Les prénoms épicènes

je l'ai lu en une soirée !
la joie du confinement !
je ne dis rien sur l'histoire très bien écrite
pour une fois No tombe euh Nothomb
nous emmène à toute vitesse dans un pays
étonnant !!

Amélie Nothomb est une sorte de conteuse des temps modernes. On s'assoit et on l'écoute raconter l'histoire de Claude amoureux délaissé rongé par le désir de vengeance. Pour ce faire il épouse Dominique qu'il n'aime pas. de leur union va naître Épicène -qui est le qualificatif des prénoms asexués tels que Claude ou Dominique. La suite relève de la tragédie grecque avec néanmoins des héroïnes qui s'en sortent.
62 pages qui tiennent en haleine et s'avalent en moins d'une heure. Une lecture facile et divertissante malgré le sujet.

L'expression "La vengeance est un plat qui se mange froid" pourrait ressembler à ce roman. Épicène est la narratrice de cette histoire, fille de Claude et Dominique. Elle grandit avec l'amour de sa mère et la haine de son père. Ce père absent, distant, indifférent à elle.

Claude et Dominique se rencontrent par hasard et entre eux, tout va très vite. Ils se marient, font un enfant et là tout change. le père devient terriblement lointain avec cet enfant. Est-ce parce qu'elle lui ressemble peu ou au contraire beaucoup trop ?

Amélie Nothomb nous entraîne dans la noirceur de l'âme humaine. Dans la vengeance, la manipulation, la folie. Mais toujours avec sa touche personnelle qui donne à l'ensemble un côté étonnant.

J'ai bien aimé ce roman sur la haine, la vengeance, l'amour, l'acceptation, la rancoeur.
C'est un joli roman bien écrit , un peu court (dommage) mais qui montre que certaines personnes sont machiavéliques, que la vengeance dure toute une vie .

Cet opus d'Amélie Nothomb ne restera pas dans les annales pour moi.

Sorti un an après Frappe-toi le coeur, qui explorait la relation toxique entre une mère et sa fille, et que j'avais beaucoup aimé, Les prénoms épicènes prend le parti de faire la même chose mais du côté du père. Je trouve ça mensonger car la relation père-fille est en réalité très peu au coeur du roman.

Ce roman est un livre sur la colère- l'un des personnages principaux le dit d'ailleurs à plusieurs reprises- et de la vengeance qui en découle. Drôle de vengeance d'ailleurs...

Bref, si ce n'est pas mauvais, ce n'est pas extraordinaire non plus, de mon point de vue bien sûr. Quant à l'écriture, c'est le style Nothomb, personnellement j'aime beaucoup sa loufoquerie, jusque dans son écriture.

En résumé un très court roman qui se lit en à peine deux heures, à découvrir peut-être comme une friandise entre deux bons pavés.


Challenge multi-défis 2020
Challenge Riquiqui 2020
Challenge plumes féminines 2020

Je ne ferai pas le pitch. Vu la taille du roman, conforme à la livraison annuelle routinière de l'auteure, il contiendrait trop de spoiler. On devine cette auteure, penchée sur son bureau, jouissivement occupée à concocter un mécanisme d'un cynisme pervers où les êtres humains se servent de leurs semblables comme des pions d'un jeu d'échecs.

Cela faisait longtemps que je n'avais plus lu Nothomb. J'ai retrouvé tout ce que j'aimais et tout ce que je détestais.

Les dialogues incisifs qui se lisent à toute vitesse. La superficialité des rapports humains. le souci du mot juste. La facilité de l'intrigue. La vacuité des personnages. L'humour acerbe, mais tellement prévisible. Prévisible, c'est le mot. Factice est son pendant. Fidèle à son habitude, Amélie Nothomb nous livre l'ébauche d'un livre qui aurait pu être vraiment bien. Aurait pu.

Un peu à la bourre cette année pour lire le Nothomb cuvée 2018 ! Fidèle à ses habitudes, la Belge nous livre un roman qui se lit d'une traite, qui campe des personnages à le fois diablement triviaux et fichtrement farfelus. La famille,le désamour sont encore au centre de ce roman, la vengeance aussi...
Comme d'habitude une fin bien bâclée, ça finit un peu brutalement, mais bon, on sait à quoi s'attendre !
Pas le meilleur depuis des années, mais bien...

Cela faisait un très long moment que je n'avais ouvert un livre d'Amélie Nothomb et pourtant je les ai quasi tous.
J'ai emprunté celui ci à la médiathèque et le voilà lu en moins de temps qu'il ne faut pour le dire.
Le moins qu'on puisse dire c'est qu'elle m'a fait passer par tous les sentiments en 154 pages jusqu'à "l'estocade finale" et quelle fin !
Génial !

Je ne suis pas une grande spécialiste d'Amélie Nothomb, j'ai dévoré les prénoms épicènes en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Voici une belle, très belle histoire d'amour du type « je t'aime moi non plus ». Mon seul reproche, 162 pages c'est court, seulement à peine de quoi remplir mon insomnie ! Peu de personnages, Claude qui par esprit de vengeance va mettre en place une manipulation à grandeur humaine en se servant de Dominique. Dominique qui sera mère avant toute chose dans un état quasi fusionnel avec leur fille Epicène. Epicène qui haïra son père et réciproquement. Je me suis laissé prendre par une écriture hypnotique, fluide qui m'a emporté jusqu'à bon port. J'aime les thèmes abordés dans ce roman et surtout le côté diabolique avec lequel il est traité. Un très bon moment de lecture, vif et tranchant à la fois. Bonne lecture.
Lien : http://latelierdelitote.cana..

J'ai bien aimé mais j'ai tout de même eu une impression de déjà lu (frappe-toi le cœur). En effet, dans ce livre sont abordés une fois de plus les relations parents-enfants et je regrette le manque de peps, c'est bien fait, très "bon élève" mais ca en devient morne et peu surprenant.