de la police judiciaire de seine Saint Denis
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C'est parti pour le free style !
Pas de brouillon, rien du tout, du tout... bon j'admets un petit temps de réflexion... Ca fait déjà quelques jours que je l'ai fini ce bouquin...
Sentiments, émotions, à fleur de peau !!!
Donne tout Clem !!! Go ! Go ! Go !

Olivier Norek, je l'ai découvert tout d'abord sur les réseaux sociaux ! Sur facebook spécifiquement ! Je l'ai trouvé tout de suite très sympathique à taquiner ses amis auteurs de polars tout comme lui ! Et faut dire qu' Olivier Norek, j'pense que ça fait un sacré bon pote !!! A voir tous les petits clins d'oeil qu'il parsème dans son dernier bouquin,ses commentaires sur les statuts de ses "collègues", j'aimerais bien le compter parmi mes amis à mon prochain barbecue !
C'est le genre de types que j'ai tendance à franchement idôlatrer quand je me rends compte de la grandeur du coeur qu'ils sont pourvus !
Un vrai gentil. D'une extrème générosité et d'une humanité sans borne. Passionné, humble, qui ne triche pas, ne fait jamais semblant. Franc, honnête... Bon, voilà, je vais m'arrêter là...
Des types comme ça, c'est précieux ! Mais tellement, quoi !
Parlons maintenant un peu plus du bouquin !
Avant celui- ci, je n'avais lu que Code 93. J'ai Territoires dans ma PAL. Il ne me manquait plus que Surtensions. J'ai donc attendu de me rendre aux Quais du Polar pour me le procurer (et par la même occasion, me plonger dans les beaux yeux bleus de son auteur qui m'ont fait perdre tous mes moyens) et obtenir une dédicace...
(Sur les photos, je ne vois que mon sourire complétement niais, ses jolis yeux, son magnifique sourire et ce grand écriteau qui annonce son prix le point polar européen 2016... Pensez vous que je l'aurais féliciter pour cela ? Même pas ! Fascinée, je l'ai écouté, tout juste avant qu'il fasse sa petite pause déjeuner. Oui ! Figurez vous qu'un auteur ça se nourrit !).
J'avais bien l'intention de le lire après Territoires, mais il a suffit de quelques mots d'Olivier Norek, pour que je place Surtensions au pôle position de mes lectures... Attaqué sur mon long chemin du retour...
Lyon - Normandie, ça laisse du temps...
Juste un prénom présent dans ce bouquin. le mien !
Et une certitude, que je me détesterais...
M'en fallait pas plus, moi...

Ce livre, je l'ai adoré !
Olivier Norek sait nous plonger au coeur des enquêtes comme personne. On sent le vécu, on sent la passion qui l'anime, l'adrénaline, la violence et le malaise de la société. C'est de la fiction, mais en fait, pas vraiment.
Un jargon propre à la profession, un humour incisif, des situations hyperréalistes, la vraie vie, sans artifice, ni censure... On fait parti de l'équipe, ce sont nos potes... Et on touche pas à un pote, putain !
Et pis, j'insiste sur tous les petits clins d'oeil, hein, par ci par là, une rue, un personnage...
Et pis, il avait raison, je l'ai détesté le personnage qui porte mon prénom...
On touche pas à une équipe soudée... Bordel !
Mais la vraie vie n'épargne personne...

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Le troisième volet des enquêtes de Victor Coste, dans le 93, porte vraiment bien son nom. Olivier Norek soumet ses personnages - et par répercussion ses lecteurs - à une tension très forte.

L'auteur tisse une trame étouffante sur tous les protagonistes. Il y a toujours autant de plaisir à retrouver Coste et son équipe. Et par conséquent, il est dur de les voir ainsi poussés jusqu'au point de non retour. S'y rajoute un fiasco monumental à cause de superflics venus de la capitale, l'arrivée d'un nouveau chef qui ne va pas simplifier les choses (le départ en retraite de la précédente est très poignant, j'ai trouvé, quoique sans grandes démonstrations). Plus la violence, plus les crimes, plus un sentiment de plus en plus prégnant chez Coste de ras le bol, impression de devoir vider un océan de délinquance et de criminalité avec une écumoire. Côté vie personnelle, comment dire... pas bien simple non plus.

Un troisième opus teinté d'amertume et qui laisse comme un noeud au fond de ma gorge. Olivier Norek a déployé ici toute sa maîtrise du monde policier et de son pendant interlope, en plus de son efficacité dans la narration. Visiblement il s'agirait du dernier tome consacré à Victor Coste. Surtensions clôt alors avec brio et non sans douleur une passionnante plongée dans un commissariat de la Seine-Saint-Denis.
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Je viens de me rendre compte que j'ai beaucoup plus de facilités à critiquer des livres que je n'ai pas ou peu aimés, plutôt qu'encenser ceux que j'ai adorés, alors je vais réparer une injustice pour trois romans d'un coup.
En effet , je tiens à féliciter et remercier Olivier Norek pour code 93, territoires et surtensions que j'ai adorés , dévorés et que je me suis empressée de tout faire pour qu'un maximum de personnes autour de moi ne passent pas à côté de cet auteur..






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Il m'aura donc fallu un confinement pour sortir ce roman de ma Pile à lire, celui-ci ayant été acheté et dédicacé en Juin 2016 à St Maur en Poche.

Je ne sais pas pourquoi j'ai attendu si longtemps, le nombre de livres attendant dans ma bibliothèque étant tout de même conséquent et ce pavé étant en grand format donc pas très pratique a emmener dans les transports.

La période actuelle ou chacun doit rester chez soi était donc idéale à mes yeux et cette lecture n'a pas traîné puisqu'elle a été engloutie à grande vitesse en deux petits jours.

Nous suivons tout d'abord certains prisonniers dans la maison d'arrêt de Marveil, au début cela est un peu déroutant car les détenus ne sont pas la pour le même motif ce qui rend la lecture un peu déconcertante.

Et puis très rapidement nous allons avec la brigade du lieutenant Victor Coste qui enquête sur un enlèvement d'un jeune homme, jusqu'ici le lien avec le début du roman n'est toujours pas tissé.

Jusqu'au moment ou Alex va vouloir faire échapper son frère de prison en faisant disparaître la preuve incriminante dans son affaire et la les différentes pièces du puzzle disséminée par Olivier Norek vont commencer à s'imbriquer dans ce récit et à rendre le récit plus haletant.

L'auteur nous décrit également bien les effets collatéraux de cette affaire qui vont mener une famille totalement extérieure à l'affaire à être prise en otage durant quelques jours.

C'est également toujours un plaisir de voir certains personnages ou certaines rues baptisés du nom de certains auteurs de polars français.

Entre deux mondes et Surface sont encore actuellement dans ma bibliothèque mais peut-être plus pour très longtemps!
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J'avais déjà un oeuf à peler avec Monsieur Norek, suite à un micro-ondes utilisé de manière sadique dans "Territoires".

Maintenant, j'en aurai tout un carton à peler suite à la conséquence désastreuse qu'a eu une vengeance…

Sadique comme il est, l'auteur annonçait déjà une partie de la couleur dans l'intro. Et moi, maso, j'ai quand même osé le lire.

"Code 93" était trèèès bon, "Territoires" était super trèèèès bon de la mort qui tue, c'est donc avec une certains appréhension et le coeur tremblant que j'ai ouvert cette 3ème aventure de Victor Coste.

Pourquoi cette angoisse ? Parce qu'il aurait été très difficile de faire aussi fort que Territoires et que j'avais peur de me trouver face au roman qui annoncerait le chant du cygne.

L'auteur est un petit démon… Plutôt que de tenter de faire mieux ou égal à son précédent opus, il a fait "différent".

"J'ai changé" comme le disait un p'tit gars à talonnettes. Ici, c'est vrai, le roman est différent de ses deux prédécesseurs.

Exit le personnage principal qu'était la Cité, la banlieue et ses habitants seront un peu mis en retrait et welcome à la prison de Marveil qui nous donnera le "la" en intro. C'est du costaud.

Ensuite, une enquête concernant un enlèvement et une autre sur un braquage et nous plongerons au coeur de notre équipe de la brigade criminelle du 93, nous permettant de passer plus de temps avec eux, pour mon plus grand plaisir.

Les enquêtes sont prenantes, on passe des deux côté de la loi niveau narration : enquêteurs et braqueurs, ce qui donne du peps à l'histoire et sa dose d'adrénaline.

La plume m'a, une fois de plus, enchantée et elle griffe toujours autant en disant, noir sur blanc, des vérités que l'on a tendance à oublier, hélas.

Certains pourraient trouver que tout se goupille facilement, mais moi, j'aime quand des bandits ou des assassins tombent à cause d'un grain de sable qui est venu se nicher dans leur mécanique parfaitement huilée ou d'une bêtise faite par un membre de leur entourage. Là, je jouis.

Une fois de plus, l'auteur nous propose une histoire réaliste, sans tests ADN réalisés pour chaque quart de poil de mollet de fourmi trouvé, sans profilage réalisé à l'aide d'une brosse à dent ou de photos de mauvaise qualité qui, une fois agrandie, vous font découvrir une image dans la rétine du gars.

Non, ici, on sent la réalité à plein nez, on sent l'ombre des tours de la Cité, même si elle est moins présente que dans les deux précédents tomes, mais on bouffera le fait que les gens riches peuvent aussi jouer aux salauds finis. On a tendance à l'oublier ou à moins leur en vouloir qu'à la racaille.

Et puis, cette toile d'araignée qu'il est parvenu à tisser dans les pages de son récit… Et ces personnages, travaillés, ni tout bon, ni tout méchant, oscillant dans des nuances de gris, avec leur force, leurs faiblesses, leurs fêlures, leurs codes d'honneur…

Sans compter, cerise sur le gâteau, ces touches d'humour qui parsèment le roman, des émotions à l'état brut (j'ai failli lâcher le roman plusieurs fois), du suspense, de l'adrénaline, de réalisme (je l'ai déjà dit ?) et quelques petits clins d'oeil à d'autres auteurs, avec des noms de rues ou un rôle de brute épaisse.

Excellent, mais un cran sous Territoires et puis, beaucoup de chagrin en tournant la dernière page… C'est fini ? Passez-moi des kleenex, merci !

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Quel roman ! Il faudrait presque ajouter des étoiles à la notation.
Une construction en plusieurs parties qui en fait un roman très bien mené ; tel un labyrinthe chaque partie mène de manière construite et guidée au dénouement.
Dès le prologue la tension est là: Qu'arrive-t-il à Victor Coste ? 2 morts ? Une évasion? Un enlèvement ?
Chaque partie traite une dimension différente du monde de la police: monde carcéral, braquage, une famille menacée, poursuite, planque... Et chacune crée une fiction qui par sa construction assure une dimension qui peut prendre place dans la réalité.
Merci à Olivier Norek pour cette trilogie, avec l'espoir qu'elle se transforme en saga. La porte reste entrouverte...
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