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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Retour à Kamakura dans la papeterie de Hatoko. La vie de la jeune femme a changé. Elle est désormais mariée et mère de famille.

Dans ce second tome, il est question de famille, de deuil, de maternité, d'amour,… Mais également de calligraphie et de nourriture. Il y a peu d'action, mais on se laisse porter par la vie quotidienne, les petits bonheurs, les moment plus compliqués. C'est vraiment une bulle de douceur. On prend le temps de se poser et de réfléchir sur la vie… Hatoko n'a pas eu une enfance ordinaire et la vie de famille n'est pas une évidence pour elle. Elle avance, elle tâtonne et il va lui falloir faire des choix et prendre conscience de certains éléments du passé.

Ce roman est une véritable plongée dans le Japon moderne, qui pourtant semble terriblement hors du temps. J'aime la sensation qui se dégage, cette pause dans la course de la vie quotidienne. Les personnages sont attachants, même les personnages secondaires. Les clients de Hatoko sont tous très différents et apportent leurs souffrances, leurs regrets. Et chaque lettre d'Hatoko arrive à apporter un soulagement, une fin ou le début de quelque chose de nouveau.

Encore une fois une très belle lecture de la plume d'okawa Ito!
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Après La Papeterie Tsubaki, je me suis replongée avec plaisir dans ce nouveau livre d'Ogawa Ito. Hatoko tient une papeterie et est écrivain public : des personnes de tous horizons viennent la voir pour écrire leurs lettres. Mais ce livre c'est avant tout l'histoire de Hatoko qui emménage avec son mari et sa fille. Une douce relation se tisse entre Hatoko et la petite fille. Il ne se passe pas beaucoup de chose dans ce roman, c'est le quotidien des personnages, les pensées et sentiments de Hatoko sur sa nouvelle vie de mère. L'écriture est belle et lumineuse ; la calligraphie, la cuisine et la nature prennent une place importante. La personnage principale s'émerveille des cerisiers en fleurs et des feuillages d'automne. C'est un livre assez contemplatif, doux et positif.
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« Parfois la vie change en un clin d'oeil ».
Nous sommes de retour dans l'univers de la papeterie Tsubaki et de ses personnages.
Hatoko Amemiya, petite fille élevée par l'Aînée après l'abandon de sa mère, vient de se marier avec Mitsurô Morikage et devient la maman de la petite QP, bientôt 6 ans.

Chacun des deux époux va apprendre à se découvrir, lui gardant son café, elle sa papeterie. Hatoko va progressivement découvrir le rôle de maman et les liens familiaux apaisés tout en continuant de pratiquer l'art de la calligraphie pour les autres :
Takahiko, 12 ans, un jeune garçon aveugle voulant écrire pour la fête des mères; Yôko veuve en colère contre son mari voulant imaginer recevoir une lettre d'excuses de ce dernier; une sorte de Cléopatre nippone voulant une lettre re répudiation pour son mari alcoolique; ledit mari voulant apporter une réponse à cette lettre; madame Bernard-l'hermite voulant envoyer une lettre d'amour; des cartes funéraires pour la mort d'un bébé…

Chacun avec ses chagrins, ses fardeaux va venir chercher un peu de réconfort dans cette papeterie ou le thé accueille toujours son visiteur.

Puis un jour survient Lady Baba, cette mère disparue, sorte de veille harpie excentrique. Mélange de colère et de peur pour Hatoko qui avait tenté d'effacer cette partie de sa vie…
Mais face à tous ces changements, le temps n'est-il pas venu pour Hatoko d'écrire pour elle, de se libérer de ses doutes, d'exprimer son bonheur?

Comme dans le T1, douceur et profondeur sont au rdv. le style très descriptif sans pour autant manquer de musicalité nous transporte dans l'univers dépaysant d'un Japon avec une part belle faite à la cuisine de ce pays.

Les personnages sont attachants.
Pour moi un tome 2 plus abouti, plus équilibré, à savourer comme une friandise que l'on prend le temps de déguster.
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Voici le deuxième roman, pour l'instant le dernier à ma connaissance.
A juste titre, les lecteurs saluent la sensibilité de Hatoko dont le métier d'écrivain publique dépasse largement la tâche de rédiger une lettre. Au delà du dépaysement, puisque nous sommes au Japon, il s'agit d'écouter avec son coeur ce que veulent les clients qui savourent une boisson assis sur le tabouret de la papeterie. En fine psychologue Hatoko (Poppo pour les intimes) saisira les sentiments et les émotions de ces personnes et se mettra à leur place pour écrire les missives qu'elles veulent envoyer ou recevoir, parfois d'outre-tombe. Et il n'y a pas que le message qui compte, le choix du papier, de l'outil pour écrire, pinceau, stylo, feutre, crayon et finalement du type de caractères et de l'orientation verticale ou horizontale de l'écriture. Tout fait sens. le support du texte vient discrètement compléter le message visuel qu'offrent les kanji et autres caractères.
Dans le premier volume, La papeterie Tsubaki, je me suis peut-être plus intéressée à ces personnages secondaire, qui apparaissent ponctuellement, alors que dans le second, pour moi en tout cas, c'est vraiment l'histoire d'Hatoko et de sa famille qui vient sur le devant de la scène.
L'ensemble des deux romans est construit un peu comme une série, avec les personnages principaux pour l'histoire au long cours et des personnages secondaires pour les épisodes.
Une lecture qui donne envie de lire et de réfléchir à l'écriture. Et si ces romans étaient un peu les lettres que l'auteure, Ito Ogawa envoie à ses lecteurices?
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La lecture de ce livre est aussi douce que la vie à Kamakura.
Ogawa Ito est une formidable messagère du bonheur. Comme souvent dans les romans japonais, le livre est parsemé de recettes de cuisine alléchantes. Certaines pages sont imprimées en caractères hiragana ou en kanji pour souligner la merveille qu'est la calligraphie japonaise.
La légèreté avec laquelle sont racontées les histoires, même les tragiques, démontre un talent affirmé pour l'écriture d'un "feel-good book".
A lire pour remonter le moral d'automne.
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Hatoko, dont vous avez peut-être fait la connaissance dans La papeterie Tsubaki, vient d'épouser Mitsurô. Elle a choisi avec soin le papier du faire-part dont elle a fait un avion. Il a été signé par Mitsurô, QP (la fille de Mitsurô) et elle-même.

Chaque geste, chaque moment de la vie est prétexte à voir le bonheur, même si des ombres planent sur la vie d'Hatoko et mettent sa sérénité à dure épreuve. Petit à petit, elle comprend pourquoi sa grand-mère, L'Ainée a été aussi sévère avec elle. Elle ne veut pourtant pas reproduire la même chose avec QP.

Le roman se déroule de nos jours à Kamakura, une petite ville japonaise où se trouvent beaucoup de temples. Comme dans le premier opus, vous irez vous recueillir dans nombres d'entre eux, Hase-dera, Hongaku-ji Myôryû-ji ou encore Myôhon-ji.

Hatoko évoque son passé de ganguro, sa vie avec l'Ainée, sa grand-mère et le bonheur qu'elle éprouve avec Mitsurô et QP. Comme dans le premier tome, le livre m'a laissée sur ma faim, j'aurais tellement aimé en savoir plus.

Lien : https://dequoilire.com/la-re..
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Acheté par hasard grâce à une très jolie couverture des éditions Picquier. En réalité c'est la suite de la Papeterie Tsubaki, que je n'ai pas lu, mais cela ne m'a pas empêchée d'apprécier ce roman, dont l'atmosphère sereine n'est pas sans rappeler celle de Mma Ramotswe, de Alexander Mac Call Smith. La narratrice, qui tient une papeterie et est également écrivain public, vient d'épouser Mitsurô (dont on découvre qu'il est veuf) sans doute pour devenir la mère de QP, une fillette de six ans qui entre l'école et dont elle est très proche. Il ne se passe quasiment rien : des rencontres avec les clients de sa papeterie ou des voisins, mais c'est très plaisant à lire - une parenthèse de douceur. de beaux passages sur l'écriture, le choix du papier, sa texture (avec une reproduction des signes japonais calligraphiés, les kanjis, ainsi que des lettres rédigées) mais aussi des descriptions gourmandes (beaucoup de scènes de préparations de repas ou de dégustations - le mari de la narratrice tient un café et chaque partie / chapitre a le nom d'un plat). Un petit livre agréable, dépaysant et apaisant, à déguster avec une tasse de thé vert.
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Je n'ai pas pu m'empêcher de lire la république du bonheur, tant j'avais aimé la papeterie Tsubaki !
Je suis pourtant très souvent déçue par les suites… mais la curiosité l'a emporté sur mon risque de déception.

La magie a moins opéré cette fois-ci.
Il n'y avait plus la surprise de la découverte de ces personnages attachants, ni du style de l'autrice...

Peut-être aussi parce que l'histoire était plus personnelle, et ces phrases un peu trop « pensées positives »« tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil ».

J'ai donc été un peu déçue mais ce livre reste cependant très poétique, à la japonaise.
C'est un joli moment suspendu, parfait pour les vacances.
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Faisant suite à La Papeterie Tsubaki, ce joli roman nous ramène à Kamakura dans la petite papeterie d'Hatoko, qui exercer le métier d'écrivaine publique. La jeune femme vient de se marier avec Mitsurô, le père de la petite QP, et commence une nouvelle vie au sein de cette famille recomposée.
L'autrice évoque avec subtilité la transformation liée au mariage, au changement de nom et au fait de former une famille, en insistant sur la dimension symbolique de ces changements. Hatoko découvre une nouvelle vision de la famille, pleine de tendresse, à travers son époux, l'adorable petite fille de celui-ci et sa chaleureuse belle-famille.
S'adonnant à des réflexions sur le mariage, le deuil, la maternité et la famille, la narratrice pose un regard moderne sur celle-ci. Elle fait part de sa joie mais aussi de ses doutes, de son amour pour la petite fille, de ses interrogations quant au fait d'avoir elle-même un enfant. Elle s'implique avec bienveillance dans l'éducation de QP, entre transmission et adaptation, désireuse d'apprendre des erreurs de sa propre grand-mère, qui l'a élevée avec sévérité.
Son métier d'écrivaine publique passe au second plan mais nous assistons toujours à des demandes parfois insolites et découvrons des lettres pleines de délicatesse.
De la tendresse, un humour délicat, des réflexions pleines de finesse, une poésie du quotidien toute douce. Un livre doudou, lent, sensible et contemplatif, plein d'espoir, qui rend hommage à la vie et aux petites joies.
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Ce roman fait suite à La papeterie Tsubaki, paru en France en 2018, mais il peut parfaitement se lire sans avoir eu connaissance du précédent.

Nous retrouvons Hatoko, dire « poppo », l'écrivain public, qui reçoit dans sa papeterie ceux qui ont besoin que l'on écrive pour eux, que ce soit à cause de leur manque d'inspiration, du caractère particulier de leur demande ou de leur écriture déplorable. Toutefois, dans ce livre, les clients de la papeterie passent au second plan, s'effaçant quelque peu devant la vie privée de Hatoko, qui vient de se marier avec un veuf qui a une adorable petite fille, « QP », et tient un restaurant.

La vie quotidienne à Kamakura, petite station balnéaire située à 50 km au sud de Tokyo, s'écoule tranquillement au rythme des saisons. Les personnages que l'on retrouve (ou découvre) sont ceux du Japon moderne : souvent âgés, respectueux des traditions, amoureux de leur pays, avec quelquefois un jardin secret. « Poppo » découvre son rôle de belle-mère et d'épouse, rencontre sa belle famille, haute en couleur, et tente de faire le bien et de répandre le bonheur autour d'elle.

On prend plaisir à cette évocation de la vie quotidienne, rythmée par les floraisons successives, les fêtes et les temples, et où la nourriture japonaise tient une grande place (Ogawa Ito ayant écrit plusieurs livres de cuisine, elle maîtrise le sujet, et a choisi comme titres de ses chapitres des noms de recettes).

Les lettres rédigées par Poppo sont reproduites (en japonais), donnant une certaine beauté graphique au livre. On en apprend aussi sur les bases de la calligraphie en suivant les apprentissages de la petite QP, qui rentre à l'école.
La jolie carte de Kamakura, en première page, est une invitation aux gourmands en même temps qu'un repère pratique pour suivre les pérégrinations de notre écrivain public et de sa famille.

Il faut saluer le travail d'adaptation (une traduction du japonais étant presque une nouvelle écriture) de Myriam Dartois-Ako, qui outre Ito Ogawa traduit aussi Miyuki Miyabe (Le Diable chuchotait) et Durian Sukekawa (Les Délices de Tokyo). Il ne doit pas être facile de rendre en français certains termes de cuisine ou de botanique, sans parler du double sens et des onomatopées fréquentes dans les textes japonais, et utilisés dans les romans de Ito Ogawa ! Les efforts de la traductrice portent leurs fruits, car on suit avec plaisir les aventures des habitants de Kamakura et l'édification par Poppo de cette « république du bonheur » qu'elle souhaite construire et habiter avec les siens.

Le livre, broché, avec couverture pelliculée, compte 282 pages, au format 13 x 20 cm, et a été imprimé en Espagne. L'impression et l'espacement des lignes rendent la lecture agréable.

À noter : Myriam Dartois-Ako a fondé un site internet, nouvelles du Japon (https://nouvellesdujapon.com/categorie/nouvelles/) qui permet de lire gratuitement des nouvelles d'auteurs japonais contemporains et classiques traduites par les membres de cette association au service des lettres nipponnes. Une initiative qui mérite d'être saluée ! On y retrouve un nouveau texte tous les 15 du mois, et le 5 et le 25 la suite des longs récits (feuilletons) en cours…
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