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3,58

sur 240 notes
Un roman intéressant mais un peu décevant pour du Joyce Carol Oates.
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Jenna est une fille de dix sept ans qui vient de vivre un horrible traumatisme: la mort de sa mère dans un accident de la route.... Jenna se sent coupable car elle était dans la voiture et a été elle même très grièvement blessée. le roman porte sur sa reconstruction, avec des chutes et beaucoup de désespoir, mais aussi une force de vie extraordinaire. Joyce Carol Oates a parfaitement réussi à raconter cette histoire , de façon très plausible et sans larmoiements.
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Jenna se réveille et ne peut y croire : l'accident, sur le pont, un éblouissement, elle attrape le volant que tient sa mère, et puis plus rien.. juste du bleu. le bleu où elle se réfugie car là elle est bien, elle a plus mal, elle peut encore parler à sa mère. Mais le bleu se rétrécit, il va falloir affronter la réalité. Cet accident, la mort de sa mère, son père, pourtant séparé qui revient mais qu'elle ne veut pas voir, la vie avec la douleur et la culpabilité.
Nous suivons Jenna tout au long de sa convalescence, sa décision de vivre avec sa tante plutôt qu'avec son père, son mal de vivre qui lui fera chercher tous les moyens pour se sentir mieux (amie foireuse, drogue) et sa rencontre avec Crow qui va vraiment l'aider.
Un roman sur la douleur et la culpabilité à l'âge si tendre de l'adolescence, émouvant et poignant. Pour les plus grands (16 ans)
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Jenna, adolescente de 16 ans, se réveille sur son lit d'hôpital après l'accident de la route qui a coûté la vie à sa mère et l'a laissée grièvement blessée. Elle préfère dans un premier temps rester « dans le bleu » artificiel causé par les anti-douleurs qui lui permet de refuser la réalité mais réapprend lentement à vivre. Refusant de rejoindre la nouvelle famille de son père qui les a abandonnées sa maman et elle quelques années auparavant, elle est accueillie dans celle de sa tante qui va faire de son mieux pour l'aider à reprendre une vie normale. Hélas l'adolescente, qui se sent responsable de l'accident ayant tué sa mère, va se lier d'amitié avec la peu recommandable Trina qui va l'entraîner sur une pente dangereuse. Mais Crow, un biker à la mauvaise réputation, semble curieusement veiller sur elle…
La très prolifique Joyce Carol Oates (une centaine d'ouvrages parus !) est l'une des plus grandes romancières de notre époque et certains de ses ouvrages comme « Blonde » sont déjà considérés comme des classiques. J'ai donc abordé cet « Endroit où se cacher » , estampillé « roman ado » avec une grande curiosité. Ecrit à la première personne, Oates nous plonge dans l'esprit tourmenté de Jenna, adolecente rongée par le mal-être et la culpabilité. Ses mauvais choix, ses tourments et ses espoirs aussi sont décrits avec une précision et une justesse impressionnantes et l'auteure prend également un plaisir malicieux à jouer avec les clichés ( « Crow », l'ado rebelle à moto…) pour mieux les contourner et surprendre le lecteur. Perdue, maladroite et parfois injuste avec son entourage familial qui ne veut que son bien, Jenna cherche juste « un endroit où se cacher » et son retour progressif au monde réel ne se fera pas sans douleur. le roman est donc assez sombre et même violent par endroits mais la finesse du style fait que le lecteur n'est jamais assommé par la noirceur de l'histoire et, que l'on se rassure l'espoir est tout de même présent. le joli titre original de l'ouvrage est d'ailleurs   « Après l'accident, je me suis ramassé, j'ai déployé mes ailes et je me suis envolé ». Et ce beau roman est la preuve que Joyce Caroll Oates est une écrivaine aussi talentueuse en littérature dite « ado » qu'en littérature adulte.
Lien : https://www.takalirsa.fr/un-..
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Joyce Carol Oates est une auteure que j'aime beaucoup, mais dont je ne connaissais que les romans pour adultes. J'ai d'ailleurs été surprise quand je me suis rendu compte qu'elle avait également écrits des romans destinés à un public plus jeune. La curiosité de savoir s'ils étaient très différents de ceux que j'avais lus a été la plus forte, et j'ai bravé les interdits de Monsieur-mon–banquier et des Dieux-de-tous-les-trucs-de-la-mer-et-de-la-terre pour découvrir cette autre facette de son écriture.

Résultat : j'ai beaucoup aimé. Commencer une nouvelle année avec une telle lecture est annonciateur d'une bonne année livresque.

Jenna a 15 ans, et son univers s'est effondré. Quand elle se réveille dans cet hôpital, elle le sait, plus rien ne sera comme avant. Un accident de voiture, et tout son équilibre est bouleversé. Sa mère est morte et son corps à elle est si brisé qu'elle ne le reconnaît plus. Elle ne se reconnaît plus. Lorsque son père, qu'elle ne voit jamais, vient lui rendre visite, le peu de repères qui lui restaient s'envole. Seule. Elle est seule. Les gens qui sont là pour elle, son oncle, sa tante, ne le voient pas. Elle ne veut qu'une chose, se cacher, trouver un endroit où se réfugier.

Mais la vie ce n'est pas ça, et même lorsque tout s'écroule, il faut continuer. Réapprendre à marcher, aller au lycée, faire semblant que tout va bien. Mais Jenna ne peut pas. Elle ne peut plus. Elle n'est plus qu'une coquille vide.

Joyce Carol Oates plonge avec une justesse impressionnante dans la psyché de l'adolescente, dans ses errances, dans ses tendances autodestructrices. Ses mots sont d'une précision acérée pour nous décrire sa descente aux enfers, ce mal-être qui la dévaste. Pas de faux-semblants, pas de bluette pour adolescents, pas de récit trop romancé. Ce personnage détestable qu'est devenu Jenna (elle ne communique pas, fréquente les mauvaises personnes, se moque de tout, trompe tout le monde) est dépeint avec une vérité bouleversante. Et dans ce réalisme, dans cette vérité, Joyce Carol Oates a su distiller une empathie qui a fait que je me suis attachée à cette gamine qui ne cherchait qu'à se réinventer. J'ai même craint la fin, connaissant l'auteure, mais elle est, comme le reste de son récit, très juste.

Qu'il s'agisse de ses romans pour adultes, ou de ses récits destinés à un plus jeune public (adolescents/ jeunes adultes), la plume de cette auteure est portée par une force incroyable. Au cas où vous en douteriez, ce récit n'a fait que conforter une conviction profonde : Joyce Carol Oates est une de mes auteures préférées.

Lien : http://lelivrevie.blogspot.f..
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Comment survivre lorsqu'on a perdu sa maman dans un accident de voiture dont on est l'unique rescapée mais aussi la responsable? Quand polytraumatisée, l'hôpital vous supprime les comprimés de Démérol qui supprimait la douleur et vous plongeait dans un monde tout bleu? Quand votre père à qui vous ne pardonnez pas de vous avoir abandonnée pour se construire une nouvelle famille ne vous est d'aucun secours affectif? Quand votre maison doit être vendue, que vous devez changer d'école?
L'histoire est racontée par une Jenna qui a peur de l'amour que son oncle et sa tante veulent lui donner (aimer c'est aussi risquer d'être abandonnée), qui rencontre à l'école le monde de l'alcool, de la drogue et même du viol.
Mis à part le portrait du père, un peu trop caricaturé à mon goût, Joyce Carol Oates a su trouver le ton adéquat pour une fille de cet âge.
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Un très bon roman pour adolescent(e - surtout), une écriture toute en finesse, l'auteur décrit avec une grande justesse je trouve la difficile reconstruction de la jeune Jenna après l'accident de voiture qui a coûté la vie à sa mère et dont elle se sent responsable.
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Jenna se sent coupable. Coupable d'être en vie, coupable d'être à l'origine de l' accident, coupable de ce corps en morceaux, de ces vies brisées, de l'absence de sa mère, de la peine des autres. Jenna est en colère et elle a peur. le corps de Jenna a été brisé puis réparé mais son coeur reste fêlé. Pour oublier le vide, la peine, la souffrance, la culpabilité, la vie d'avant, à l'hôpital il y avait le bleu. Un endroit où se cacher, où flotter, où oublier. Merci les antalgiques.
Mais la jeune fille a repris le cours de sa vie, enfin de la vie qu'on lui a choisi, et cette vie fait mal : plus de mère, plus de maison, une nouvelle ville, un nouveau lycée, un corps qui souffre, un père dont elle ne veut pas et une tante qui a un visage qui lui en rappelle douloureusement un autre. Et plus de cachet pour affronter ça, personne à qui elle veut en parler. Marre de toute cette sollicitude et de cette gentillesse. Elle n'en veut pas. Parce que ce n'est pas une fille gentille. Car tout cela c'est à cause d'elle. Alors elle va brûler la vie par les deux bouts, faire de mauvais choix, être au mauvais endroit au mauvais, pour pouvoir ensuite comprendre et à nouveau déplier ses ailes vers un autre bleu.
Un roman qui m'a donné la chaire de poule. Une amie me l'a envoyé il y a plusieurs mois, mais je le soupçonnais d'être une bombe à retardement ce récit, un de ceux qui allait me laisser pantoise, bousculée, chamboulée, alors je l'avais laissé sur mon étagère, attendant que ce soit le bon moment. Et effectivement je suis secouée, mais dans le bon sens. Avec le sourire de la lectrice qui a lu quelque chose de bien, de beau, de fort. J'ai beaucoup aimé le style de Joyce Carol Oates .J'ai envie d'aller me plonger dans la biblio de cette auteur de 72 ans ( !!!! je ne l'aurais jamais cru) notamment ses romans adultes.
Lien : http://follepicarde.canalblo..
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Bof. Ce n'est (selon moi) ni mauvais ni génial. C'est un peu réchauffé et pas particulièrement palpitant.
En définitive on ne passe pas un mauvais moment mais on ne va tout de même pas se lever la nuit pour en savoir plus.
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Récit bouleversant de la reconstruction d'une adolescente après un traumatisme. Jenna a été victime d'un grave accident de voiture qui a coûté la vie à sa mère et dont elle se sent responsable. L'adolescente est rongée de culpabilité et ne supporte pas l'absence de sa mère. Isolée, renfermée, elle multiplie les conduites à risque, qui sont autant d'appels à l'aide. Joyce Carol Oates nous raconte cette descente aux enfers avec délicatesse, sans mièvrerie. Aucun manichéisme dans ce roman qui se termine sur une touche optimiste.
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