Indispensable à tout amateur de poésie (américaine pais aussi poésie tout court). le flâneur new-yorkais oscille entre légèreté, humour et lyrisme sans jamais rien perdre de sa verve. de l'art de terrasser sans se prendre au sérieux... Les poèmes issus de ses deux recueils les plus connus (Lunch Poems et Meditations in an Emergency) sont peut-être les plus aboutis formellement mais ce qui frappe à la lecture des textes de ce volume imposant est la capacité de O'Hara à faire poésie de tout, et notamment de tout ce qui peuple et fait la ville. le moteur de son écriture, sous les dehors parfois mondains de cette figure centrale de l'art contemporain new yorkais des années 60, est une capacité enfantine à s'émerveiller de détails insolites. Sa poésie est désarmante car sans armure.
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Frank O'Hara's poems are stunningly like Jackson Pollock's action paintings. He explores the issues of gender, art, love and sexuality. His poems are witty, laden with artistic references, many of his closing lines and lines in general feature a double entendre which is a bliss to get.
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"Each formed the other like a passion/ from his living flesh: the idea/became clearer by the inevitable distances
of their grandeur. Their birth was a volcano;/
they went straight into the air with wings of/
suffering, and hung over the city as northern lights.