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sur 397 notes
Ici, cela ne prends pas... Deux problèmes majeur : l'auteur est ici en narration à la troisième personne ce qui n'est pas son style de prédilection et cela se sent à la platitude de la narration. Second problème, le manque de tension dramatique et et de direction a l'histoire ; on s'ennuie rapidement et le récit ne semble pas avoir de sens ni de propos.
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En inspirant de l'histoire de l'automate de Kempelen ,Ogawa intègre le jeu d'échec à son propre univers poétique ; loin des métaphores guerrières habituelle elle en montre la qualité essentiellement poétique ,non pas l'affrontement de deux ego mais la collaboration de deux esprit pour accomplir une oeuvre de beauté. J'y ai retrouvé le souvenir d'une de mes vies antérieures où la passion des échecs transformait le monde autour de moi en échiquier , je me revois aux petites heures de la nuit roquant avec un pote sur le cours Mirabeau… Merci Mme Ogawa.
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Un petit garçon solitaire fait la connaissance d'un homme obèse coincé dans un autobus aménagé. de cette rencontre inattendue naîtra une belle histoire d'amitié nourrie par une passion commune pour les échecs.
Comme à son habitude, Yôko Ogawa nous offre un merveilleux conte d'une grande douceur emprunt d'une sensibilité à fleur de peau.
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Il y a dans chacun des ouvrages de Yoko Ogawa une magie émanant de ses histoires, ses personnages souvent marqués par la vie trouvent qui dans un quotidien qui dans une idée, une routine, une relation presque amicale un baume pour soigner ses peurs et ses blessures.
Le petit joueur d' échec est une histoire que j' ai trouvé tout simplement magique. Sous la plume de Yoko Ogawa les échecs prennent vie que l' on soit initié ou non, passionné ou non ce roman proche du conte mêlant symboles et réalité est empreint à chacune de ses pages d' une humanité débordante .
Une des meilleures lectures que j' ai eu l' occasion découvrir.
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la belle et poétique histoire d'un jeune prodige des échecs qui ne joue que caché sous la table et devient l'âme d'un automate que tout le monde veut affronter tant son jeu est beau.
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Il y a cette éléphante offerte bébé á l'amusement des clients sur le toit d'un grand magasin de Tokio et qu'on fut incapable de descendre tant elle avait grandi. Elle y resta trente-sept ans. Il y a ce maitre d'échec qui habite un autobus aménagé où il grossit, grossit au point qu'á sa mort, incapable de sortir son corps, on dut découper l'autobus et user d'une grue. Il y a l'ombre d'un amour et l'ombre d'une mère. Il y a surtout ce petit garçon né les lèvres soudées, champion d'échec clandestin, protégé des vieillards et des ombres et qui ne grandira jamais.
Dans « le maitre de Go » Yasunari Kawabata nous racontait l'histoire d'un vieux maitre défait par un jeune prodige. le Japon contemporain prenait le dessus sur le Japon traditionnel. Dans ce livre-ci un jeune prodige ne trouve pas sa place dans le japon moderne. Au delà de cette réflexion sur son pays, Yôko Ogawa nous offre un conte universel, merveilleux et réaliste, douloureux et tendre. Alors laissons-nous aller á ce délicieux récit, lisons le et puis racontons le à un enfant qui s'endort.
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Je ce sors de ce roman un peu mitigée. Il y a des chapitres que j'ai trouvés fort beaux, des personnages que j'ai bien aimés (notamment le "maître" ou le grand-père) mais je me suis demandé pourquoi le personnage principal devait être aussi compliqué, physiquement, dans son histoire et dans son caractère.
Et finalement, même si les échecs sont au centre du roman, je trouve que l'on n'arrive pas à sentir véritablement la "profondeur de l'océan" maintes fois répétée ou la "poésie du jeu", si souvent vantée. Peut-être que le jeu se retrouve empêtré dans les rituels maniaques compliqués (et quasiment autodestructeurs) du petit joueur. Il n'y a que l'image de l'éléphant traversant l'échiquier qui m'a paru donner un peu de relief aux parties.
Autant, dans "la formule préférée du professeur", l'auteure avait réussi à m'intéresser aux mathématiques et au base-ball, autant dans ce roman, ça n'a pas fonctionné. Et pourtant, le sujet m'intéresse.
La dernière partie m'a réconciliée avec le roman, à l'exception de la toute fin, dont je ne dirai rien et qui m'a fait penser à une astuce scénaristique assez classique dans les j-dramas. Ce n'était sans doute pas indispensable d'y recourir.
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Je n'ai pas apprécié cette lecture pourtant bien écrite et poétique. Les personnages m'ont dérangé dans leur excès, les poils dans les lèvres, j'ai ressenti plutôt la gêne que de l'émotion... L'histoire après le professeur tourne court, je me suis ennuyée. Et même, si j'aime les échecs cela n'a pas suffi, je n'y ai pas trouvé de sens.
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Vous entrez dans l'univers du petit joueur d'échec comme lui entre dans l'automate. C''est une très belle histoire, vous ne verrez plus un jeux d'échec de la même façon après avoir lu ce livre.
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Le héros de cette histoire est petit, il a onze ans pour toujours, il est curieux mais il est surtout un extraordinaire joueur d’échecs.
Au commencement du récit, notre petit garçon est orphelin, élevé par ses grands-parents avec son petit frère. Il a souffert d’une bizarrerie génétique : ses deux lèvres, soudées à la naissance, ont dû être opérées et réparées par une greffe de peau prélevée sur sa jambe, qui va par la suite lui donner du fil à retordre par sa pilosité imprévue.
Mélancolique, cet enfant rêve à deux figures légendaires : le souvenir d’une éléphante, Indira, suspendue sur la terrasse d’un grand magasin, mais qui avait tellement grossi qu’elle n’a jamais pu en redescendre, et une petite fille, Miira, dont la légende dit qu’elle s’est retrouvée par malchance emmurée entre deux cloisons dans un minuscule interstice sans jamais pouvoir en ressortir.

Comme dans une fable, notre jeune héros va pénétrer un univers qui va lui permettre de vivre au quotidien avec les deux présences féminines, Indira et Miira, qui l’habitent depuis la mort de sa mère.
Attentif à tout ce qui se passe à la piscine où vont nager les enfants, il découvre un matin un cadavre flottant à la surface de l’eau claire. On apprend alors que l’homme était conducteur de bus, vivant dans un foyer non loin de la piscine. C’est notre jeune garçon qui va porter la nouvelle, et faire à cette occasion une rencontre qui va bouleverser sa vie : le gardien du foyer, vivant à l’abri dans un bus désaffecté, se livre à un curieux exercice sur des cases noires et blanches alignées en carré de huit sur huit …

Comme dans un roman initiatique, ce jeune garçon va être formé au maniement des pièces par ce Maître, expert dans l’art des échecs. Le maître a en effet deux passions dans la vie : les desserts – ce qui va le conduire à devenir obèse et à ne plus pouvoir sortir du bus qu’il habite – et les échecs. Mais très vite le petit garçon va prendre l’habitude de jouer non pas en face de son Maître attitré, mais sous l’échiquier, dans ce lieu clos et sombre d’où il peut entendre le bruit des déplacements des pièces et imaginer la personnalité de celui qui devrait lui faire face.
Cette extravagance va lui fermer les portes du très sélect Pacific Chess Club. Ses portes officielles tout du moins, parce que les portes officieuses du mystérieux sous-sol et de son Club du Fond des mers, elles, lui seront destinées, dès qu’il trouvera un mécanisme propre à le dissimuler à la vue de tous : un automate dans lequel le petit joueur d’échec va se faufiler au péril de ses articulations, et à travers lequel il va pouvoir déployer toute la sensibilité de son jeu subtil et gagner son titre de gloire de « Little Alekhine », en hommage au Prince des échecs Alekhine qui concevait ce jeu comme un art et toute partie comme le plus beau des poèmes. Miira (réincarnée ?) sera là sa partenaire attitrée, toujours accompagnée d’une colombe sur l’épaule. Indira sera là aussi, sous la forme du fou.

On retrouve ici tous les thèmes favoris de Yoko Ogawa, déployés de façon plus approfondie que dans ses autres récits : l’univers de la piscine, omniprésent, la relation entre un vieillard et un enfant avec le thème de la transmission, mais aussi la question du corps, déformé, obèse ou rapetissé au travers des figures masculines et féminines.
« Grandir est un drame » répète souvent l’enfant qui refuse de grandir à partir de onze ans.
Le thème de la perte y est également bien présent puisqu’à chaque fois que le petit joueur d’échec trouve une figure positive, celle-ci se retire et provoque un nouveau déséquilibre qui l’entraîne à nouveau à poursuivre son chemin.

Yoko Ogawa file la métaphore comme pas deux : elle possède un univers mental bien à elle, un peu comme Murakami, son compatriote, dans ses premiers livres. Les échecs lui donnent ici l’occasion de dérouler son fil : que ce soit sur la blancheur (celle de la peau du maître ou de ses pâtisseries ou de la colombe de Miira) ou sur le thème de l’océan : l’apprentissage des échecs est comparable à une étendue d’eau dans laquelle il conviendrait de s’enfoncer toujours plus loin, comme un plongeur en apnée, pour y trouver le calme et la beauté qui sied non pas à la déroute de l’adversaire, mais bien plutôt pour composer avec l’autre un poème qui englobe la façon dont joue le partenaire et tisser ainsi une symphonie en toute majesté. Symphonie dont on pourra tirer une transcription écrite, seule trace de ce moment éphémère capturé par Miira réincarnée, dont il ne restera plus rien si ce n’est le souvenir dans la mémoire de « Little Alekhine ».

Transcrire, laisser une trace, pénétrer dans l’esprit de son partenaire : ne peut-on pas y voir également une métaphore de la littérature et de la possibilité pour le lecteur d’entrer dans l’univers de son auteur ?

Quoi qu’il en soit, le petit joueur d’échecs est un conte initiatique, à la frange du fantastique, mais surtout un petit bijou que nous a composé une Yoko Ogawa en totale maîtrise de son art littéraire.

Lien : https://www.biblioblog.fr/po..
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