Le petit joueur d'échecs

Petite plongée dans l'univers si particulier des échecs, avec ce jeune personnage qui, à l'instar de Peter Pan, ne veut pas grandir.
Il se cache sous une table d'échecs, comme pour se faire oublier de ce monde, malgré son talent assez exceptionnel pour ce jeu qui ne laisse aucune place au hasard.
Histoire particulièrement touchante, bien écrit (plutôt, bien traduit ;) ).
À découvrir, que l'on soit ou non joueur d'échecs.

Quel torture a été pour moi de fermer ce livre, d'abandonner cette lecture... Je me suis plongé dedans d'un coup, dès la première phrase, dès le résumé à vrai dire. Une histoire fantastique, résumant parfaitement le qutidien d'un enfant handicaper, passioné par un jeu auquel il ne savait pas jouer. D'ailleurs, que vous soyez un expert en echecs, un débutants, ou même un ignorant (excusez moi du mot) cela importe peut ! J'ai même appris à jouer, moi-même avec ce livre. La fin, que je ne dévoilerait pas est extrêment surprenant et... Je m'arrête ici pour ne pas être tentée de tout dévoiler.... L'écriture est lagnifique, l'histoire est... Wow ! J'aime énormément cette manière de raconter les choses, eet surtout de décrire. En quelques lignes, l'auteur a peut nous faire une description de son personnage, mais ce qui est le plus surprenant c'est qu'au fur et à mesure où l'on avance dans le livre, on en apprends plus. Un livre exrêment touchant qui m'a fait pleurer à plusieurs reprise, l'auteur est un maitre des émotions et je le salue. Je conseille vivement la lecture de ce livre, que je considère comme un chef-d'oeuvre des romans romantiques.

Mon premier roman de Yôko Ogawa et je ne suis pas déçue. J'ai déjà commencé à acheter plusieurs de ses romans sans lire les résumés...c'est pour vous dire si cela m'a plu.

Le petit joueur d'échecs m'a vraiment touchée. Malgré le fait de rester confiné dans des espaces petits et étroits, il parvient à voyager à travers son échiquier et les personnes rencontrées. Les descriptions psychologiques découlant du jeu des joueurs sont vraiment fascinantes.

J'ai particulièrement aimé le message de l'auteur durant toute son histoire : les personnes qui nous apportent quelque chose, qui nous touchent au plus profond de nous-mêmes, à leur disparition, laissent des traces, restent à nos côtés et nous guident au quotidien. Avec sa tendresse et sa poésie, l'auteur nous émeut.

Dans le même registre d'émotions, la volonté du petit joueur d'échecs de ne pas vouloir grandir pour pouvoir continuer à rester sous sa table d'échecs est très touchante. Il peut ainsi rester dans sa zone de confort.

L'auteur excelle dans le registre du drame et du poignant avec ce roman !
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Ce livre est un roman initiatique. Nous suivons l'évolution du jeune garçon à travers les échecs et comment ce jeu le fait grandir, accepter les malheurs et avancer dans la vie. C'est également un livre très poétique. Pas besoin de savoir jouer aux échecs pour pouvoir lire ce roman. D'abord car le jeu est expliqué au début du livre en même temps qu'il est expliqué au petit joueur d'échecs et ensuite parce que les parties ne sont pas retranscrites à la lettre. Elle sont sublimées par le ressenti du petit joueur ou de son adversaire. Et c'est là que la poésie opère. le fou, le cavalier ou le roi ne sont plus de simples pions du jeu. Pour les déplacer il faut ressentir ce qui est le mieux pour eux. Ainsi, le caractère et la personnalité de chaque joueur peut se lire dans sa façon de jouer. Ces passages descriptifs ne sont du coup, pas du tout ennuyeux, au contraire !
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Le style est beau et poétique, malheureusement pour moi ce livre s'arrête là. Je n'ai pas été passionnée par l'histoire de ce petit joueur d'échecs, j'ai eu bien du mal à aller jusqu'au bout d'ailleurs. le début était pourtant prometteur et m'a passionnée mais j'ai trouvé qu'après la disparition du professeur l'histoire n'a fait que tourner en rond et s'est trop centrée sur le jeu. le souffle du début est retombé.
Déçue de ne pas avoir accroché, je compte bien, par curiosité, me lancer dans d'autres romans de Yôko Ogawa car au delà de l'histoire, j'ai aimé le style et l'originalité.
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C'est l'histoire d'une rencontre. D'un côté, un ancien chauffeur d'autobus mis à la retraite pour cause d'obésité. Il a aménagé un bus en un appartement extraordinaire où il vit avec son chat noir et blanc, Pion. de l'autre, un jeune garçon solitaire au physique particulier.
De cette rencontre naîtra une très belle amitié ponctuée de douceurs sucrées et de parties d'échecs.
Ici encore Yoko Ogawa arrive à créer une atmosphère enchanteresse qui séduit d'emblée. Avec ses personnages attachants, drôles et fragiles, elle nous charme par ses talents de conteuse. On plonge avec bonheur dans son univers poétique où l'on croise, entre autre, un éléphant vivant sur un toit d'immeuble, une mystérieuse société de joueurs d'échecs.
Un conte où la magie opère dès les premières lignes.

Parce qu'il a su que l'éléphante Indira, devenue trop grande et trop grosse était morte sur le toit du grand magasin où on l'avait amenée petite, parce qu'il a vu son maître d'échecs mourir d'une crise cardiaque en pesant plus de deux cent kilos, un petit garçon décide de ne plus grandir; c'est un drame de grandir, alors il gardera sa taille de onze ans. Il était né les lèvres scellées; il fallut les ouvrir et greffer un peu de peau d'une jambe; des poils de jambe poussèrent sur ses lèvres et il proposait un aspect bien étonnant à ceux qui le regardaient. le maître lui avait appris, à partir de ses sept ans, que le jeu d'échecs ne se pratique pas dans le but de faire de l'argent; c'est une magnifique mélodie, la plus pure, qui s'interprète à deux, le joueur et son adversaire. le petit garçon avait pris l'habitude de jouer en se plaçant sous la table; de là, il lui paraissait qu'il "voyait" mieux l'échiquier et la partie en cours. Vers l'âge de quinze ans, il est engagé pour jouer à l'intérieur d'une poupée automate dans le sous-sol d'un grand hotel; ainsi caché comme à son habitude, il ne fait plus qu'un avec la poupée " Little Alekhine" et joue merveilleusement. Plus tard, il travaille dans une maison de retraite pour vieillards joueurs d'échecs, toujours caché dans l'automate. Ce livre d'une grande beauté poétique raconte une vie discrète d'un personnage hors du commun; une merveilleuse histoire qui ne se laissera pas oublier.
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Encore un roman étrange de Yôko Ogawa, qui en surprendra plus d'un(e), très certainement. Dans le monde très fermé des échecs, un très jeune garçon va révéler toute l'ampleur de ses talents, grâce à un apprentissage auprès d'un maître vivant enfermé dans un vieil autobus, dont il ne peut plus guère sortir en raison de sa corpulence. Par contraste notre héros va se faire le plus petit possible pour jouer, non pas assis en face de l'échiquier, mais par-dessous, suivant à l'oreille le déplacement des pièces. Cette méthode originale va l'amener à s'intégrer à un automate qui fera la joie des "vrais" joueurs d'échec, y compris le champion international en titre. le merveilleux fait partie intégrante de l'art de l'auteure, et mérite d'être savouré comme il se doit. Mais ici la référence permanente aux mille et une subtilités du jeu d'échecs fait que l'on se sent totalement exclu dès lors qu'on ne fait pas partie des adeptes de ce jeu millénaire rassemblant chaque année des millions de personnes autour des fameux carrés de 64 cases noires et blanches. Dommage…

Tout se résume dans cette phrase qu'on trouve plusieurs fois dans ce roman « Grandir, c'est un drame ». Cette histoire est celle de la différence : celle du petit joueur d'échec, né avec les lèvres soudées et qui, opéré et greffé, voit un duvet pousser sur ses lèvres, ce qui lui occasionne moqueries et mise à l'écart par les enfants de son âge. Celle de son mentor, un obèse, grand pâtissier, qui lui apprend les échecs au cours de parties mémorables à bord d'un bus qui lui sert de logement. Celle des personnages qui le hantent : un éléphant situé sur une terrasse d'un grand magasin, trop lourd pour être descendu par l'ascenseur et condamné à y passer sa vie. Celle d'une petite fille de son quartier qui a disparu et qui serait restée coincée entre les murs d'un immeuble voisin. Tous ces éléments qui nous amènent vers la vérité qu'il assène : grandir -grossir- c'est un drame. C'est tellement vrai qu'à la mort de son mentor, le petit joueur d'échecs cesse de grandir, notamment pour pouvoir continuer de tenir dans le petit espace situé sous la table d'échecs d'où il joue à l'aveugle. Cette situation particulière donne des idées à ceux qui veulent exploiter son talent. Il devient ainsi la « tête pensante » d'un automate « Little Alekhine » permettant de jouer aux échecs. de longs passages racontent ces parties, mais toujours avec beaucoup de poésie. J'ai aimé ce roman, notamment la première partie, où on voit se développer le talent du petit joueur d'échec. C'est une belle personne qu'on a envie d'aimer.

Grandir n'est pas si triste, ce qui compte c'est ce que son mentor lui a répété tout au long de son apprentissage « Ne te précipite pas, mon garçon ! ».
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Plein de sensibilité et de poésie. A lire absolument.