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Encore une fois, j'ai été charmée par les mots d'Erik Orsenna. Après La grammaire est une chanson douce, on voyage de plus belle dans l'univers des mots, ici en passant par la traduction d'un livre. J'aime les descriptions que fait Orsenna, on a vraiment l'impression d'y être. Une très belle histoire de persévérance et, surtout, de coopération. Je suis impatiente de lire les autres ouvrages de cet auteur qui, jusqu'à maintenant, ne m'a jamais déçue.
Lien : http://www.libellul.com/?p=1..
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Deux étés/Erik Orsenna
En un style très élégant et spirituel, particulier et teinté d'ironie, d'un humour délicieux, avec des clins d'oeil de-ci de-là, Erik Orsenna, amoureux de la langue, nous conte les péripéties de Gilles, traducteur mandaté par un éditeur pressé, qui s'échine à traduire un roman de Vladimir Nabokov écrit en anglais, « Ada ou l'ardeur ». Ada la démone ardente et fantasque donne du fil à retordre à Gilles car traduire Nabokov, c'est comme s'attaquer à l'Everest. J'ai lu ce roman il y a quelques années : ce n'est pas triste, et plutôt totalement délirant… !
Orsenna a le don d'user de mots inattendus dans le contexte : « Par la porte-fenêtre grande ouverte, nous parvinrent de longues soufflées de clavecin. »
A noter que dès l'entame, l'auteur nous offre une phrase la plus longue du récit. Et tour à tour il manie avec art l'antonomase et la métonymie.
L'île de Bréhat, petit paradis enchanteur, microcosme de personnalités charismatiques où se situe l'action va connaître deux étés de folie car la petite vie tranquille des autochtones gentiment décrite va être « bouleversées » d'une façon curieuse.
De plus, les plus puritains d'entre eux lisent « Lolita » en cachette et en guise de récréation écoutent Brassens secrètement derrière les persiennes closes. L'abbé de ces lieux de perdition est persuadé que son île redevient païenne au contact de l'oeuvre scandaleuse de Nabokov car nombre des habitants ont répondu à l'appel de Gilles pour lui donner un coup de main avec une complicité amusante dans cette traduction qui n'en finit plus.
Survient alors le señor argentin Fernandez, estivant radio-amateur qui lance un appel sur les ondes pour secourir le traducteur aux prises avec des phrases abstruses.
Un récit très agréable dans lequel l'amitié n'est pas un vain mot et le charme poétique de l'île de Bréhat fait le reste. Un moment de détente avec de jolis mots.
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J'ai été attiré par le nom de l'auteur ,au la couverture , par la quatrième de couverture mais j'ai été déçue par l'histoire : au début tout va bien c'est bien écrit en plus et puis déception .
J'ai trouvé que c,était sans intérêt si ce n'est celui d'un livre de plage, tout est résumé sur la quatrième de couverture
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Je pensais les avoir tous lu, les Orsenna, mais j'avais oublié celui-ci, très antérieur à ceux de ma bibliothèque ;-) L'histoire ne m'a pas passionnée plus que ça : un traducteur vient s'exiler sur une île, et on y découvre la vie des autochtones. Mais que j'aime cette langue! C'est incroyable, le style Orsenna : il y a une douceur, des mélodies qui sont comme le sommet des vagues, il y a une facilité naturelle, quelque chose d'absolument maîtrisé et en même temps de libre improvisation... Les connaissances qui pour certains auteurs ne sont que des prétextes à écrire jouent ici avec le langage et servent l'écriture (les rites traditionnels sur l'île, les ondes radio, la traduction de l'auteur russe par le biais de l'anglais etc), tout cela révèle une maîtrise (encore une fois!) dans les connaissances, une appropriation extraordinaire. Bref, on est très loin (enfin, pas tant que ça finalement) des ouvrages que j'ai adorés sur le langage, la grammaire etc, mais la fibre est là, c'est un bonheur de lecture!
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Je n'avais jamais lu Erik Orsenna que je connaissais uniquement à travers La Grande Librairie. Je ne m'étendrai pas sur le fait que j'ai trouvé ce roman très ennuyeux… Je suis complètement passée à côté de l'histoire. J'ai trouvé le style pompeux et le tout complètement insipide.

Ceci n'est, bien sûr, que mon ressenti. Peut-être, ce traducteur qui fuit Paris et qui se réfugie sur une petite île de Bretagne, saura vous toucher. Peut-être serez-vous happés par son obstination à mener à bien son projet et par la solidarité qui s'est installée entre les habitants.

Si vous pensez que ce livre pourrait vous intéresser, une seule solution : faîtes-vous votre propre avis en le lisant ! 🙂
Lien : https://labibliothequedeceli..
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C'est du pur Orsenna, alors on peut aimer ou détester. Pour ma part, je suis toujours mitigé quand je lis ses livres, et j'y reviens de temps à autre, preuve que j'y trouve quelque chose que je ne peux définir. Ici, une île bretonne, donc des passages très beaux sur la nature, l'attachement de l'auteur à son île, et une histoire qui en elle-même n'apporte rien de spécial.
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Petit livre sympa, drôle. Dans une île bretonne (laquelle? Visiblement l'île de Bréhat), toute la population vient en aide au traducteur procrastinateur local pour la traduction d'un livre, l'Ada, de Nabokov (je ne connais pas), auteur vivant et nobelisable au caractère irrascible. Un prétexte pour parler d'îles, d'amour, de sexes, etc... Pas un livre inoubliable mais un bon moment avec la belle écriture de Monsieur Orsenna.
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J'adore l'écriture imagée de cet auteur! Ça virevolte, ça papillonne, ça embaume, ça éclaire... C'est fou de pouvoir décrire comme ça les choses insignifiantes, en les rendant belles et précieuses, et marrantes aussi! Il y a beaucoup d'humour, et de la sensualité.
J'ai beaucoup apprécié!
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La vie d'une communauté îlienne, travaillant à la traduction d'un livre intraduisible.

Erik Orsenna a un immense talent littéraire. le sens de la formule, la capacité à trouver l'image ou la réflexion justes, la culture et les références, l'humour. Bref, le Talent.

Malgré tout, j'ai eu du mal à m'accrocher. Ou plutôt, à ne pas décrocher. Parce que passé l'enchantement des premières pages, j'avais envie que l'histoire se renouvelle, me secoue, me surprenne.

L'impression de lire un éditorial super-chouette. Mais bon, un éditorial, cela ne dure pas un livre entier. On se met en bouche, on sourit, on trépigne, et ensuite on ouvre le journal pour passer aux articles sérieux. Mais là, le livre, c'est l'éditorial.

Un long éditorial qui raconte des tranches de vie, celles de personnages dans lesquels on peut se retrouver, dans le souvenir de nos vacances îliennes. Et il faut reconnaître que c'est bien vu, truffé de traits d'humour toujours très bien sentis.

Peut-être ne faut-il pas lire ce livre d'un trait comme un roman, mais s'arrêter, en goûter quelques pages et le reposer pour aller faire autre chose, avant d'y revenir le lendemain.

Un peu comme la marée qui va et qui vient, dont on attend chaque jour le rendez-vous sur le haut de la plage.
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Super petit roman sur l'entraide d'îliens bretons pour un traducteur de Nabokov.
L'auteur aborde de nombreux thèmes comme la Bretagne, les vacances, l'amour de la langue française.
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