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Arte poursuit son initiation chez Léo. Ses talents de dessinatrice ne sont plus à faire , mais elle n'a pas fini son apprentissage.
Ce tome met surtout en avant la pugnacité de Arte a obtenir ce qu'elle veut.
Mais ce tome ne nous dévoile pas seulement Arte d'autres personnages féminins au caractère bien trempé font aussi leur apparition.

Si ce tome est un poil en dessous du précédent, il n'en reste pas moins agréable à lire.. aussi bien pour l'histoire que pour les codes d'honneur ou les morales qui en ressortent.

Sinon, je suis toujours sous le charme et les détails des magnifiques graphismes.
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Ce deuxième tome continue de suivre Arte et son envie de réussir à faire de la peinture son métier. Mais d'autres portraits de femmes sont faits, on approfondit le personnage de Veronica qui a pris Arte sous son aile et on fait connaissance d'un groupe de jeunes couturières, leur condition de femmes travaillant est très dur à supporter. Les dessins sont très agréables comme le sourire d'Arte qui est plein de bonne volonté et qui aime aider son entourage. J'aime aussi la découverte de la ville italienne de l'époque. A suivre !
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J'avais beaucoup aimé le premier tome d'Arte, ce qui m'a donné envie de lire toute la saga - et pourquoi pas d'acheter la série plutôt que l'emprunter. Mais avant cela, je voulais me faire une idée plus précise en lisant le second tome.

Nous retrouvons Arte qui va découvrir la déchéance d'une prostituée, ce qui poussera la jeune femme à se donner encore plus pour parvenir à devenir une artiste... Tout en continuant à développer des sentiments pour Léo, travaillant d'arrache-pied pour le satisfaire.

Je n'ai pas autant apprécié ce tome que le premier puisque je n'ai pas toujours compris le comportement d'Arte et que j'aime moins sa facette amoureuse. Mais c'était intéressant de suivre le personnage de Veronica et d'apprendre ce qui était arrivé à une prostituée tombée amoureuse... le gros bémol a été les réactions des personnages qui étaient parfois surprenantes, tout comme le langage utilisé, ne correspondant certainement pas au Florence de la Renaissance...

Malgré quelques petites incohérences, j'ai vraiment apprécié ce second volume, puisqu'on en apprend plus sur les différents personnages et que l'histoire avance. Les illustrations sont toujours très jolies et j'ai hâte de lire le troisième tome !
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Aussi bon que le premier volume, tendu et concentré, le dessin est impeccable et homogène. Dans cet opus, les aventures d'Arte s'orientent vers le relationnel et se colorent (même si les pages sont exclusivement en noir et blanc, alors que l'édition anglaise offre quelques feuillets en couleurs) d'une tonalité plus largement féministe. La guerre des sexes se développe mollement mais elle est bien présente : coté un peu caricatural que l'on peut reprocher à toute littérature de distraction qui ne va jamais relativiser son propos ni prendre en compte les réalités historiques , surtout si elles ne vont pas dans le sens de l'ambiance générale qui est donné à la narration. Un génie reconnue de cette Italie de la Renaissance - Léonard pour le nommer plus clairement - n'a-t-il pas sollicité la protection de la duchesse D'este ? Et à l'autre bout de l'Europe, pendant ce même XVIème siècle, trois reines ne se sont-elles pas succédées sur le trône d'Angleterre ? Ce manichéisme sur l'évaluation du pouvoir féminin à travers les âges m'ennuie un peu, je ne peux pas le cacher. Mais la lecture de ce second épisode reste malgré tout très gratifiante et ce serait dommage de le rater.
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Suite dans ce second volume des aventures d'Arte, la jeune aristocrate qui rêve de devenir peintre, toujours apprentie chez son maître Léo.

Alors que le premier tome se terminait sur la révélation des sentiments naissants d'Arte pour son maître Léo, la courtisane Véronica tient à lui montrer que rien ne doit la détourner de son projet, surtout pas l'amour. Les femmes à cette époque ont en effet une position bien trop fragile pour se fier à l'amour d'un homme.

Dans ce manga que je trouve résolument féministe, nous découvrons une fois de plus la condition féminine dans l'Italie de la Renaissance, des courtisanes déchues aux couturières modestes sous- payées. La situation familiale du jeune apprenti Angelo est également dévoilée et nous permet de constater combien il était difficile, dans une famille modeste où les filles sont nombreuses, de subvenir aux dots de chacune. Arte, dans ce monde d'hommes, apparaît donc une nouvelle fois comme une rebelle et une émancipatrice.
A côté de ce thème majeur, nous poursuivons la découverte des ateliers d'artistes et des différents métiers qui y sont exercés.
Ce manga est un réel bonheur à lire. A la fois instructif et léger, dynamique et souvent drôle, avec un graphisme dès plus agréable et des personnages attachants, il ne présente pour l'instant que des atouts. Une série à suivre.
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Ce deuxième tome sera celui des sentiments, ceux qu'Arte commence à éprouver pour son maître ainsi que ceux, plus ambigus, qu'elle ressent pour la courtisane Veronica dont elle ne saisit pas le fonctionnement envers les hommes. de son côté, Angelo, en observant Arte, comprend que sa manière d'agir envers ses soeurs les victimise et il décide de ne plus leur porter assistance comme il le faisait jusqu'ici.
Mine de rien, ce manga aborde de manière très moderne la condition féminine. C'est un manga intelligent, où les interactions modifient chaque personnage d'une manière ou d'une autre au lieu de les figer dans des figures stéréotypes.
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Ce 2e tome d'Arte m'a un peu moins emballée. Les dessins sont toujours aussi précis mais l'emballage m'a semblé un peu plus enfantin.
Arte est en mode apprentissage pour elle-même et elle se permet d'aider d'autres femmes ce qui montre sa grande solidarité féminine.
Le mécénat est la pierre angulaire de ce tome. Arte se fait offrir un contrat pour une peinture par Veronica, une jolie courtisane. Celle-ci n'est pas seulement une femme qui vit de son corps mais surtout, elle offre du divertissement à ses clients. Elle montre à Arte que le milieu d'où elle vient n'est pas réjouissant. Avec sa force de caractère et sa beauté, elle a réussi à se crée une belle vie, à s'instruire et aider sa famille. Et surtout, elle gagne de l'argent et aime les arts, d'où les contrats aux artistes.
Veronica confirme donc à Arte qu'elle peut réussir en tant que femme si elle s'en donne la peine.
Arte prend ainsi plein d'initiatives qui, en bout de ligne, lui sont toujours positives, malgré certaines douleurs physiques…
Je persiste ma quête de cette période de la Renaissance avec le tome 3 qui je l'espère saura plus me plaire et où il sera plus question de peinture que d'amourette!
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Arte a du mal à gérer sa vie sentimentale, et pour ajouter à sa maladresse et ne pas se trahir plus auprès de Léo, elle retrousse ses manches et travaille d'arrache-pied sur le portrait de Veronica. La jeune fille se rend vite compte du revers de la vie d'une courtisane, et alors qu'elle découvre ses limites, elle doit les repousser pour garder un calme professionnel pour la situation. Son rêve d'être artiste peintre va prendre forme puisque sur sa route, elle va retrouver Angelo, un jeune apprenti blond comme un ange. Leur retrouvaille se feront dans des mesures drastiques mais qui lui permettront de faire le point sur ce qu'elle désire et sur ses capacités. Jusqu'où ira-t-elle ?

La courtisane a embelli le décor de nombreuses pages de ce second tome. Mais Arte va faire la connaissance de civils, et même si les femmes portaient toutes des robes à l'époque, on ne ment pas sur les différences entre toutes les classes, et face au caractère dur de certaines, Arte s'endurcit d'autant plus. Elle rencontre des combattantes, les survivantes du monde sexiste et machiste de la Renaissance italienne. 
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J'adore, je passe un très bon moment quand je lis cette série, et je n'en suis qu'au deuxième tome. Bien que les personnages ne soient pas aussi présents que je le souhaiterai - c'est encore trop court pour tout apprendre d'eux-, ils sont tous dynamiques, ils font bouger l'histoire et ont des choses à dire.
C'est intéressant, c'est fluide et bien imprégné du monde de l'art avec des dessins magiques. J'ai apprécié le caractère flamboyant et direct d'Arte. J'espère une suite aux sentiments qui se dégagent des personnages. Et plus les expressions des visages sont détaillées, plus j'imagine être un personnage de l'histoire.
On est servis comme des rois quant à l'interprétation de cette période historique.
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Un tome 2, tout simplement excellent !
Arte va commencer à bouleverser les consciences, sur la place des femmes dans la société et ce dont elles sont capables. Il y a moins d'humour dans ce deuxième tome, cependant Arte fait partit de ces manga qui comme Orange (manga de Ichigo Takano) nous montre que même si on a peur, on peut se dépasser! C'est un très beau manga que je conseille!
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Kei Ohkubo a trouvé la bonne histoire avec une jeune femme apprentie. Comme c'est une fille est bien entendu soumise à ces sentiments qui trouble sa raison. Elle tombe amoureuse de son maître mais ce n'est qu'une adolescente, pour l'instant elle ne connaît rien à l'amour. Toutefois, Arte a son caractère bien trempé et accepte rarement les réponses négatives. C'est pour cela que Léo, son maître l'a accepté contrairement à beaucoup d'autres apprentis. En plus, elle vient d'une famille aristocratique et doit apprendre une nouvelle vie. Elle doit accepter d'avoir rompu avec sa famille à la suite du décès de son père bien aimé. Impossible pour elle de renoncer maintenant. Elle doit faire mieux que les hommes pour cela elle est prête à tout. « Je ne recherche pas la gentillesse. Je veux qu'on soit dur avec moi pour que je puisse progresser ». J'apprécie son tempérament, sa volonté et son innocence. Quelle plaisir les aventures de son quotidien aussi bien pour se faire accepter dans un autre atelier ou pour défendre une jeune fille comme elle. La tonalité se veut beaucoup plus féministe et ce n'est pas pour me déplaire. Dans un monde assez souvent dominé par les hommes, être une femme respectable devient difficile. Impossible ? Non car on voit Mademoiselle Véronica, des femmes travaillées au marché, des couturières, des êtres qui malgré leur sexe se battent pour survivre dans une société injuste et surtout très inégalitaire que ce soit entre les classes sociales et le genre. le dessin précis et raffiné nous permet de traduire avec agilité les émotions et les détails aussi bien des costumes que des rues.
Lien : http://22h05ruedesdames.com/..
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