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Claire Malroux (Traducteur)
EAN : 9782714309730
520 pages
José Corti (07/05/2008)
4.21/5   7 notes
Résumé :

Emily Dickinson a vingt-huit ans lorsqu'elle décide de s'adonner entièrement - sinon publiquement - à sa vocation de poète apparue pendant son adolescence, si l'on en croit les lettres écrites huit ans plus tôt à ses amies. A l'une en particulier, elle parle de son attirance pour ce qu'elle ne nomme pas mais perçoit d'emblée comme une force rivale de la religion, la poésie " J'ai osé accomplir des cho... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Y aura-t-il pour de vrai un matin nous offre les débuts de l'oeuvre : les premiers cahiers, composés ou recopiés de 1858 à 1861, et un choix de huit autres qui vont jusqu'à 1864. On y découvre qu'EmiIy fut pleinement elle-même dès ses premiers vers, fantasque et grave ; tout au plus s'essaya-t-elle à diverses strophes avant de se convaincre que le quatrain était la forme qui lui convenait le mieux.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
J’avais une guinée dorée
Je l’ai perdue dans le sable —
Et bien que la somme fût simple
Et les livres sterling courantes —
Pourtant, elle avait tant de prix
À mon oeil frugal —
Que ne pouvant la retrouver —
J’ai fondu en larmes.

J’avais un Rouge-gorge pourpre —
Qui chantait au long des jours
Mais quand les bois ont roussi —
Lui — aussi — s’est envolé —
Le temps m’a apporté d’autres Rouges-gorges —
Leurs ballades étaient les mêmes —
Pourtant, pour mon absent Troubadour
J’ai tenu “la maison”.
J’avais une étoile au ciel —
“Pléiade” était son nom —
Mais comme je n’y prenais garde,
Elle s’est éloignée des autres —
Et bien que les cieux soient pleins d’astres —
Et la nuit tout illuminée —
Cela me laisse indifférente —
Puisque aucun d’eux n’est mien —

Mon récit a une morale —
J’ai un ami absent —
“Pléiade” est son nom — Rouge-gorge —
Et guinée dans le sable —
Et lorsque ce triste refrain
Accompagné de larmes —
Parviendra à l’oeil du traître
Dans un pays lointain —
Plaise au ciel qu’il soit saisi
D’un repentir solennel —
Et qu’aucune consolation
Ne lui échoie sous le soleil
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Sur cette mer enchantée - voguant en silence -
Ohé ! Pilote ! Ohé !
Connais-tu le rivage
Où ne gronde nulle vague -
Où la tempête a cessé ?

Dans l'Ouest silencieux
Voiles sans nombre - au repos -
Sûrs les mouillages.
Vers ce lieu je te pilote -
Terre ! Ohé ! Éternité !
Enfin le port !
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La Gentiane tisse ses franges -
Rouge la trame de l'Érable -
Mes fleurs sur le départ
Obvient à la parade.
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