Les enfants de cendres

J'ai apprécié cette lecture même si ce n'était pas vraiment le cas au tout début du roman. Je n'avais pas aimé la manière dont les collègues de Fredrika parlaient d'elle. le résumé en 4ème de couverture révèle trop de choses donc ça m'a semblé long jusqu'à ce qu'on arrive à la découverte du corps de l'enfant.
C'est après cette découverte que l'enquête s'est accélérée et que j'ai vraiment pris plaisir à lire ce livre. L'intrigue est plutôt bien ficelée même si j'ai compris plus vite que le personnage le mobile du crime.
La fin est un peu trop brutale mais je l'ai tout de même aimée. Par contre, je n'ai pas du tout apprécié les nombreux passages du roman concernant la vie privée des personnages. J'ai trouvé que ça n'apportait pas grand chose au récit. Enfin, la répétition sur le mauvais temps d'été devient lassante et ridicule tant elle est évoquée.
En résumé, un bon roman qui comporte tout de même de gros défauts.

Présentation éditeur :
"Au milieu d'un train bondé, une petite fille disparaît.
En dépit d'une centaine de témoins potentiels, personne n'a remarqué quoi que ce soit.
Sa mère était descendue sur le quai pour passer un coup de fil, et elle n'a pu regagner le train à temps. Affolée, elle a alerté les contrôleurs qui ont gardé un oeil protecteur sur l'enfant endormie. Pourtant, à l'arrivée en gare de Stockholm, la fillette s'est volatilisée. On ne retrouve que ses chaussures sous la banquette...
Une équipe de police, assistée par l'enquêtrice Fredrika Bergman, est chargée de l'affaire.
Mais quand l'enfant est découverte dans le nord de la Suède, morte, les mots « non désirée » inscrits sur le front, le dossier se transforme en cauchemar : un tueur impitoyable est dans la nature, et la petite Liliane n'est que la première d'une longue liste..."
Fort heureusement la liste n'est pas si longue mais malgré tout, voir mourir des enfants même dans une oeuvre de fiction ne m'est pas si facile. C'est bien écrit, avec des personnalités diverses au sein du groupe d'enquêteur et des intrigues parallèles et imbriquées qui agrémentent bien et se complètent bien avec l'intrigue principale puisqu'elles tournent également autour des enfants.
Je continue à apprécier les polars et thrillers scandinaves sans vraiment pouvoir m'expliquer pourquoi.
Pas l'ambiance froide puisque là on est en été (bon le début de l'été suédois, pas la grosse chaleur hein ;) ), mais sans doute une forme d'exotisme perceptible par de subtiles différences de façon de vivre, d'envisager les choses.
Je ne sais pas si c'est un one shot, je vais me renseigner, j'aime bien la personnalité de l'enquêtrice "de la société civile" de cette équipe.
Par contre je ne comprends guère l'image de couverture, les escarpins rouges jouant tout de même un rôle très secondaire...et n'appartenant pas du tout à la petite Lilian contrairement à ce que laisse supposer l'étiquette.

D'après ce que j'ai compris, il vaut mieux avoir l'édition de France loisirs que l'édition j'ai lu. En effet, il semblerait que cette dernière en dise beaucoup trop sur l'histoire dans son quatrième de couverture, tandis que celle de France loisirs lui conserve tout son mystère.
L'histoire commence de manière assez « banale » pour les enquêteurs et s'ils ne traitent pas pour autant l'affaire par-dessus la jambe et recherchent activement l'homme et l'enfant, pour eux, ce n'est rien de plus qu'un père qui a décidé qu'il ne serait pas séparé de sa fille.
Pourtant, il y a un membre de l'équipe qui reste sceptique. Cet enlèvement dans un train lui parait trop élaboré pour être du fait d'un père n'acceptant pas la séparation.
Le problème est que cette enquêtrice vient du civil. le gouvernement à décidé d'introduire des personnes venant du civil et donc sortant du cursus universitaire dans les services de police. Et le moins qu'on puisse dire, c'est que ça ne plait pas. Les enquêteurs rejettent d'un bloc ces nouveaux venus qu'ils jugent inutiles. Que ce soit les analystes ou les enquêtrices qui viennent de passer des années à l'université à étudier la criminologie et le comportement criminel.
Alors quand Fredrika Bergman fait part à son boss de ses doutes quant à l'enquête, elle est vertement envoyée sur les roses !
Et là, j'ai eu beaucoup de mal à supporter ledit boss : Alex et son enquêteur Peder.

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sérieusement, je suis sidéré des commentaires précédents
j'ai rarement lu un polar si mal écrit
je l'ai lu en (grande) diagonale, plus qu'irrité par une écriture sans style, immature inculte et parfois même niaise, mais supposant que le prix décerné à l'ouvrage devait bien être justifié quelquepart
hélas non
une succession de clichés d'une banalité et d'une stupidité affligeantes
un texte truffé d'erreurs de temporalité (l'intrigue se passe en juillet, on est en été, puis tiens c'est le début de l'automne, puis non, voilà août, et il pleut ... mais l'été qui va certainement arriver, non ? ...)
ils ont chaud, froid, faim, fatigue,
sont dubitatifs sur ce qu'il faudrait faire, sur ce qu'ils n'ont pas fait, sur ce qu'il vont (peut-être) faire,
et s'enlisent dans une suite d'erreurs d'appréciations et de jugements

l'inspecteur, soi-disant une pointure (celà nous est rappelé touts les chapitres) ne comprend les choses que 100 pages après le lecteur, extrêment agaçant ....

l'enquêtrice, pas motivée du tout au départ, non non, pas faite pour ça du tout, rigide et atone se révèle finalement une belle femme passionnée (mais elle ne le sait pas elle-même), ouaw, c'est stupéfiant, et ah zut, ils s'étaient tous trompés sur elle
niveau psychologie, le roman s'enlise dans une balourdise déprimante

avec quel autres romans celui-ci était-il donc en concurrence, pour avoir été primé ? ou quel était donc le jury ?
c'est consternant

Dès les premières pages de ce livre on sait que l'on va se retrouver face à l'horreur… le point de départ peut paraître banal pour un thriller : la disparition d'une enfant. Mais il n'en ait rien, bien au contraire, cette disparition va nous entraîner dans une spirale infernale. L'enquête nous mène de fausses pistes en rebondissements, et ce, jusqu'à la fin. Les personnages qui constituent l'équipe chargée de l'enquête ne sont pas de super héros, bien au contraire. Alex Recht, flic depuis plus de vingt-cinq ans est le chef de cette équipe, sa solide réputation le met au premier plan de toutes les enquêtes de disparition d'enfants, mais derrière cette façade se cache un homme qui a des moments de doute et qui s'interroge, aussi bien sur le plan professionnel que personnel, cette faiblesse le rend très attachant. Quant à Peder Rydh, il est en admiration devant Alex et cherche à lui plaire. Il n'est pas très ouvert, imbu de sa personne et se laisse envahir et dépasser par ses problèmes personnels. Fredrika Bergman, elle, est la nouvelle de l'équipe et elle n'est pas très bien acceptée de ses deux collègues masculins, car elle n'a pas commencé au bas de l'échelle, elle a fait l'université et est trop « cérébrale » pour eux. Pourtant, c'est grâce à son esprit d'analyse que l'enquête avance vers de nouvelles pistes. Un accident dans sa jeunesse a fait voler en éclats tous ses rêves et lui a forgé une personnalité que l'on juge froide au premier abord, mais au fil des pages, on s'aperçoit que ce n'est qu'une façade qui cache toutes ses souffrances et ses doutes.
Les chapitres, courts, donne un style dynamique à l'ouvrage et l'intrigue est menée de main de maître. On ne s'ennuie pas un seul instant, les fausses pistes succèdent aux rebondissements, et si le coupable n'a pas de « personnalité propre », il est présent à chaque détour de page et nous glace d'effroi.
En résumé, un livre à lire sans aucune modération et s'il est le premier de Kristina Ohlsson, j'ai hâte de me plonger dans « La fille au tatouage », le second opus mettant en scène Fredrika Bergman.
Lien : http://leschroniquesdu911.bl..