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sur 343 notes
Jean d'Ormesson écrit à presque quatre-vint-dix ans un petit livre dans la lignée de ces précédents romans de l'humanité. Bien que parfois plus grave, l'auteur nous livre ces méditations sur le temps; Il explore les sciences avec poésie. Il nous appelle à la vigilance mais nous invite toujours à nous émerveiller et nous engager. Jean d'Ormesson reste l'éternel chercheur d'une espérance pour affronter une époque parfois sombre.
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Je n'ai jamais vraiment été attiré par les oeuvres de Jean d'Ormesson. le côté mondain du personnage m'a toujours agacé et ne me donnait pas envie de découvrir l'écrivain. J'ai peut-être tort...
Un jour, j'ai ouvert ce livre, lu quelques pages et eu envie d'aller plus loin : le style m'a plu et la démarche aussi. Jean d'Ormesson dit qu'il veut écrire un roman sur rien... et finalement sa promenade littéraire et philosophique nous conduit du Big Bang jusqu'à notre époque.
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Découverte de Jean d'Ormesson au moment de son décès... Et pourtant, à chaque apparition médiatique, je disais : "ce livre, je dois l'acheter !" Et je n'en ai jamais rien fait !
J'ai choisi celui-ci au hasard de ce qu'il restait dans ma bibliothèque communale, qui a mis cet auteur à l'honneur... et je n'ai pas été déçue !
Bien que je m'attendais à un roman au sens d'un écrit en prose qui met en scène des personnages de fiction engagés dans des aventures imaginaires, on est ici dans l'analyse en prose de diverses données objectives ou subjectives.
Bien documenté scientifiquement mais surtout avec de nombreuses références à d'autres auteurs/philosophes, Jean d'Ormesson nous emporte dans un récit fluide dans son analyse qui lui fait conclure à l'existence de Dieu.
Si, in fine, je ne partage pas sa conclusion, c'est sans doute parce que j'ai entendu une interview, postérieure à ce roman, où Jean d'Ormesson se définit comme un « chrétien agnostique » et qu'il prend en exemple Mère Teresa qui, jusqu'au bout, est restée dans le doute.
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Pour les croyants, les athées, les agnostiques, les amoureux des belles lettres, les rêveurs, les cartésiens, les rapides, les lents, les femmes, les hommes, les philosophes, les religieux, les payens, les doux, les durs, les lecteurs compulsifs, les occasionnels, les chercheurs, les trouveurs, les bavards, les discrets, les pessimistes, les optimistes...
Écrit pour tout le monde, il n'y a pas plus belle ode au temps qui passe que ce chant d'espérance. Qu'y avait-il quelques milliardièmes de seconde avant le Big Bang ? Et finalement, s'il n'y avait rien. Mais s'il n'y avait rien, peut-on définir ce rien ? Ici, on ne fait que se poser des questions avec Jean d'Ormesson et ce livre plutôt court.
Il m'a bouleversé et je crois qu'il devrait presque être obligatoire de l'étudier.
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Je dois avouer que je n'ai pas compris pourquoi le terme "roman" sous-titrait le livre. Selon moi, ce livre tient davantage de l'essai ou des pensées.

Jean d'Ormesson part de l'envie de Flaubert d'écrire un livre sur rien, et il démarre donc sur le big bang, ou plutôt sur le mur de Planck, ce qu'il se passe juste avant l'explosion qui a donné vie à notre univers. de là partent ses autres réflexions, la création, Dieu surtout. Ce qui rend donc ce livre difficile à résumer.

Je pense que je devrai le relire, car je n'étais pas forcément dans les bonnes dispositions pour cela, et il mérite sans doute une relecture pour s'imprégner des réflexions de ce grand philosophe et écrivain.
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"Comme un chant d'espérance" Voilà un titre qui en dit long sur la recherche spirituelle de l'auteur, ou sur la recherche du rien, autrement dit du tout.

On y trouve l'énoncé des perpétuelles contradictions du monde ou de l'intégralité des choix dont nous disposons. Tantôt en accord, tantôt en désaccord. Passant de la foi à l'athéisme, de l'altruisme à l'égocentrisme, de la science à la spiritualité, du mortel à l'immortel, du présent à l'infini et cetera.

Ce faisant, il se pourrait qu'au travers de ce voyage, l'Espérance attendue soit en réalité, la mise en évidence de notre liberté d'agir, de choisir et de penser.
Lien : http://www.lestee-litteratur..
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Il s'agit d'un essai philosophique, où Jean d'Ormesson propose une véritable réflexion sur l'origine et le sens de la vie. Sur la place de l'homme dans la création. Très bien écrit, très intéressant. de plus, on sent beaucoup d'enthousiasme dans l'écriture, pour cette vie, dont l'origine reste assez mystérieuse. Vraiment une réflexion très originale ! À lire sans modération !!!
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De la rencontre entre deux versets de la Bible, le premier de l'Evangile selon saint Jean, « Au commencement était le Verbe, et le Verbe était en Dieu, et le Verbe était Dieu. » et le premier verset du Livre de la Genèse, « Au commencement Dieu créa le ciel et la terre, la terre était informe et vide ; les ténèbres couvraient l'abîme, et l'Esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux. » a jailli une étincelle : Comme un chant d'espérance, de Jean d'Ormesson.

Si l'idée, de réaliser le voeu de Flaubert d'écrire « un roman sur rien », tient Jean d'Ormesson depuis longtemps, ce sont des découvertes scientifiques récentes et immenses auxquelles il s'intéresse, qui lui permettent, d'un seul coup, d'écrire ce roman avec son Verbe inimitable, chanté cette fois, car les « livres ne survivent que (…) grâce à la façon dont (les histoires) sont racontées. La littérature est d'abord un style qui éveille l'imagination du lecteur. »

C'est donc avec le génie de sa plume et ses talents de conteur que Jean d'Ormesson rend compréhensible le boson de Higgs, le « boson de Dieu », et replace notre existence entre deux murs, le premier étant juste après le commencement de toutes choses, et qui s'appelle le « mur de Planck » – Jean d'Ormesson qui regrette l'oubli du comique dans notre monde, doit trouver facétieux que Dieu se cache derrière un tel nom – et le mur de la mort. Avant et après, les êtres humains ne peuvent imaginer que le rien, c'est-à-dire le néant, sans savoir s'il s'agit bien du même rien.

Entre les deux, se décline le temps, création de Dieu, dans laquelle nous sommes inscrits au rythme de ce que nous appelons l'Histoire. Nous vivons ce temps dans le cosmos, un mot bien particulier qui doit alerter notre lecture dès le prologue du roman, car ce n'est autre que l'univers considéré comme un système bien ordonné, un bel univers. En effet, l'esthète et le croyant qu'est Jean d'Ormesson est sensible à l'ordonnancement de la beauté, à la finalité de la Création : il admire les deux et y découvre des manifestations de l'espérance.

La fin du temps serait source d'angoisse, à moins que l'espérance, déjà chantée par Charles Péguy, auteur que Jean d'Ormesson apprécie, ne vienne nous réconforter : « Ce qui m'étonne, dit Dieu, c'est l'Espérance (…) une flamme impossible à éteindre au souffle de la mort », dans le Porche de la deuxième vertu. Car la finitude des choses est inquiétante. Si Jean d'Ormesson trouve une manifestation de l'espérance dans « la mort de ceux qu'on aime », n'est-ce pas plutôt dans ce que l'on espère ensuite pour eux ?

L'espérance de Jean d'Ormesson est plus fondée sur Dieu que sur le Christ, qui n'apparaît que tardivement, et dans l'histoire, et dans le roman. Pourtant, « la doctrine de Jésus est un humanisme », nous dit-il. Et on ressent ô combien ce « aimez-vous les uns les autres » est primordial pour l'auteur. Il l'est aussi pour Dieu quand adviendra le « commerce de l'âme » : on imagine une balance, un coeur et une plume, une psychostasie à la manière des Egyptiens.

Comme un Chant d'espérance est un beau texte d'amour : « J'ai aimé Dieu » nous livre Jean d'Ormesson, avec franchise, en en disant beaucoup sur lui-même, et sur le regard bienveillant qu'il a sur le monde. Ce qu'il nous souhaite, cette grande espérance qu'il nous communique, nous le lui souhaitons aussi : « gardez (…) la paix de votre coeur. le monde (…) est beau. »
Lien : http://tmblr.co/Z4Dxcn1Nc4iR6
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Il est des réflexions intemporelles qui lorsqu'elles sont traitées par des écrivains de talent comme Jean d'Ormesson aboutissent à des livres profonds et intéressants ; Comme un chant d'espérance fait partie de ceux-là.
L'auteur part de la naissance du Cosmos et la part, toujours mystérieuse, du vide, du néant, du rien et de notre compréhension de cette étrangeté. Tout doucement une digression s'installe et Dieu apparait sous la plume de Jean d'Ormesson car ce Dieu est-il le néant ou le tout et cet univers qui nous entoure confirme-t-il son existence ou l'infirme-t-il ? C'est ce à quoi l'auteur tend inévitablement et porte cette justification.
Un texte de réflexions sur notre condition humaine et nos croyances, il est en effet plus rassurant de suivre ce chemin que d'affronter l'atomisme d'Epicure mais chacun doit aborder cette question centrale avec ses propres convictions, Jean d'Ormesson avec ce petit livre nous apporte les siennes sans autre prétention que de les partager.

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Monsieur Jean d'Ormesson nous manque dans ces médias actuels, ceux porteur de la parole gouvernementale, pourvoyeur de l'anxiogènement des informations, notre académicien parti dans les cieux rejoindre ces pères spirituels pour débattre sans fin, ce dandy au regard bleu azur, de sa présence de Casanova, son sourire de Don Juan, Comme un chant d'espérance est un petit oasis dans ce désert de liberté , où les attestations nous limitent, et repoussent ce virus assez docile à cette bureaucratie , ce titre est une douceur matinale printanière, ouvrant une fenêtre vers cette douceur érudite qu'aime cultiver notre philosophe, le quatrième de couverture est ce champs littéraire où germent l'incandescence qu'illumine l'aura de Jean d'Ormesson, la littérature, la musique, la peinture sont ces beautés que l'homme façonne, telle la nature avec ces paysages et ces tableaux de verdures, de montagnes, océaniques, florales et cette créativité que mine l'être humain depuis sa venue sur terre. La genèse de ce roman est cette idée de Flaubert sur l'écriture d'un roman sur rien, celle-ci creusera son sillon dans l'esprit de notre auteur lors de l'écriture de deux autres romans, C'est une chose étrange à la fin que le monde et Un jour je m'en irai sans avoir tout dit, Jean d'Ormesson va parler de tout et de tout, de ce rien qui devient un tout, ce rien qui sous la plume de notre Académicien sera une envolée de plaisir pour nos plaisirs, enrichir ce plaisir que nous devons entretenir à tout moment de tout petit rien, pour en faire un tout.
Jean d'Ormesson introduit son livre par le biais de la littérature à travers Flaubert et Gide, la philosophie avec Aristote, Platon, Socrate et aussi Parménide et d'Héraclite, la religion avec son texte sacré la Thora et enfin la physique avec le mur de Planck. A travers de petits paragraphes, Jean d'Ormesson aborde cette incertitude de l'aléatoire et de cette nécessité sur la création de notre monde actuel, ce Big Bang est le fruit de ce commencement de cet univers en mouvement, il se dilate, il croit en permanence pour s'épanouir ! Ce début engendra une fin, c'est inévitable comme la mort est la conséquence de la vie, ce Big Bang à cette ambiguïté d'une naissance qui annonce une mort, Dieu s'invite à la réponse de ce néant et du tout, comme l'a toujours fait l'humanité, s'en suit une logorrhée sur ce Dieu et cet axiome, dieu est ce vide et ce tout, puis du rien et du tout, il en devient éternel, cet univers a-t-il un but et un sens , ces questions animent notre humanité depuis tous les temps pour avoir en elles de multiples réponses, peuplant les mythes, les légendes, les religions et une vérité scientifique n'ayant pas la vérité infuse malgré les progrès exponentiels réalisés. Jean d'Ormesson avec cet aphorisme distille parfaitement la quintessence de notre naissance, extension de celle de notre monde, où l'univers nous recueille.
« Avec l'espace et le temps, avec les nombres, avec la nécessité et le hasard tombés tous ensemble de cette main de l'Éternel dont nous savons bien qu'elle n'est pas une main et de son esprit qui n'a rien à voir avec le nôtre, le monde sort du néant. »
Le pourquoi appartient au roman, le comment à la science est une belle formule de notre auteur pour ce Big Bang, la science apporte les réponses de ces secondes de cette explosion, et le pourquoi reste selon le philosophe Parménide, une question sans réponse possible, Jean d'Ormesson considère Dieu comme la seule réponse possible, laissant le hasard comme une impossibilité à cause du temps et de l'espace, de cette rigueur du monde et de son inflexibilité, ce qui est un avis personnel et subjectif, chacun ces certitudes et convictions profondes, l'être humain à tendance par sa supériorité malsaine et égocentrisme, vouloir défier l'obscurantisme de son être face à des horizons qu'il ne peut comprendre et tente d'y répondre par dépit et par un certain sophiste structuré, Dieu devient cette réponse du pourquoi , comme un fourre-tout , ce Dieu avale toute sorte de non réponses , et ce pourquoi devient cette littérature où Dieu occupe le rôle du créateur dans ces trois religions monothéiste , répondant à ce pourquoi par une création humaine en proie aux doutes et aimant se sentir asservit par des croyances le privant de toutes possibilités de libre arbitre. Je préfère être dans la dérive panthéiste, me fondre dans la nature et m'y perdre. Ce qui émerveille Jean d'Ormesson c'est l'apparition de la pensée pour lui, l'univers c'est une deuxième fois crée, et tous les champs du possible s'en découlent, l'humanité va enfin pouvoir aiguiller son esprit et sculpter tous ce qui l'entoure de tous ces sens, même l'humour devient un art que Dieu manie avec brio selon notre académicien, j'apprécie cette sensibilité et la maniement de la formule, la prose est ce jeu que maitrise parfaitement notre auteur, beaucoup d'aphorisme germent dans ce livre du néant , le rien stimule beaucoup Jean d'Ormesson, cette prosaïque structurelle est une dentelle de soie, à la douceur soyeuse, apaisant le lecteur d'une ode à la gloire de la pensée humaine et la beauté qu'elle enfante, comme ce constat que j'aurai pu écrire « l'univers est un oxymore ».
Les petits chapitres assez courts se suivent et laissent Jean d'Ormesson se pénétrer de Dieu, qui pour lui est dans la lumière, celle donnée par l'astre roi , le soleil, ce point lumineux qui chaque soir s'enfuit pour donner sa lumière de l'autre côté de la terre, il n'y a pas de coucher et de lever de soleil, juste ce crépuscule et aurore, ce soleil va parcourir sa destinée, celle de son mouvement elliptique dans notre galaxie, la terre étant son satellite gravitant autour tout en tourner sur elle-même, laissant ce soleil échapper à sa lumière le temps d'une nuit salvatrice pour mirer ces millions de lumières venues du passé, celle d'autres soleil, étoiles de galaxies inconnues, cette lumière m'émeut lorsque le soleil s'enfuit de l'autre côté ou revient, ces plages de couleurs qui émasculent le ciel d'un tableau magnifique, comme un moment de grâce, Jean d'Ormesson parle de la présence de Dieu, toute la beauté jaillissante de la terre et des oeuvres humaines qui l'ont émus, les citant dans un chapitre entier.
Dieu et l'homme sont mains dans la main, indissociable selon notre auteur, l'un ne peut exister sans l'autre, comme si l'homme était la main de Dieu pour façonner son oeuvre, comme si avant l'homme, ce monde n'avait pas son chef d'orchestre pour le diriger à sa bonne mesure, c'est une présomption incroyable, l'humanité s'enorgueillit de sa splendeur et magnificence de se croire être la seule créatrice du monde sortit du néant par ce Dieu. Leibniz pose cette question importante et simple « Pourquoi y a-t-il quelque chose au lieu de rien ? », chacun comme notre académicien aura sa réponse, plus ou moins vraie, selon sa conviction, mettant l'homme au coeur de cette réponse, un nombriliste décourageant, l'homme(la femme) , créant une seconde fois ce monde tiré du néant et du rien de son infinité et éternité par Dieu. L'humanité est juste le regard de ce monde qui au détriment de lui persistera, lui comme les dinosaures seront des faucilles ou pire une légende qui petit à petit s'évanouira dans l'oubli et notre monde continuera de s'épanouir dans sa splendeur où elle vivra sa folie sauvage sans le virus humain que nous sommes !
Au contraire de Jean d'Ormesson, l'homme(la femme) ne sont rien, la beauté est ailleurs, leur savoir est une merveille éphémère pour leur seul distraction, la poésie, la musique, la peinture, l'art en générale sont , la nature est et sera à jamais une peinture qui se renouvelle à chaque seconde, l'humanité ne pourra jamais être au-dessus, elle est son sujet, et le restera, comme ce virus nous montre bien la petitesse de notre société, esclave d'un système élaboré par si peu pour si peu, nous sommes le virus de notre monde.
Au-delà du titre, Comme un chant d'espérance, le texte est un hymne à l'humanité et sa folle vie dans ce monde, celui-ci que Dieu à crée du néant, celui que nous allons retrouver à notre mort, ce néant avant le Big Bang, plutôt l'ignorance de cet état -de mur de Planck- Dieu en devient la solution, Dieu sera surtout le sujet de ce roman, à la beauté prosaïque et la magie de son espoir en l'être humain, comme ce texte anonyme découvert dans une librairie indépendante, qu'il nous offre dans son avant dernier paragraphe, à méditer par son d'amour et de tolérance, il aurait pu conclure ce livre, mais Jean d'Ormesson se devait de conclure par sa plume et finir par ce mot Néant.
Ce livre vous interroge, Dieu épouse les pensées de jean D Ormesson, et vient réveiller en vous diverses questions en berne, le style est symphonique, comme un chant d'espérance.
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