Les enfants de cendres

Net et précis, je rejoins la cohorte de lecteurs déçus ou ayant posté un avis assez négatif et notamment Maryllou26, Zakfm, Liloulit, Bouton et MarieCloclo, pour ne faire référence qu'aux plus récents. J'adhère à la plupart de leurs arguments.
- En premier lieu, les clichés, caricatures, poncifs et autres invraisemblances (Marylou26) : certainement ! flics machos, maris volages mais culpabilisants, femmes dépressives ou revêches ou saute-au-paf, les petites tensions entre collègues.
* Par contre, ce qui est bien c'est que dans la police suédoise, il n'y a aucune hiérarchie, aucun supérieur, aucun procureur, pour vous rappeler que tout cela a un coût, que l'opinion s'emballe, etc... non la brigade de police en Suède fonctionne en complète autarcie...
- En second lieu, un thriller a une intrigue qui tient en haleine son lecteur, et cela jusqu'à la dernière page. Or, ici, les indices sont semés comme les radis au printemps, c'est-à-dire à chaque page ou chaque chapitre (ce qui revient à peu près à la même chose).
* Par contre, ce qui est bien, c'est que je me suis sentie plus intelligente (et largement plus) que toute une brigade suédoise de policiers, et de Stockholm, excusez sa majesté, pas de Malmö et encore moins d'Uppsala, et encore plus intelligente que le profileur atterri par enchantement du FBI, qui vient expliquer à la brigade ce que le lecteur avait déjà compris.
Alors là j'ai décroché. Qu'est-ce qu'elle fait l'auteur ? Elle les voit comment ses lecteurs ?
- En troisième lieu, les thématiques. Une véritable machine à récupération, une recyclerie : femmes battues, maris violents, enfants maltraités, et j'en passe.
- En quatrième lieu, lorsque je lis des romans "exotiques", j'espère, j'attends, une lecture des paysages. Là, rien, on saura tout juste que l'été est pourri. Les esprits chagrins seront ravis. Mais des étés pourris, on en trouve à toute latitude et ce n'est pas le privilège de la Scandinavie. Donc cadre géographique attendu, exit...
- Enfin, le style et ce sera ma conclusion. Bâclé. La traduction l'est certainement. L'éditeur n'a pas fait son travail (fautes, mots oubliés, répétitions de mots, erreurs syntaxiques).
Mais aussi des répétitions qui viennent de l'auteure, tant sur le fond que dans la forme.
Il est clair pour moi que des éditeurs surfent sur la vague du succès du "thriller scandinave" ou du "polar nordique". Je me suis demandée, à la lecture du CV de l'auteure, s'il ne s'agissait pas tout simplement d'une commande : vous m'en mettrez 3 palettes de 8 sacs..; euh, je veux dire 6 tomes de 420 pages.

Merci aux Babéliautes qui m'ont confortée pour rédiger cette chronique.

Bien, il y a des livres qui restent et il y en a d autres qui ne devraient pas être lus.... celui ci fait parti de la seconde catégorie.
La quatrième de couverture était pourtant attractive.... erronée finalement quand on lit le livre mais attractive...

L histoire en elle même aurait pu être intéressante si elle n avait'pas Été aussi longue à se mettre en place pour ensuite être finalement vide et plate.
Les'personnages Quant à eux sont.... comment dire.... caricaturaux. Nous trouvons:
- le chef, âgé mais'pas trop quand même, sur de lui qui sait exactement comment ça se passe et n'en cojte pas autres.
- le flic zélé, bouffi d orgueil, à la limite de la mysoginie, fier et con
- la civile qui travaille avec la police, bardée de diplôme et inaccessible avec un lourd'passe Et que personne n écoute parce que c est une femme et qu en plus c est une civile.

Bref , vous voyez le genre.... l horreur.

C est un livre bourré de stéréotype, des idées qui soit disants doivent mettre sur des fausses pistes alors que rien.... bon j arrêté la le massacre.

il est temps de passer au suivant parce que là franchement c'était long et inintéressant.

Comment parler d'un roman sans passion ?

Comment exprimer l'absence d'émotions et le manque d'empathie envers ses personnages ?

Comment écrire une chronique sur un livre qui sera très vite rangé dans la case des oubliés, sans pour autant qu'il soit médiocre ?

Un constat clinique, voilà la réponse.

Kristina Ohlsson a choisi un thème, ignoble en soi, utilisé à maintes et maintes reprises avec plus ou moins de talent : la pédophilie et les meurtres d'enfants. Sans originalité aucune, presque froidement, l'auteure livre une histoire comme une commande à un éditeur en manque de sensations fortes.

Globalement bien écrit, voilà paradoxalement, un thriller « de gare » sans ambition autre que celle d'occuper quelques heures dans un wagon bondé sans craindre de rater sa station à cause (ou grâce) de son absence quasi totale de suspense, amenant une fin bâclée, comme écrite sur un coin de table à la va-vite.

Avec pourtant un travail assez soigné sur la vie de ses personnages, il manque ce petit supplément d'âme qui transforme une banale histoire en un bon roman.

Kristina Ohlsson, dont c'est le premier roman, ne rejoindra pas, hélas, les auteurs suédois dans ma bibliothèque, quand bien même « Les enfants de cendres » s'est vu décerner le prix du meilleur thriller 2010 par les libraires suédois. Dommage…
Lien : http://lemarquepagedenath.wo..

Un polar qui en profite pour évoquer le sujet des femmes et des enfants battus.

Chaque personnage possède une personnalité bien particulière qu'il aurait été bien de développer parce que je n'ai rien ressenti de particulier pour chacun d'eux.
On a même parmi les trois policiers une caricature parfaite du flic mâle qui sait tout et qui ne peut s'empêcher de dénigrer la petite nouvelle, qui elle ne peut être qu'incompétente.

Le récit possède bien son petit côté mystère, l'intrigue et le suspense sont là, mais il manque un petit quelque chose pour que j'appelle ça un thriller.

J'ai trouvé quelques paragraphes un peu longs, voir redondants.
À vouloir trop en faire l'histoire perd son lecteur et m'a empêché d'être complètement happée par cette enquête qui reste assez particulière.

J'espérais un final aux révélations surprenantes, mais j'ai eu l'impression d'un clap de fin qui oublie de nous développer le pourquoi, et surtout de nous expliquer le comment.
J'ai presque failli regarder s'il ne manquait pas des pages au livre.

L'histoire reste pendant intéressante, elle possède son petit côté intrigant qui nous fait tourner les pages.
Un polar qui ne prend pas la tête et qui se laisse lire.

Un arrêt prolongé est annoncé pour la gare suivante, une mère descend sur le quai pour téléphoner laissant sa fille endormi sur la banquette. Sur le quai elle est abordée par une jeune femme qui lui demande de l'aide pour remonter son chien malade et le train repart sans elle. Elle prévient immédiatement le personnel de la gare qui préviennent à leur tour les contrôleurs du train. le contrôleur qui veillait sur elle est contraint de l'abandonner quelques minutes une bagarre ayant éclatée dans le comportement voisin, à l'arrivée en gare de Stockholm la fillette a disparue.

Tandis qu'Alex Recht, le chef de groupe, et Peter Rydh deux policiers issus de l'école de police se focalisent sur le père de la fillette, en instance de divorce, Fredrika Bergman une policière intégrée directement du civil s'intéresse à la piste de la femme au chien.

L'enquête est très bien orchestrée, on suit pas à pas le travail des différents policiers que ce soit dans ses interrogatoires ou dans ses déductions. Une enquête qui change diamétralement lorsque les supérieurs de Bergman s'aperçoivent qu'il ne s'agit pas d'un cas isolé mais qu'ils ont à faire à un tueur en série.

Les thématiques abordées dans ce roman sont très fortes et très bien exploitées.

Les relations entre les enquêteurs sont maîtrisées de main de maître, notamment la difficulté pour Fredrika de s'intégrer dans un milieu misogyne de policiers de métier qui ne lui font pas confiance. L'auteure a su très bien mettre en avant la policière qui sera son personnage majeur de sa série.

Le style de l'auteure est excellent, fluide avec des chapitres courts qui donnent une dynamique de lecture de grande qualité.

Un excellent roman policier, addictif, qui donne envie de suivre la série des enquêtes de Fredrika Bergman.
Lien : http://imaginaire-chronique...

Déjà comment on peut laisser sa fille seule dans un train juste pour téléphoner .... Sa me sort par la tête ! Totalement inconcevable....
Sinon sa était un très bon lire avec une intrigue qui reste jusqu'à la fin car on a aucun indice, qui cela peut être et pourquoi il fait se genre de chose.... Mais cependant je n'était pas très emballer, l'histoire est longue .... avec des détails peut être inutile

Je reste sur une impression mitigée.

L'histoire est prenante et bien menée. C'est le premier roman de l'auteur et c'est plutôt pas mal. Mais…

Le dénouement est pour le moins très expéditif. Il tient en quelques pages. On passe complètement sur les motivations du tueur et un certain nombre de questions ne trouvent pas de réponse. Certains aspects de l'histoire auraient mérité d'être un peu plus creusés, comme le personnage d'Aron, sa relation aux femmes et les liens patiemment tissés avec Jelena. La conclusion de ce roman est beaucoup trop rapide et abrupte. Je ne la trouve pas cohérente avec le déroulement de l'intrigue.

Lien : https://lyseelivres.wordpres..

subjugué ^^ bravo

Excellent histoire ! Dès les premiers chapitres, nous sommes embarqués dans l'enquête. Les caractères des différents personnages donnent de la variété à l'histoire, même si certains sont un peu énervants. Vraiment, un livre à lire absolument.

Un bon polar nordique, plaisant à lire, doté de personnages intéressants et que j'aurai plaisir à retrouver en lisant la suite de la série. Alors certes, dans le genre, j'ai lu mieux mais Les enfants de cendres mérite tout de même le détour.