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Tel Victor Hugo, à Guernesey, harcelant Napoléon le Petit, Michel Onfray, à Caen, dénonce les politiciens qui poursuivent depuis des décennies la même politique résultant du traité de Maastricht et de l'instauration de l'euro.

S'inspirant du « Précis de Foutriquet » que Pierre Boutang avait publié contre Giscard en 1981 et qui contribua à son éviction, le philosophe reprend le sobriquet donné à Thiers par Henri Rochefort et se contente de citer les propos de nos gouvernants, d'expliquer leur signification, pour les ridiculiser. Qui se souvient, par exemple de Christophe Castaner, ministre de l'intérieur, faisant l'apologie de la légitime défense et de l'auto justice (page 92) ?

Etayé par une vaste culture et une érudition indéniable, ces bilans sont instructifs, parfois jubilatoires, souvent consternants et seront, probablement, jugés fort déplaisants par les marcheurs.

Par delà ces citations et ces faits, l'auteur développe ses propositions et son programme « Proudhon 2.0 » ; ceci, je l'avoue, ne m'a pas pleinement convaincu.

En conclusion, ces pages inspirées de « Choses vues » ou de « Napoléon le petit » éclairent le débat électoral et pourront nourrir la réflexion des lecteurs attentifs.
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Encore un pamphlet signé Onfray.
Pour résumer, l'ossature du livre s'articule autour d'un fact-checking des réalisations de la majorité LREM ayant gouverné depuis cinq ans. Enfin de son chef car les députés "playmobils" sont juste là pour lever le bras quand on leur demande de la faire, à condition d'y être (là, au travail...).
Beau parleur, hâbleur, enfumeur, qui nous emmerde, toutes les facettes de M. Macron font l'objet d'un rappel de ce qui s'est réellement passé dans ce pays, c'est à dire le contraire de la glorification entamée par les médias aux ordres.
Il faut lui reconnaître une analyse que nombre d'observateurs sourcilleux peuvent reconnaître : gilets jaunes, COVID, trahisons de "la gauche", perte de repères etc...
Mais personne (ou presque) ne trouve grâce à ses yeux et il semble nouvellement travaillé lui aussi par des forces souterraines qu'il n'est forcément pas sans comprendre mais auxquelles il semble nouvellement (à son échelle d'écrivain polémiste) se prêter (depuis quand ?, que lui est-il arrivé qui justifie ce subreptice glissement ?)
"Car la fachosphère de gauche est intouchable : tous ceux qui, depuis des années, par leur impéritie coupable, ont rendu possible le djihad mené sur la terre de France y allaient de leurs larmes de crocodile : le PS et son Hollande, le PCF et son premier secrétaire dont personne ne connaît le nom, la FI, on l'a vu, les Verts, LR, LREM (autrement dit : un ramassis de LR, de PS, de MODEM…), l'UDI, il n'en manquait pas un. Ils sont au pouvoir depuis des décennies, mais ils ne sont responsables de rien et donc coupables d'encore moins…"
Voilà, souvent c'est en lisant entre les lignes (ici en cherchant la ou les absents de cette saillie) que l'on détecte l'idée cachée.
Ajoutons qu'en nombre d'itération il apparaît que c'est M. Mélenchon qui est le deuxième homme politique le plus ciblé dans cette longue diatribe.
C'est logique puisque, pour résumer, sa nouvelle bête noire, en tant que "judéo-chrétien" revendiqué, c'est l'"islamo-gauchisme".
Voilà, ce livre est en gros le résumé de sa nouvelle posture, rien de bien nouveau.



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Je ne suis pas un spécialiste de Michel Onfray, loin s'en faut. Et puis, les philosophes, réels ou prétendus tels ou auto proclamés, m'emmerdent assez vite, hors les antiques.
Il se trouve que je n'aime pas particulièrement Mr Macron ; et que j'aime bien Michel Onfray quand je le vois débattre sur les chaînes d'info ; j'aime sa faconde, sa culture, son érudition, sa façon d'écouter son contradicteur sans l'interrompre…
Est-ce une raison suffisante pour m'attaquer à ce pavé ? J'ai longtemps cru que non… Et puis…
Un bouquin où M. Onfray fait du Michel Onfray : c'est vif, polémique, érudit, documenté ; avec une pointe de cynisme voire de mauvaise foi. Quelques redites, quelques fixettes… et finalement, un bouquin « qui gratte où ça démange » , comme l'aurait dit ma grand-mère.

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Je n'ai lu que les pages où Onfray parle de la crise sanitaire. Elles sont suffisamment scandaleuses pour devoir les décoder brièvement à l'usage des personnes qui pourraient s'émouvoir ou pire se culpabiliser suite aux injures de ce « philosophe » sophiste.
Situons brièvement l'auteur. Il n'a aucune colonne vertébrale et se proclame tour à tour philosophe épicurien, nitzchéen…et aujourd'hui proudhonien. Il n'est évidemment pas certain que ces illustres prédécesseurs verraient comme une digne filiation de leur oeuvre d'atterrir dans les paniers d'un hygiéniste forcené et malveillant chef du parti des « tanksèpamwa ».
Pour lui, les non vaccinés forment une cohorte d'ennemis de la fraternité qui ne pensent qu'à eux-mêmes et qui sont totalement abrutis, le tout étayé par des arguments stupides et contre productifs.
Les 2 exemples les plus drôles, c'est tous les non vaccinés qui sont des tenants de la naturopathie, du chamanisme et autres balivernes.
La naturopathie, je me suis renseigné, je la pratiquais sans le savoir. Ca consiste à mener une vie saine pour aider le corps à rester sain (boire plus d'eau que d'alcool, marcher, dormir suffisamment…). Ca ne contredit en rien la nécessité de se soigner en cas de besoin.
Il est possible qu'en bon sophiste, il réinvente le sens du mot : humain qui préfère brouter de l'herbe que de prendre des antibiotiques quand il a une pneumonie. Peut-être même le pense t'il car, plus loin dans le texte, il décrète que nous sommes ignorants de TOUT même des lois de l'hygiène corporelle… qui sont pourtant un pilier essentiel de la naturopathie.
Si même nous retenions la seconde définition, il n'en serait pas pour autant inutile de recommander la consommation de citron au marin atteint du scorbut.
Avec le chamanisme, il s'aventure à dénigrer un savoir qui lui est totalement inconnu. A nous aussi d'ailleurs. Son mépris envers une culture qui nous est par définition inaccessible tant la représentation du monde diffère entre nos continents trahit l'obstacle insurmontable que représente pour son esprit la possibilité de l'existence d'un savoir, d'une sagesse voire d'une vérité située au delà des bornes qui limitent son étroite pensée. Il n'oublie pas ensuite de railler les chackras. L'Inde après l'Asie septentrionale, et là où dans l'antiquité Protagoras aurait professé le relativisme Onfray lui convoque le racisme en affirmant la supériorité culturelle de l'Occident.
Il nous explique ensuite que notre obscurantisme résulte de notre écoute exclusive des manipulateurs, ensemble dans lequel il englobe tout le monde sans exception : le gouvernement, les journalistes, les médecins,…J'en déduis qu'il ne fallait écouter personne et suivre aveuglément les directives morales d'un homme aussi qualifié en génétique qu'un pingouin en matière de volcanologie.
Il ne faut pas s'y tromper, l'homme n'est plus très loin de la folie, il se prend pour Dieu et nous ouvre en conséquence une possibilité de rédemption. Nous n'avons pas décidé de notre propre chef, nous avons été les oreilles trop crédules de pharisiens aux langues perfides. Il est encore possible de se sauver en acceptant la sainte injection.
Il est en réalité si méchant qu'il prétend avoir rencontré une vieille dame qui croyait avoir vomi son estomac, il s'en moque et insinue qu'elle est représentative du niveau intellectuel des non vaccinés. Elle pratiquait peut être une forme d'humour, comme un étudiant qui a trop bu dirait en revenant des wc « ça va pas j'ai chié mes tripes ». L'erreur de cette dame est sans doute de n'avoir pas compris qu'un inquisiteur à la recherche d'arguments n'accède jamais au second degré ou alors elle était réellement en état de déficience mentale et la raillerie n'est pas de mise.
La plupart d'entre nous ont écouté de nombreuses sources dont les maudits du système : les prof Montagnié ,Raout et Perronne, Mme Henrion-Caude…et tenu compte dans notre décision des éléments qu'ils ont développé. Ils ont voulu observer les 2 faces du miroir mais aucun d'eux n'a jamais adopté une position anti vaccin.
Je me suis surtout posé des questions quand j'ai vu tous ces scientifiques de très haut niveau ayant occupé avec succès des fonctions prestigieuses et reconnus internationalement par leur pairs être subitement traités de charlatans et de débiles mentaux.
Même en étant complotiste, j'ai du mal à croire qu'on attribue vraiment le prix nobel a un crétin et qu'on sélectionne la lie des scientifiques pour les placer à la tête des centres de recherches. Il faut quand même avouer que, sauf à envisager un mauvais coup des Russes, c'est peu probable.
L'auteur convoque alors son éminent savoir scientifique et invite Pasteur à la table de Pfitzer. Pour lui, aucune différence, douter du second, c'est renier le premier. Il parle même de négationisme. Ce mot n'ayant qu'un sens « nier le génocide des Juifs », je lui laisserai assumer seul la honte de ses propos.
Désormais en roue libre totale, il écrit, je le cite que ne pas se vacciner c'est « tuer, violer, tabasser, massacrer, exterminer ». Outre l'usage intempestif du dictionnaire des synonymes, on sent là l'expérience de la vraie vie dont il se pare à tout instant. N'est-il pas fils de la nature par son père ouvrier agricole resté fils du peuple par sa belle soeur cantinière comme il se plaît à le répéter à l'infini ne réalisant même plus qu'il est devenu le singe de sa propre caricature.
Sa méchanceté déjà entrevue plus avant resurgit, sait-il vraiment ce qu'est un viol ou un passage à tabac qui vous laisse tétraplégique ? Bien sûr que non, donc ça équivaut à croiser un non vacciné pour le parti des tanksèpamwa. J'ai une pensée douloureuse en pensant qu'une victime réelle d'un acte de barbarie doit se sentir profondément niée face à cette incroyable absence d'empathie.
Pour se justifier, il feint d'ignorer que le vaccin n'empêche pas la transmission et en déduit que nous tuons de sang froid et dans un but précis : eugénistes de nature, nous voulons éliminer les faibles.
Selon lui, quand le lion chasse, il pense qu'il doit tuer les vieux animaux pour fortifier le troupeau et il fait le parallèle avec notre volonté du tuer les vieux pour assainir la société.
Mais il se trompe. le lion ne pense rien, il a faim et il tuera la proie la plus facile à tuer sans aucune autre considération. Ce sera souvent la plus vieille mais bien que très rarement parfois aussi la plus jeune. Son lion penseur raisonne en vérité à sa mode. Il veut manger en faisant le moins d'effort possible et craint de se blesser donc il attaque les faibles. Onfray a peur du virus et il veut vivre sans contrainte, il attaque donc l'ensemble du troupeau en sachant qu'un certain nombre de jeunes pâtiront lourdement d'effets secondaires. A partir de quel nombre de boomers sauvés se donne t'il le droit de sacrifier un jeune ?
Une mauvaise bile noire continue d'irriguer la plume du philosophe qui bien sûr hurle au nazisme.
Son raisonnement est une analogie que pourrait démonter le premier idiot de passage. Les nazis tuaient les handicapés…nous tuons les vieux…donc, laissez passer le boeuf c'est de la vache : ne pas se vacciner revient à adopter sans le savoir le fondement de la doctrine nazie.
Une fois encore Onfray se ridiculise. L'histoire peut effectivement se répéter mais sous une forme différente tout aussi atrocement parfois mais en s'incrustant dans son époque qui est le terreau où elle germe.
Pour les nazis, la société est le bien suprême et ils la voient comme un corps au sens biologique du terme. L'individu est une cellule de ce corps, il sera donc éliminé sans état d'âme s'il est jugé malsain comme on le ferait d'une cellule cancéreuse. L'horreur a été commise sans mauvaise conscience, la préservation du corps social comme entité justifiait le sacrifice de certains individus.
Le contexte est aujourd'hui à l'exact opposé, c'est l'individu qui est le bien suprême. le danger ne réside pas dans la présence de supposés eugénistes qui se contaminent volontairement en vue de purifier un corps social qui n'existe plus.
Le véritable danger, c'est l'individu prêt à tout pour survivre quand il se sent menacé, même à tuer les cellules saines. En l'espèce quelques jeunes dont le souvenir ne perturbera ni sa quiétude ni sa bonne conscience, préférant compter les vieux qu'il a ravi à la loi naturelle pour y substituer quelques adolescents en hommage sacrificiel.
Après l'accusation calomnieuse de l'ennemi, il nous dit préférer les valeurs chevaleresques et nous les recommande chaudement.
Personne ne peut imaginer Onfray enfourchant un cheval et traversant des terres ravagées par la peste pour aller combattre un ennemi armé et prêt à en découdre.
Ce sont donc d'autres valeurs que revendique notre hypocondriaque. L'amour courtois est bien évidemment sans rapport avec notre sujet. Il ne reste donc que l'honneur.
L'honneur chevaleresque est une étrange conception des valeurs pour laquelle l'honneur ne résulte pas de ce que nous faisons mais bien de ce qu'on dit de nous. Vous pouvez tromper, voler, mentir…votre honneur n'est atteint que si quelqu'un vous en accuse. L'accusation seule suffit, peu importe qu'elle soit justifiée ou non. C'est le point d'honneur qui vous oblige au duel.
En se revendiquant des valeurs chevaleresques, Onfray ignore qu'il s'engage dans un monde d'hommes virils où ses mines de pucelle terrifiée lui auraient valu un solide mépris et où ses imprécations délirantes l'auraient conduit au duel, le vrai, celui des chevaliers pas des plumitifs ou, plus probablement à présenter publiquement de honteuses excuses, procédure mise en place par les chevaliers pour n'avoir pas à rosser les Onfray de l'époque.
Rappelons lui enfin que la chevalerie ne concernait que la noblesse et n'a eu cours qu'en occident. Il pense appartenir à une classe supérieure comme en témoigne dans d'autres articles son expression de « petit peuple » quand les nobles parlaient du « bon peuple », il se sent donc concerné.
Ce n'est pas notre cas, nous appartenons au peuple et il ne nous vient pas à l'idée de vouloir nous en extraire pour nous regarder comme un mouton à 5 pattes. Nous sommes le peuple et nous n'avons pas besoin d'adjectifs : bon, petit, misérable que sais-je pour savoir qui nous sommes.
Sa bouffée délirante ayant atteint son paroxysme, il revient à lui après avoir vomi un chiffre : la covid c'est 5 millions de morts, nous y participons, lui préfère protéger ses semblables.
5 millions, c'est 0,07% de la population mondiale et ce ne sont pas uniquement des morts de la covid parmi eux beaucoup sont morts avec la covid, ce qui est différent. Ne demandons pas de nuance à un propagandiste, ce serait contraire à son intérêt.
Vous voulez protéger votre semblable. Mais qui donc ? L'adolescent que vous voulez injecter de force en fait-il partie ?
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Encore un essai à l'emporte pièce qui ne donne pas dans la dentelle ! Nous sommes coutumiers de la prose de cet auteur qui appuie très souvent ou cela fait mal et parfois à juste raison mais avec un acharnement qu'on pourrait ne pas juger coupable s'il débouchait sur des propositions alternatives positives et réalistes, ce qui n'est malheureusement pas le cas ! Une impression de gaspillage intellectuel émane de ces pages, car l'érudition est au rendez-vous, mais ne sert qu'à mettre en valeur une hargne vengeresse improductive et stérile.
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Michel Onfray Foutriquet Albin Michel 358 p. 5 étoiles.
L'auteur… soit on aime, soit on le déteste. J'ai lu une trentaine de ses ouvrages. Dont Contre-histoire de la philosophie, le triptique « Brève encyclopédie du monde » dont l'excellent Décadence, Traité d'Athéologie, L'excellent Tocqueville et les Apaches, le formidable Théorie de la Dictature, et la plupart de ses ouvrages sur l'hédonsime (l'Art de jouir, la Sculpture de soi, Théorie du corps amoureux, la Puissance d'exister etc., ses « Journal Hédoniste »,…
Ceci n'est pas son meilleur ouvrage, d'accord mais cela reste un livre que l'on prend de plein fouet.
L'auteur a dit très tôt à haute voix que Macron se prenait pour un empereur. Quand il a parlé de Macronie il y a 4 ans, je me suis dit qu'il exagérait. Les événements lui ont donné raison.
Il en dresse le bilan désastreux.
Cet ouvrage est un « coup de gueule » d'accord, mais il s'appuie sur l'histoire pour nous montrer que finalement ce qui se passe n'est que la conséquence de 50 ans d'idéologie et de démagogie. Aux frais de la population. Il brosse rapidement le bilan des prédécesseurs de Macron depuis De Gaulle. Edifiant ! Tout se déroule comme si les citoyens croient tout ce qu'on leur dit sans aligner les faits, poser une réflexion, faire appel à leur mémoire, agir honnêtement en conséquence. Non. Bien. . On a ceux qu'on mérite.
Nul doute que M. Onfray mérite le titre de philosophe. C'est loin d'être le cas des BHL, Attali, Enthoven, etc. et de leurs valets serviles…une honte au genre…humain 😊
Par contre quand il écrit p 160 « Mais créer le covid pour obtenir cela ce serait avouons-le du bricolage » : les événements et les faits rassemblés et assemblés montrent qu'il a tort. Aussi concernant l'obligation vaccinale. Quoique…cela permettrait au moins aux victimes des injections de se retourner contre l'Etat.
P 229. Que certains pensent que la France serait juste un hôtel fournisseur de prestations est audible mais que la France fera savoir qu'elle ne le sera pas est légitime. Etre français se construit avec une adhésion au projet de civilisation de la France.
P 252. LR attaque les réseaux sociaux – nouvelle variation du doigt et de la lune. Autant assassiner le facteur qui apporte la lettre des analyses médicales qui annoncent un cancer.
P 134 Rejouant l'arrogance et la suffisance qui, décidément ne se décrottent pas de sa semelle mémorielle, Macron revient à sa nature: il n'aime que les intellectuels aux ordres, et quiconque n'est pas à sa botte pratique la trahison...
La loi fameuse qui donne le mode d'emploi des journalistes - "lécher, lâcher, lyncher"- n'a jamais semblé autant d'actualité
P 101 C'est le propre des idéologues de ne jamais voir le réel et de toujours y mettre leurs fictions à la place.
P 105. le succès des Verts aux municipales de 2020 (…) et sur les plateaux de télévision le soir même tel ou tel offrait déjà ses services pour une union aux prochaines élections présidentielles comme une singesse montre ses fesses rouges au mâle dominant pour lui signifier sa soumission : l'éthologie est la clé qui permet d'ouvrir toutes les serrures de la nature humaine…
P 304. Marie-France Garaud (…) dira ensuite : Je pensais que Jacques Chirac était du marbre dont on fait les statues, il est enf fait de la faillence dont on fait les bidets »…
P 337. Macron l'emmerdeur et pour ue fois, je lui donne raison, je souscris, j'applaudis, je crie bravoEmmanuel Macron est un emmerdeur Cinq ans nous ont permis de le savoir….Macron emmerdeur n'est donc pas une insulte mais un constatvalidé par lui-même donc oune indubitable vérité.

Comment voulez-vous ne pas aimer un philosophe qui aligne les caricatures et nous fait sourire au triste spectacle de ces journaliste véreux qui foulent aux pied la déontologie en y laissant des traces marrons, ces présidents et gouvernements concussionnaires, et ces parlementaires qui votent des directives illégales se rendant parjures à leur serment de défendre les lois de la république.
Jusqu'à ces médecins qui obéissent aux ordres de ne plus soigner, parjures à leur serment d'Hippocrate ce qui va indéniablement à la longue et ce jusqu'à la fin de leur carrière ronger leur dignité, leur amour propre, le respect d'eux-mêmes. Eux qui, alors qu'il existe un traitement (mis au point par une équipe de l' IHU Marseille regroupant une équipe de scientifiques parmi les plus renommés de la planète – googler « expertscape ») qui diminue par 10 le nombre de décès (études cliniques à l'appui) …poussent leurs patient angoissés à s'injecter des produits expérimentaux qui conduisent à un véritable génocide chez les aînés et à de graves séquelles chez les personnes valides…yc les enfants. Un crime contre l'humanité. Pour avoir une autre version que celles des merdias, l'information en provenance des soignants, des témoins, des scientifiques reconnus jamais appelés sur les plateaux télés, les données, les faits,… : voir les nombreux canaux de diffusion (dont « notre bon droit », « la vérité censurée »,…) sur le réseau social telegram depuis plus de …18 mois !!!
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Qui trop embrasse mal étreint.
Constaté à plusieurs reprises, Onfray fonctionne comme un esprit curieux qui participe à la fois d'une culture intense et d'une vacuité du savoir absolue. On est surpris qu'avec une telle érudition il arrive à voir clairement ce que d'autres entrevoient confusément en noyant son discours par des contrevérités notables et surtout, chose plus inquiétante à son niveau par des antiennes non vérifiées de potache. On en arrive à son sujet à un vernis qui fait craquer la matrice intellectuelle pourtant brillante.

Il se heurte à tout bien souvent comme un Titan et, en offrant son talon d'Achille, est délogé de son piédestel de temps en temps par le premier péquenaud qui lui ne sait pas grand chose, mais ce qu'il sait, il le sait. Je dis de temps en temps car le philosophe s'arrange en général avec les rédactions en chef pour ce qui est de l'ordre du jour. Vous l'entendrez rarement dire : -tiens là je ne sais pas, ça dépasse ma compétence !.. Elle est où d'ailleurs sa compétence, son expertise ? Il me semblait qu'un philosophe pouvait discourir sur un peu tout, que c'était précisément la capacité à raisonner sur un peu tous les sujets, forte d'une formation de base de bon niveau qui recèle des références universelles. On voit bien dans le fond son impasse à passer du temps long où il serait plutôt bon au temps court où il serait plutôt proche de la nullité, le nez dans le guidon, et surtout qu'il ne vienne pas parler De Voltaire qui lui avait de l'humour !

Un jour précisément où il devait être aux toilettes, de ses péroraisons intellectuelles en soliloque lui est probablement revenu le nom de Foutriquet pour le plaquer à Macron, et c'est parti mon kiki, encore un nouveau livre. Il doit approcher les deux-cents à son compteur ! le problème où il ne maitrise pas bien son temps court associé à la politique qui provoque chez lui une sorte de cocktail détonant est d'abord que ce n'est pas frais pas plus qu'un poisson pas frais et ensuite qu'il puise quasiment dans le répertoire insipide et incantatoire de Marine le Pen pour tailler un costume à l'artiste qui nous embrume depuis 2017. Il en profite pour donner un coup de canif à Marine le Pen, on a d'ailleurs à chaque fois le sentiment à l'entendre ou à le lire qu'il cherche à s'en dédouaner pour ne pas être taxé de plagiat. Qui d'ailleurs irait le chercher sur ce terrain proche des brèves de comptoir puisqu'il se dit philosophe, -ce qui l'absout bien souvent il faut le dire - comme le charlatan qui s'affiche médecin, ça court les rues aujourd'hui, n'est-ce-pas ! Ou , j'ai encore mieux en magasin, chroniqueur profiteur de crise dans les médias, de ces contrefaiseurs pour lesquels on est blindés depuis en gros les Gilets jaunes jusqu'à Palmade en passant pas la Covid et la guerre en Ukraine. En effet, nous voyons émerger des spécialistes de Palmade, ça donne une idée de la tartufferie dans laquelle on vit et où d'autres prospèrent ! Oui surtout la guerre en Ukraine plus que Foutriquet Macron en définitive sur ce qui nous occupe. Alors là c'est le pompon ! c'est cruel pour Michel Onfray qui ne connaît pas son histoire dès lors qu'il franchit la ligne bleue des Vosges comme César franchissait le Rubicon !.. Alors là ! quand il décide de s'en occuper ! ouillouillouille ! ca dépote ! le voilà mon Eminence Monseigneur au diocèse de Partenia !.. de quoi se retrouver à poil au milieu du gué !..
Savoir mal est pire que l'ignorance.
Ecrivain mis en question.
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Lors de sa parution, le titre que j'avais jugé excessif m'avait dissuadé de lire ce livre malgré mon estime pour l'auteur, avec lequel je suis généralement d'accord.
Les évènements actuels m'ont conduit à réviser ma position.
A leur lumière, le livre écrit avant les dernières présidentielles me paraît prémonitoire. Onfray rapporte à ce sujet des propos effarants tenus par Macron sur la réforme des retraites en juin 2021. Je cite ce passage du livre plus loin.
Pour le reste, c'est un livre d'Onfray, dans sa veine pamphlétaire. Il est donc vain de reprocher à l'auteur de ne pas s'y montrer philosophe, car il n'a pas entendu y faire de philosophie.
Onfray, on l'aime ou on le déteste. Comme Macron d'ailleurs.
Sur le fond, il n'est pas possible de rentrer dans le détail du livre, qu'il faudrait alors citer presque intégralement. le portrait à charge est impitoyable.
Excessif ? Bien sûr.
Mais pas tellement, hélas.
Qui d'ailleurs aurait pensé que les choses pourraient aller jusqu'au point où elles en sont aujourd'hui ?
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Au début, j'avais une certaine admiration pour MO et sa culture encyclopédique, son travail pour son université populaire. Mais depuis ses derniers ouvrages et particulièrement celui-ci, la déception est immense : analyses caricaturales, biaisées, obsessionnelles, revenchardes (pourquoi "on" m'a viré de France Culture...) des ressassements, ruminations, haines inépuisables (BHL sic ) qui se veulent à l'égal des pamphlets voltairiens...Pour moi, il s'en éloigne, à chaque ouvrage, toujours un peu plus.
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On peut taxer Michel Onfray de tout ce que l'on veut, d'outrances et d'exagérations dans ses commentaires ; il n'en demeure pas moins que tous les faits qu'il énonce, qu'il énumère, sont exacts. Il respecte à la lettre la parole De Beaumarchais : "Les faits sont sacrés, les commentaires sont libres".
Un livre salutaire en cette période électorale qui permet à tous de se remémorer tous les mensonges, toutes les manipulations de "Foutriquet" (alias Macron) et de quelques-uns des autres candidats.
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