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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
"L'écriture n'est pas qu'une question superficielle de beauté ou de laideur, ce qui compte, c'est le coeur qu'on y met. de la même façon que le sang coule dans les veines, si l'écriture exprime sincèrement nos intentions, le destinataire le sent. J'en suis convaincue."
Une fois la papeterie Tsubaki terminée, je me suis tout de suite plongée dans la République du bonheur pour retrouver Poppo, QP et Mitsurô. Hatoko est désormais mariée à Mitsurô et élève avec joie la petite QP. Nous les suivons dans la construction de leur nouvelle famille recomposée. Ils devront continuer à vivre avec leurs proches disparus sans jamais les oublier.
Une fois encore nous nous laissons porter par la délicatesse de la plume d'Ito Ogawa. Tous nos sens sont éveillés grâce aux descriptions des paysages, de la nourriture japonaise ou encore du choix des matériaux choisis par Hatoko pour écrire les missives commandées par ses clients. Nous y retrouvons également en toile de fond la thématique du deuil. La République du bonheur est une invitation au partage.
A travers ce roman, l'auteure nous livre sa recette du bonheur, chérir l'instant présent et composer le présent avec les cicatrices du passé.

Et si le bonheur résidait dans les petits plaisirs quotidiens ?

"Parce que la vie, n'est pas une question de longueur, mais de qualité. Il ne s'agit pas de comparer avec le voisin pour savoir si on est heureux ou malheureux, mais d'avoir conscience de son propre bonheur."
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Je suis retournée avec grand plaisir à Kamakura auprès d'Hatoko le temps d'une lecture. Nous retrouvons cette atmosphère si particulière, cet endroit où le temps coule lentement au gré des saisons et ces bonheurs simples du quotidien.
La vie de notre écrivain public a connu quelques changements puisqu'ici elle découvre les joies du bonheur familial. C'est avec beaucoup de douceur mais aussi d'appréhension qu'elle entame cette vie à trois et noue des liens puissants avec son mari et sa belle-fille. J'ai été très touchée par ses interrogations, par ses doutes et par les moments précieux partagés avec QP. Hatoko ressent un amour très fort pour la petite fille qui lui offre la possibilité de connaître le bonheur familial dont elle a cruellement manqué dans sa jeunesse.
Les questions soulevées concernant le deuil, ainsi que la mémoire sont très intéressantes et la vision que peut en a avoir Hatoko est sage et réfléchie.
Tout comme "La papeterie Tsubaki", le texte est agrémenté de lettres manuscrites en japonais qui font du livre un très bel objet.
Lecture donc qui nous met du baume au coeur !
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Retour à Kamakura, auprès d'Hatoko, propriétaire de la papeterie où elle exerce aussi la profession d'écrivain public, et qui est désormais marié à Mitsurô...

Toujours beaucoup de douceur, de bienveillance et même de sérénité dans cette suite de "La papeterie Tsubaki". le récit m'a semblé en revanche moins centré sur la clientèle d'Hatoko, mais plus sur sa vie personnelle (son mariage, ses projets, ses questionnements sur la vie de couple et la maternité, ses rapports avec la fille de Mitsurô...).

Outre un savoureux voyage culinaire, ce roman permet également de s'immerger pleinement dans la culture japonaise... soit un très bon moyen de s'évader dans le contexte actuel !

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Retour à Kamakura.

Hatoko s'est marié avec Mitsuro et est désormais la nouvelle mère de QP. En parallèle, elle continue à exercer sa profession d'écrivain public au sein de la papeterie Tsubaki.

Quel bonheur de retrouver Hatoko ! J'ai retrouvé dans cette suite tout ce qui faisait le charme de "La papeterie Tsubaki", la vie douce, les clients d'Hatoko et la rédaction de lettres pour ceux-ci. Toutefois le mariage de Hatoko va illuminer son quotidien. Ainsi, l'autrice va concentrer certains passages sur leur relation. de plus, la cuisine prend également une grande part dans cette suite.

J'aime toujours autant voir le soin que prend Hatoko à choisir son papier à lettre et sa plume pour écrire les lettres qu'on lui commande. J'ai aussi aimé voir l'évolution de Hatoko et son rapport plus apaisé envers l'Ainée, et à la vie en général. Néanmoins, je met un léger bémol sur sa relation avec Mitsuro. En effet, je trouve qu'Ito Ogawa insiste trop sur le rapport avec sa défunte épouse. de plus, je trouve que les réactions d'Hatoko face à celle-ci ne sont que peu réalistes. Elle accueille le souvenir de Miyuki à bras ouvert et la considère comme étant de sa famille. J'ai clairement eu du mal avec ces passages. Il m'aurait semblé plus logique qu'elle ait des réserves au départ.

Au final, j'ai beaucoup aimé cette suite qui reprend tout les éléments qui m'avait plu dans "La papeterie Tsubaki". Mais je garde une petite réserve sur la manière dont est traitée la relation Hatoko - Mitsuro.
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J'ai lu ce livre en même temps qu'un thriller, ce qui m'arrive assez rarement ! C'est peut-être pour ça que je l'ai autant apprécié, pour sa différence de rythme, d'ambiance, ... Sinon, je l'aurais peut-être trouvé un peu trop lent, un peu trop doux. Mais là, non, il m'a semblé comme un moment suspendu, une parenthèse dans la course de nos vies, un aparté dans le bruit incessant du quotidien volé au temps, ... voilà finalement comme je définirais ce livre.

J'ai rapidement deviné qu'il s'agissait là de la suite ou plutôt de la continuité d'un autre roman, non lu pour ma part, mais je n'y ai pas trouvé de véritable gêne. Il m'a peut-être juste manqué une introduction à l'histoire ou quelques références mais rien qui ait gâché ma lecture ! Ce livre nous entraîne donc dans la vie et le quotidien de Hatoko, écrivain public, qui vient de fonder une famille en épousant Mitsuro et en accueillant la fille de son mari. Au gré des clients qui défilent dans sa papeterie et lui demande un courrier, au gré des semaines et de sa découverte de la vie de femme et de mère, Hatoko nous partage les soucis et questionnements de la vie, du quotidien, fait de moments de bonheur, de doute, d'apprentissage, de tristesse parfois.

Un roman tout doux qui se lit facilement et nous montre que le bonheur se cache parfois dans des choses toutes simples et nécessite juste un peu de courage et d'honnêteté !
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C'est par un commentaire de @LePamplemousse sur un avis de "La papeterie Tsubaki" que j'ai découvert qu'une suite avait été ajoutée à ce roman.

J'avais beaucoup apprécié La papeterie, alors, je me suis fait un plaisir de lire cette suite. Mes souvenirs étaient un peu rouillés mais j'ai apprécié malgré tout retrouver Popo qui est désormais mariée.

J'ai aimé retrouver cette ambiance calme, la petite papeterie. J'ai simplement eu l'impression qu'il y avait moins de description de son travail d'écriture : le choix du papier, du stylo de l'encre, ce qui m'avait fasciné dans La papeterie. Pourtant, on retrouve plusieurs lettres et leur reproduction en japonais. Mais peut-être que l'effet de surprise du premier tome, s'était estompé ici.

On retrouve les personnages croisés dans le roman précédent (Madame Barbara, le Baron etc...) et puis bien sûr PQ et Mitsurô.
Le mariage en lui-même est à peine évoqué. D'ailleurs, on se rend compte qu'elle connait très peu de choses sur son mari.

Un roman tout doux, qui nous permet de nous plonger dans le Japon et sa culture, ses traditions, sa gastronomie ! Je ne suis pas une gourmande, mais, j'aurais aimé pouvoir goûter à la plupart des plats évoqués !

Si vous avez aimé La papeterie Tsubaki, vous devriez donc aimer sa suite !
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Ma chère Hatoko ou dois-je dire Me Morikage.
Ton billet en forme d'avion s'est déposé sur le rebord de ma fenêtre, Quel plaisir d'apprendre que tu t'étais mariée. Comme tu le souhaites, je t'adresse tous mes sincères voeux.
J'ai été enchanté d'apprendre que tu avais rencontré quelqu'un, ce  Mitsurô me semble être quelqu'un de bien et sa petite QP, pleine de pétulance, devrait enchanter ta vie. Il n'a pas toujours évident de refaire un bout de chemin lorsque l'on a perdu à jamais quelqu'un. Mais la vie est ainsi faite.
Ta dernière missive remonte à quelques années, et je suis pleinement satisfait de voir comment tu as réussi à évoluer depuis la disparition de ta grand-mère qui tenait beaucoup à toi sous son air froid et revêche. D'ailleurs, j'ai cru comprendre que ta mère tentait de reprendre contact avec toi. Je ne sais pas trop quoi te dire. Libre à toi de faire le meilleur choix. Mais n'oublie pas que le bonheur est dans les choses simples, mais tu le sais déjà.
Au fond de nous, Hatoko, je suis très content que tu te sois mariée et que tu aies trouvé ta place dans un foyer aimant. Les doutes dont tu m'as fait part son pour moi légion et pour être heureux, il faut souvent oublier ce qui a été. Sois comme QP qui semble vraiment beaucoup t'aimer et je pense qu'un jour, elle aura le petit frère ou la petite soeur tant attendue.
Entretiens-tu toujours ton camélias ? Et comment va le Baron ?
J'espère pouvoir me rendre, un jour, à Kamakura afin de te faire un petit coucou à ta papeterie et manger au restaurant de ton époux. Peut-être pourrons-nous ensuite faire un arrêt au temple.
J'espère que mon billet en forme de grue arrivera jusqu'à toi et j'espère te relire un jour.
Minotoni
Docteur Veggie
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« Parfois la vie change en un clin d'oeil ».
Nous sommes de retour dans l'univers de la papeterie Tsubaki et de ses personnages.
Hatoko Amemiya, petite fille élevée par l'Aînée après l'abandon de sa mère, vient de se marier avec Mitsurô Morikage et devient la maman de la petite QP, bientôt 6 ans.

Chacun des deux époux va apprendre à se découvrir, lui gardant son café, elle sa papeterie. Hatoko va progressivement découvrir le rôle de maman et les liens familiaux apaisés tout en continuant de pratiquer l'art de la calligraphie pour les autres :
Takahiko, 12 ans, un jeune garçon aveugle voulant écrire pour la fête des mères; Yôko veuve en colère contre son mari voulant imaginer recevoir une lettre d'excuses de ce dernier; une sorte de Cléopatre nippone voulant une lettre re répudiation pour son mari alcoolique; ledit mari voulant apporter une réponse à cette lettre; madame Bernard-l'hermite voulant envoyer une lettre d'amour; des cartes funéraires pour la mort d'un bébé…

Chacun avec ses chagrins, ses fardeaux va venir chercher un peu de réconfort dans cette papeterie ou le thé accueille toujours son visiteur.

Puis un jour survient Lady Baba, cette mère disparue, sorte de veille harpie excentrique. Mélange de colère et de peur pour Hatoko qui avait tenté d'effacer cette partie de sa vie…
Mais face à tous ces changements, le temps n'est-il pas venu pour Hatoko d'écrire pour elle, de se libérer de ses doutes, d'exprimer son bonheur?

Comme dans le T1, douceur et profondeur sont au rdv. le style très descriptif sans pour autant manquer de musicalité nous transporte dans l'univers dépaysant d'un Japon avec une part belle faite à la cuisine de ce pays.

Les personnages sont attachants.
Pour moi un tome 2 plus abouti, plus équilibré, à savourer comme une friandise que l'on prend le temps de déguster.
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Enfin la suite de la Papeterie Tsubaki !

Mais était-ce nécessaire ? Même ambiance, même lenteur, mêmes descriptions. J'ai adoré le premier livre. Je suis plus mitigé pour celui-ci. Un peu trop feel-good à mon goût.

Attention, je préfère de loin cette délicatesse, ce respect, ce bonheur à d'autres livres japonais qui décrivent la vraie vie, plutôt noire ou maussade.

Ah, la calligraphie, tout un art !
Tout est dans la bienveillance, la résilience, les traditions.
De belles descriptions au fil des saisons.
La nourriture, évidemment – le nom d'un plat pour le titre d'un chapitre.

Un beau livre pour retrouver le calme dans sa tête.
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Un roman tendre et doux. Pas de grandes surprises, juste la vie qui s'écoule avec ses tristesses et sa résilience. Voilà une suite au roman La libraire Tsubaki avec son écrivaine public, ces gens qui n'ont pas de mots et qui viennent la rencontrer dans l'intimité de sa librairie. C'est une oeuvre presque sans histoire, mais ça fait du bien de temps en temps de se confronter au bonheur et à un quotidien simple et généreux.
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