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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Voilà deux nouvelles plus dérangeantes que ce que j'ai déjà lu chez Yoko Ogawa mais son oeuvre est étendue et je n'en suis qu'au début de mon exploration:

Dans Une parfaite chambre de malade, l'histoire est racontée par une jeune femme qui accompagne son frère cadet pendant l' hospitalisation de celui-ci pour une leucémie dont il mourra rapidement.

Ce sont , d'une part les sentiments que la jeune femme développe pour ce jeune frère avec lequel elle n'avait pas eu de relations proches et qui se rapprochent d'un émoi amoureux, avec également sa façon de se protéger contre la progression du mal, en particulier les rites qui s'instituent autour du malade, comme la grappe de raisin qu'il lui faut trouver chaque jour , tel un talisman contre l'évolution de la maladie

D'autre part et je dirais surtout, le malaise que ressent la narratrice dans cette chambre aseptisée vis à vis de la nourriture et tout ce qui s'en approche: une vie "stérilisée "avec ce dégoût de ce qui peut venir souiller le corps, comme si la vie se résumait à une entité imperméable à l'extérieur.

Une façon peut-être de refuser la mort , une anorexie du deuil à venir...

Dans la deuxième nouvelle, La désintégration du papillon, c'est la relation avec la vieillesse et la démence .

Les reproches que la jeune femme se fait lorsqu'elle laisse la grand-mère qui l'a élevée dans un institut spécialisé entrainent peu à peu un déséquilibre de l'état psychologique de la narratrice virant rapidement au délire et au déni de la réalité comme si les deux femmes, la vieille et la jeune étaient reliées chacune à un bout d'un même cordon et que la mort qui s'approche et raccourcit le fil d'un coté , effilochait aussi le fil à l'autre extrémité ...

Deux nouvelles qui laissent une sensation de malaise...
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Travaillant dans le milieu hospitalier, je suis assurément touchée par ces deux nouvelles de Yoko Ogawa : elle y traite des sujets difficiles comme la mort, la fin de vie, la vieillesse, la solitude.
Dans la première nouvelle, une jeune femme est confrontée à la maladie grave et subite de son jeune frère. Il est hospitalisé durant de longs mois, et sa soeur l'accompagnera dans sa dramatique évolution, dans une chambre dépourvue de toute humanité. La jeune femme trouvera un peu de réconfort auprès d'un jeune médecin pour pouvoir affronter l'inéluctable. Ce tête à tête oppressant est en même temps, un moment de grâce intime et poignant. Ces derniers moments passés ensemble, où les émotions ne sont pas exprimées par la parole mais par de menues attentions, sont d'une justesse bouleversantes. L'évolution et les conséquences de la maladie sont parfois décrites très crument mais les sentiments et les émotions sont discrets, tout en retenu. Un vrai bijou.
Dans la seconde nouvelle, une jeune femme est amenée à placer en institution sa grand-mère, totalement dépendante. Très bouleversée et perturbée par cette décision, elle plonge peu à peu dans un monde entre le réel et l'irréel. J'ai eu beaucoup plus de mal à accrocher à ce récit bien trop fantastique pour moi : son questionnement métaphysique du personnage principal sur la perte et la mort est bien trop abstrait, trop imagé pour ma compréhension.
Yoko Ogawa a un style bien particulier, mêlant subtilité et réalisme, douceur et cruauté. Ces deux nouvelles sont originales et traitent de sujets complexes avec délicatesse et justesse. Avec pudeur, l'auteur sait évoquer les émotions et les ressentis les plus intimes.
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Ayant décidé depuis cet été de m'intéresser davantage à la littérature asiatique et plus particulièrement japonaise, j'ai commencé avec quelques petites oeuvres. J'ai donc découvert le style et l'écriture de Yoko Ogawa avec ses deux petites nouvelles écrites en 1989. Que dire si ce n'est que j'ai été quelque peu déroutée ?
Cet ouvrage comporte deux nouvelles. La première est Une parfaite chambre de malade qui nous fait suivre le quotidien d'une jeune femme dont le frère est très malade. Devant passer les derniers mois de sa vie à l'hôpital, le jeune homme va voir sa soeur réorganiser complètement sa vie afin d'être auprès de lui chaque instant. Dans la seconde, La désagrégation du papillon, nous suivons à nouveau le quotidien d'une jeune femme dont la grand-mère est malade.

Il s'agit ici de se laisser dériver au gré des pensées des protagonistes. L'auteur aborde des thèmes sensibles : la maladie, la vieillesse, la mort mais aussi la vie et l'amour. Comment faire face au quotidien à la maladie d'un proche ? Comment continuer à vivre quand les êtres aimés sont partis pour toujours ou s'apprêtent à partir ? Chacun des personnages de ces nouvelles va être confronté à ces situations, l'une avec un frère encore jeune, qui n'aura guère le temps de profiter davantage de la vie et l'autre, avec une grand-mère qui s'éloigne jour après jour de la réalité. La souffrance de ces malades et surtout celle de leurs proches qui les soutiennent dans leurs derniers instants sont abordées par l'auteur. Il leur faut alors faire face à un quotidien de plus en plus difficile émotionnellement.
Dans Une parfaite chambre de malade, la narratrice est une phobique de la saleté. La chambre de son frère à l'hôpital va devenir pour elle un refuge : cet chambre d'un blanc immaculé et où tout est stérile va rapidement constituer un véritable havre de paix. C'est dans une atmosphère paisible qu'elle va apprendre à connaître davantage ce jeune frère condamné à la quitter bientôt. Il est impossible de lutter contre le temps et ses jours sont comptés pour clarifier ce qu'elle éprouve pour lui. Ses souvenirs constituent un rempart contre le monde extérieur qui lui semble hostile.
Dans ces récits, tout se déroule en suivant le point de vue de chacun des personnages principaux. L'histoire évolue ainsi en fonction des pensées de chacune de ces deux femmes, ce qui confère à l'ouvrage une ambiance particulière, difficilement descriptible, à la fois légère et pesante. de même, le récit est aussi impersonnel qu'intimiste en raison du point de vue adopté. Bien que nous livrant leurs pensées les plus intimes, les deux narratrices apparaissent très distantes. Pourtant, elles sont très impliquées émotionnellement auprès de leurs proches malades. Cette mise à distance constitue en quelque sorte une barrière de protection contre le monde extérieur mais également contre la douleur de voir ces êtres chers souffrir avant de partir. Yoko Ogawa semble maîtriser l'art du paradoxe et aime à laisser ses lecteurs suivre les déambulations émotionnelles de ses personnages grâce à une écriture aussi sobre que poétique. Les phrases sont toujours très courtes, allant directement à l'essentiel. À première vue simple, le style de l'auteur est en réalité beaucoup plus complexe qu'il n'y paraît. Sous cette plume habile et derrière ces phrases courtes se cache en réalité beaucoup de poésie et une profonde réflexion sur la vie.

Une parfaite chambre de malade et La Désagrégation du papillon sont deux nouvelles atypiques qui nous sortent du temps pendant quelques instants pour mieux nous y replonger l'esprit plein de questions. Malgré la gravité des sujets abordés, l'auteur parvient à conférer au récit une certaine légèreté grâce à une plume efficace et poétique.
Lien : http://drunkennessbooks.blog..
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Au fil des années, Yoko Ogawa a composé une oeuvre à part, où réalisme et fantastique se mêlent. Elle utilise les métaphores et l'ellipse pour évoquer avec subtilité mais sans détours des sujets difficiles. Les deux nouvelles que réunit ce recueil sont un assez bon échantillon de son style si particulier.

La narratrice y est à chaque fois une jeune femme dont un proche va bientôt mourir. Dans La Désagrégation du papillon, il s'agit de sa grand-mère, Sae, malade d'Alzheimer, qui vient d'entrer dans une institution. Une parfaite chambre de malade est quant à elle le récit d'une jeune secrétaire travaillant dans un hôpital où son frère, atteint d'une maladie mortelle, est admis. Jamais d'apitoiement, mais un ton détaché dans ces textes dérangeants, extrêmement bien écrits.

Des nouvelles perturbantes, pas toujours accessibles et pourtant fascinantes.
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Une chambre parfaite donc, comme un seuil, un hâvre de paix, une halte avant le grand saut!
Pour une fois j'ai laissé beaucoup de citations car le charme de Ogawa vient de ses phrases si faussement calmes, si belles, si apaisées mais qui contiennent toute la violence des grandes douleurs.

Lien : http://liratouva2.blogspot.c..
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Voilà un auteur que je n'avais pas encore eu l'occasion d'aborder, mais j'avais déjà croisé ce nom à plusieurs reprises dans le cadre du challenge " In the mood for Japan" il y a quelques années. Je l'avais mis dans un coin de ma tête, et l'occasion s'est présenté sous forme d'un pillage en règle du rayon littérature japonaise de ma médiathèque.
J'ai pris ce titre un peu au hasard parmi plusieurs, et il s'avère justement que les deux nouvelles de ce recueil sont ses premiers écrits ( 1989), pour une fois je commence involontairement ma découverte dans le bon ordre.


Un parfaite chambre de malade - Une narratrice anonyme annonce d'emblée la couleur: elle va nous parler des derniers mois de la vie de son frère, mort d'un cancer à 21 ans ( la maladie exacte n'est pas nommée, mais on le devient assez bien). Lors de ces derniers moments à passer ensemble, le frère et la soeur qui étaient assez distants jusque là se rapprochent. Comme elle travaille comme secrétaire à l'hôpital où son frère est soigné, dès la fin de son service elle vient lui rendre visite et passe peu a peu presque tout son temps libre auprès de lui. Où plutôt dans la chambre, un endroit qui la rassure: propre, net, sans la moindre tâche. Car cette femme est hantée par le souvenir de sa mère, malade mentale à tendance " diogène" qui entassait chez elle une pagaille invraisemblable et laissait constamment moisir de la nourriture dans les endroits les plus improbables. La narratrice en a développé une répulsion physique pour la saleté, et par extension pour la nourriture, qu'elle assimile à la corruption, à la saleté , aux ordures.
En ce sens, la chambre de malade débarrassée tous les jours de la moindre miette est parfaite. Son frère aussi est parfait, lui qui de par sa maladie n'arrive plus a manger et s'affaiblit de jour en jour et semble non pas mourir mais devenir transparent et s'effacer proprement. La rencontre avec le médecin soignant, qui lui aussi a eu une jeunesse hors du commun, va lui permettre enfin d'extérioriser son angoisse de la vie et de la mort , qu'elle fuit en se réfugiant dans un endroit perçu comme immuable, où ni la vie ni la mort paradoxalement n'existent.
Ce texte assez court est très riche en thématiques, au delà de sa curieuse fixation sur la pourriture et l'organique jusqu'à en donner la nausée. J'ai au final bien apprécié.

La désagrégation du papillon - là encore il est question de maladie, d'enfance plutôt étrange et d'une narratrice mal dans sa vie. Une jeune femme qui a été élevée par sa grand-mère assez stricte, vient de la confier à une institution spécialisée car la vieille dame souffre de maladie d'Alzheimer et n'est plus autonome. Mais cette séparation, bien que nécessaire puisque la famille n'est plus en mesure de s'occuper d'elle , est vécue par la narratrice comme un déchirement, voire une trahison. En effet, elle estime, piété filiale oblige, qu'elle aurait du se dévouer entièrement à celle qui l'a élevée (sa mère l'a quasiment abandonnée là) et tente de compenser l'absence de Sae, la vieille dame, en s'imaginant.. enceinte. Peut-être l'est-elle , peut-être pas, rien n'est sur, mais toujours est-il qu'elle préfère assimiler la boule d'angoisse et de culpabilité qu'elle a au ventre de cette manière.

Etonnamment, bien que ces deux nouvelles soient proches par les thèmes abordés ( la maladie, la mort, l'absence d'un être cher, l'enfance inhabituelle), mais j'ai moins bien accroché à la deuxième que j'ai trouvé moins aboutie. Elle part un peu dans tous les sens, si bien que même si je l'ai lue il y a seulement quelques jours, j'ai un souvenir moins clair que de la précédente. Des péripéties, ou plutôt, des non-péripéties quotidiennes qui s'enchaînent un peu moins bien, avec une rupture qui s'annonce entre la narratrice et son petit ami, en compagnie de qui elle ne se sent pas vraiment bien, des non-dits un peu usants qui ne font pas vraiment progresser le récit mais le font bifurquer vers quelque chose d'autre de manière moins convaincante ... voilà, C'est au niveau narratif que j'ai moins accroché, et c'est peut être ce qui importe le plus pour moi.
Lien : http://purplenosekai.blogspo..
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Ces deux petites nouvelles sont de vraies perles : l'écriture est délicate et soyeuse, les nuances aussi fragiles qu'une dentelle en papier de soie, l'ambiance sereine et doucement mélancolique.

Yoko Ogawa y explore les thèmes de la maladie, de la mort, et de la séparation. Si de tels sujets peuvent dans l'absolu paraître excessivement sombres, ce n'est pas du tout ce qui ressort de cette oeuvre somme toute étrangement lumineuse.

(...)
http://lelabo.blogspot.com/2005/09/yoko-ogawa-une-parfaite-chambre-de.html
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Le livre est composé de deux nouvelles : Une parfaite chambre de malade et La désagrégation du papillon.

Une parfaite chambre de malade

La narratrice se remémore le moment où elle a accompagné son frère dans la maladie. Elle a passé beaucoup de temps avec lui dans sa chambre d'hôpital, jusqu'à ce que la mort l'emporte.

La désagrégation du papillon

La narratrice emmène dans une maison de repos la femme qui l'a élevée, maintenant sénile.

Mon avis : les résumés sont courts car du point de vue de l'histoire il n'y a pas grand chose à en dire. Ce qui importe c'est la façon dont la narratrice perçoit les choses. Dans la première nouvelle, elle prend le temps d'observer la chambre, aux couleurs sobres, d'une propreté extrême. Alors qu'elle est un lieu de maladie, elle s'y sent bien car c'est un cocon de pureté, dans lequel elle se sent en sécurité. Elle observe son frère, très mince, incapable de manger autre chose qu'une certaine variété de raisin. Elle note la transparence de sa peau. A la maison, elle scrute son mari quand il mange, les bruits qu'il fait en mastiquant, la gymnastique de sa bouche. La deuxième nouvelle continue dans la même optique. Elle écoute son corps, perçoit les mouvements de ses organes, de son utérus.

Cette façon de raconter un récit de façon organique est déroutante. Au début j'ai accroché car le style est… japonais. J'aime ce phrasé tout en douceur, ces mots précis et ce regard relativement neutre sur les choses. Tout est décrit avec objectivité, mais les émotions suscitées sont elles bien subjectives et chargées d'émotion. Pourtant, plus j'avançais dans ma lecture, plus j'éprouvais comme un malaise. Car à aucun moment je n'ai su éprouver de l'empathie, ni même de la sympathie pour cette femme. Ses pensées, émotions et réactions me sont totalement étrangères. Et c'est sans nul doute de là que vient le fait que j'ai eu beaucoup de mal à terminer ce court roman de 153 pages.

Les relations humaines dépeintes sont aussi atypiques. La narratrice a une approche très sensuelle envers son frère. Aucunement sexuelle, mais tout de même inhabituelle. Dans la deuxième nouvelle, elle et son compagnon ? amant ? on ne sait pas très bien… semblent à la fois très proches et à mille années lumières l'un de l'autre. La narratrice m'apparait comme vivant dans son propre monde dans les deux récits. Sans qu'on soit dans la folie, elle a juste une façon de penser très particulière.

Il y a autre chose qui m'embête avec ce roman. C'est que je sens que c'est comme pour certains poèmes. Il suffit qu'on nous l'explique et tout prend un sens nouveau. le caché devient visible. Pour ces deux nouvelles, je me demande s'il ne me manque pas une clé de compréhension. Mais peut-être pas après tout, parfois il n'y a rien de spécial à comprendre. Mais ce doute me frustre.

Je ressors de cette lecture partagée. Décue parce que je n'ai pas accroché aux deux histoires, ni au style de l'auteure. La description des aliments, des résidus de vaisselle, des sensations corporelles, tout ce côté organique a vraiment gêné ma lecture. J'avais comme un drôle de goût dans la bouche tout du long. Mais en même temps je suis contente d'avoir approché une littérature différente. Même si ce n'a pas été concluant cette fois ci, c'est toujours intéressant de changer de décor de temps à autre. D'ailleurs j'ai toujours l'intention de lire un jour La formule préférée du professeur de cette même auteure. Chat échaudé ne craint pas l'eau froide ;)
Lien : http://lejardindenatiora.wor..
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ce livre est en fait un recueil de deux nouvelles.

Une parfaite chambre de malade
La narratrice travaille en tant que secrétaire dans un hôpital et y trouve une place pour son frère, subitement atteint d'une maladie. Il lui reste tout au plus 13 mois à vivre. A partir de ce moment-là, la narratrice va passer beaucoup de temps avec lui, dans sa chambre de malade. Elle va d'ailleurs beaucoup aimer cette chambre. Non pas la maladie qui s'y trouve, mais elle apprécie grandement sa pureté. Tout est blanc, propre, les drats sont amidonnés et bien tendus sur le lit.
Yoko Ogawa, fidèle à son style d'une douceur à nous faire tout accepter, nous livre une partie de la vie de cette femme. Certes la maladie est présente, elle n'est pas envahissante pour le lecteur. On se concentre sur la chambre, les repas du frère, les souvenirs.
Une très belle nouvelle !


La désagrégation du papillon
La narratrice amène sa grand-mère Sae dans un institut spécialisé pour personnes âgées car elle ne peut plus s'en occuper. En effet, Sae se laisse partir dans un monde à l'intérieur de sa tête et ne fait plus rien seule. Sa petite fille s'est beaucoup occupé d'elle, avec grand amour, mais voilà, après une fugue et aucun autre comportement, le temps est venu de laisser faire les professionnels.
J'ai beaucoup moins accroché à cette nouvelle car il y avait plus de "saletés" décrites. On se demande au fil de la lecture si la narratrice a toujours toute sa tête puisqu'elle a du mal à dissocier son corps de ses pensées. J'ai trouvé cela très étrange. Limite dérangeant. Autrement, le style d'Ogawa est toujours là, sans aucun doute !
Lien : http://lacavernedankya.canal..
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Ce livre est composé de deux longues nouvelles.
La première, Une parfaite chambre de malade, parle d'un jeune homme en phase terminale atteint d'un cancer. Il est la seule famille qui reste pour sa soeur ainée. Cette dernière passe tout son temps à l'hôpital à ses côtés et développe une obsession (ou un TOC ?) concernant l'hygiène et les déchets. Mariée, elle voit très peu son mari et noue une relation amicale mais ambiguë avec un médecin qui lui apporte du réconfort.
La seconde nouvelle La désagrégation du papillon met en scène une jeune femme et sa grand-mère. Toutes les deux vivaient ensemble mais la démence sénile de sa grand-mère oblige la jeune gille à la placer dans un institut médicalisé le nouveau Monde. Elle vit très mal la séparation et se lance dans de grandes réflexions…

Avertissement : la gaité est inexistante dans ce livre… pour les sourires, l'enthousiasme, la joie de vivre, merci de revenir une autre fois.


Et une fois de plus, je dois dire que la lecture de cette auteure m'a laissée perplexe...

La description de l'obsession maladive de la jeune femme m'a amenée à faire de nombreuses grimaces exprimant mon dégoût profond.

Dans la seconde nouvelle, j'ai trouvé très juste la description de la vieillesse.

Par contre, je suis complètement passée à côté des questions métaphysiques sur la normalité qui sont au coeur de ce texte…

Même si l'écriture est agréable, je n'ai pas compris l'intérêt ou le but final de ces deux nouvelles.


Lien : http://fibromaman.blogspot.c..
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