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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Bonjour,

petit retour de " La république du bonheur" de Ito Ogawa

Il s'agit de la suite du livre La Papeterie Tsubaki. Il peut se lire indépendamment mais les références y sont nombreuses.

📌 Fond

L'histoire se déroule à Kamakura où la vie y est paisible
Hatoko, écrivain public, gère la papeterie Tsubaki. Dans ce livre, elle nous fait partager sa vie, en tant que jeune mariée. Elle s'est unie à Misuro veuf, qui est déjà papa d'une petite fille dénommée Haru.
On y découvre ses journées ponctuée par les venues de ses divers clients, aux demandes toutes différentes les unes les autres…Déclaration d'amour, divorce, ou faire part de décès.
Elle nous livre aussi ses moments avec sa fille à qui elle enseigne la calligraphie. Elle découvre ce qu'est être maman. Jour après jours, on y entrevoir ses joies, ses interrogation au sein de sa famille recomposée.
📌 Forme
Douceur et sérénité…Voilà comment on peut qualifier ce roman très réussi.
L'écriture est poétique, douce, légère …Elle nous fait voyager, complètement en nous emmenant à Kamakura. On notera ce besoin de nous détailler les repas concoctés, qui nous rappellera les écrits de Murakami, qui lui aussi donne une place non négligeable à l'élaboration des repas des personnages.

Avis aux accros de a littérature japonaise, cette petite parenthèse poétique vous ravivera.


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Dans la papeterie Tsubaki, on découvrait une jeune femme timide qui osait ouvrir un magasin. Nous la retrouvons, mariée et s'occupant de la fille de son mari. L'auteur s'attache ici plus à dépeindre les relations de cette famille recomposée.

Un récit lent, intimiste, portrait d'un Japon où l'on cache ses sentiments. Hatoko est heureuse mais a peur que le bonheur s'échappe, elle continue d'écrire des lettres pour ses clients et choisis avec minutie le papier et le type de calligraphie adaptée à chaque situation. On découvre d'ailleurs au fil du roman des exemples de lettres.

Un récit doux, petite bulle de lecture hors du temps.
Lien : http://lespapotisdesophie.ha..
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premier roman depuis ma panne de lecture, la suite de la Papeterie Tsubaki d'Ito Ogawa.
mon avis est mitigé car dans la première moitié du roman, on ne retrouve pas ce charme, cette poésie autour de l'écriture. Il revient un peu plus tard mais n'est clairement pas au centre de la narration. Celle-ci se concentre plus sur la nouvelle vie de Poppo qui prend ses marques en tant que jeune épouse et belle-mère, même si elle ne vit pas tout de suite avec sa nouvelle famille.
On retrouve aussi dans ce roman un peu du restaurant de l'amour retrouvé car la narratrice parle beaucoup des plats qu'elle prépare ou que Mitsuro prépare car lui est restaurateur.
j'ai trouvé cette narration un peu décousue. On passe d'une anecdote à l'autre. ça passe pour un journal intime pour un roman à la première personne c'est un peu plus problématique...
Dans tous les cas, ça parle de Japon et c'est beau, doux et ça reste poétique.
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Après La Papeterie Tsubaki, je me suis replongée avec plaisir dans ce nouveau livre d'Ogawa Ito. Hatoko tient une papeterie et est écrivain public : des personnes de tous horizons viennent la voir pour écrire leurs lettres. Mais ce livre c'est avant tout l'histoire de Hatoko qui emménage avec son mari et sa fille. Une douce relation se tisse entre Hatoko et la petite fille. Il ne se passe pas beaucoup de chose dans ce roman, c'est le quotidien des personnages, les pensées et sentiments de Hatoko sur sa nouvelle vie de mère. L'écriture est belle et lumineuse ; la calligraphie, la cuisine et la nature prennent une place importante. La personnage principale s'émerveille des cerisiers en fleurs et des feuillages d'automne. C'est un livre assez contemplatif, doux et positif.
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Je n'ai pas pu m'empêcher de lire la république du bonheur, tant j'avais aimé la papeterie Tsubaki !
Je suis pourtant très souvent déçue par les suites… mais la curiosité l'a emporté sur mon risque de déception.

La magie a moins opéré cette fois-ci.
Il n'y avait plus la surprise de la découverte de ces personnages attachants, ni du style de l'autrice...

Peut-être aussi parce que l'histoire était plus personnelle, et ces phrases un peu trop « pensées positives »« tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil ».

J'ai donc été un peu déçue mais ce livre reste cependant très poétique, à la japonaise.
C'est un joli moment suspendu, parfait pour les vacances.
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Ce livre nous raconte la vie sereine et empathique d'Hatoko, de son mari et de sa fille QP.
Nous sommes complètement dépaysés par la vie dans une petite ville japonaise, à l'écart de la modernité et des grandes métropoles. Mais aussi par la pratique de cet écrivain public qui écrit des lettres très personnelles et qui fait un peu office de psychologue.
J'ai été particulièrement touchée par son apprentissage de la maternité avec QP qui est la fille de son mari.
Un livre qui fait du bien et que je recommande à tous qui apprécient la lenteur, le calme et une atmosphère heureuse de petits bonheurs
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À la suite de "La papeterie Tsubaki", "La république du bonheur" nous conte la vie au quotidien de Hatoko, la papetière calligraphe de Kamakura, maintenant mariée à Mitsurô comme on pouvait l'espérer à la fin de l'opus précédent. Veuf d'un précédent mariage, Mitsurô est le père de la charmante Haru, une fillette dont va vite s'amouracher Hatoko et qui va cimenter leur couple malgré les quelques tensions suscitées par les habitudes prises au cours de leur vie de célibataire. Comme dans "La papeterie Tsubaki", le fil du récit est agrémenté de multiples références aux plats japonais et à l'art de rédiger et calligraphier des missives parfois fort délicates, à la demande de clients toujours plus exigeants. Délicatesse, raffinement, sensibilité aux êtres et aux choses, tous ces archétypes de l'âme japonaise sont au rendez-vous dans ce roman humaniste et empli de poésie. J'aurais quand même préféré que l'auteure accorde un peu plus de place au rapports complexes qui se tissent entre ces trois personnages appelés à cohabiter "pour le meilleur et pour le pire". La narratrice semble en effet un peu trop centrée sur elle-même, sans que l'on sache comment le père et la fille vivent cette même relation. Mais l'auteure n'a sans doute pas voulu écrire un thriller psychologique…
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Je me suis laissée transporter dans cette république de bonheur, ce cocon qu'a réussi à se créer Hatoko et sa petite famille recomposée mais unie. Tout est assez beau et idyllique, et cette douceur ambiante est une force d'Ito Ogawa et que je prends goût à ressentir. L'autrice japonaise sait comment nous rendre heureux·se tout en livrant des oeuvres profondes et aux réflexions multiples.
Lien : http://chroniquesdejustine.b..
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Retour à Kamakura dans la papeterie de Hatoko. La vie de la jeune femme a changé. Elle est désormais mariée et mère de famille.

Dans ce second tome, il est question de famille, de deuil, de maternité, d'amour,… Mais également de calligraphie et de nourriture. Il y a peu d'action, mais on se laisse porter par la vie quotidienne, les petits bonheurs, les moment plus compliqués. C'est vraiment une bulle de douceur. On prend le temps de se poser et de réfléchir sur la vie… Hatoko n'a pas eu une enfance ordinaire et la vie de famille n'est pas une évidence pour elle. Elle avance, elle tâtonne et il va lui falloir faire des choix et prendre conscience de certains éléments du passé.

Ce roman est une véritable plongée dans le Japon moderne, qui pourtant semble terriblement hors du temps. J'aime la sensation qui se dégage, cette pause dans la course de la vie quotidienne. Les personnages sont attachants, même les personnages secondaires. Les clients de Hatoko sont tous très différents et apportent leurs souffrances, leurs regrets. Et chaque lettre d'Hatoko arrive à apporter un soulagement, une fin ou le début de quelque chose de nouveau.

Encore une fois une très belle lecture de la plume d'okawa Ito!
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Acheté par hasard grâce à une très jolie couverture des éditions Picquier. En réalité c'est la suite de la Papeterie Tsubaki, que je n'ai pas lu, mais cela ne m'a pas empêchée d'apprécier ce roman, dont l'atmosphère sereine n'est pas sans rappeler celle de Mma Ramotswe, de Alexander Mac Call Smith. La narratrice, qui tient une papeterie et est également écrivain public, vient d'épouser Mitsurô (dont on découvre qu'il est veuf) sans doute pour devenir la mère de QP, une fillette de six ans qui entre l'école et dont elle est très proche. Il ne se passe quasiment rien : des rencontres avec les clients de sa papeterie ou des voisins, mais c'est très plaisant à lire - une parenthèse de douceur. de beaux passages sur l'écriture, le choix du papier, sa texture (avec une reproduction des signes japonais calligraphiés, les kanjis, ainsi que des lettres rédigées) mais aussi des descriptions gourmandes (beaucoup de scènes de préparations de repas ou de dégustations - le mari de la narratrice tient un café et chaque partie / chapitre a le nom d'un plat). Un petit livre agréable, dépaysant et apaisant, à déguster avec une tasse de thé vert.
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