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3,38

sur 449 notes
J'ai eu beau m'accrocher au bastingage, j'ai fini par passer par dessus-bord! La saga familiale d'Orsenna a fini de m'épuiser aux trois quarts de l'histoire et le livre m'est tombé des mains... C'est plutôt bien écrit, cela se veut parfois drôle et poétique en même temps, mais quel pavé!
Un livre dont j'ignore à tout jamais l'issue.
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Fallait-il tant de pages pour raconter l'histoire de Gabriel Orsenna ? Peut-être, c'est ce que le jury du Prix Goncourt a décidé, mais le risque, c'est de se noyer dans le bavardage, et de perdre son lecteur. Et ce serait dommage ! Il y a tant de beaux passages, sur lesquels on aime s'arrêter, pour les relire, et qu'on aimerait encadrer, recopier, réciter. Parce que, oui, ce que j'ai préféré, c'est le style, l'écriture d'Erik Orsenna.

Et pourtant, des péripéties, il y en a. On découvre la famille de Gabriel, ses amours, la famille de ses amours et les amours de sa famille, et nous voilà entrainés de la France au Brésil, et jusqu'au Vietnam, tout au long de la longue vie de Gabriel. Les lieux, les contextes sont très documentés, incroyablement bien évoqués.

Les personnages sont également intéressants, surtout Gabriel, le « rebondi » : il n'est pas fréquent de se voir proposer comme héros un « gros », heureux de l'être, et apprécié comme tel. Néanmoins, j'ai ressenti comme un décalage, comme si tous ces personnages ne parvenaient pas à la consistance de la réalité. C'est sans doute dû au ton général, au regard assez désabusé que le narrateur porte sur tout. C'est comme un recul, une mise à distance, un peu cynique.

A propos du narrateur, je n'ai pas trop saisi l'intérêt de basculer sans cesse d'un narrateur interne à un narrateur externe, parfois jusque dans la même phrase. Cela m'a donné l'impression de regarder un tableau de Picasso, qui montrerait un visage vu à la fois de face et de profil, et cela participe à cette mise à distance qui m'a maintenue à la surface de cette histoire, certes brillante, mais qui manque, à mon avis, de profondeur.
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Il y a des auteurs et des textes qui nous échappent !
C'est le cas d'Eric Orsenna, en ce qui me concerne. Ce n'est pourtant pas faute d'avoir essayé. J'en suis à son sixième ouvrage, mais non, rien n'y fais.
Je n'arrive pas à être captivé, à me concentrer sur ses écrits.
Avec celui-ci, prix Goncourt et prix Goncourt des lycéens, il me restait un espoir. Mais non, ce fût une nouvelle épreuve et pas des moindres, avec un nombre de page conséquent. J'ai même dû faire une pause à mi-pacours.
C'est donc décidé, au revoir Monsieur Orsenna.
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Je dois l'avouer j'ai eu beaucoup de mal avec ce livre.
Je l'ai commencé, laissé, repris, de nouveau laissé et j'ai enfin réussi à le finir.
C'est long, long, long.
Erik Orsenna nous livre sur plus de 550 pages l'histoire de la famille Orsenna de 1880 à 1950.
Mais je ne peux pas vous en dire grand-chose parce que je n'en ai quasiment rien retenu.
Et pourtant il a obtenu le Goncourt 1988.
Grosse déception en ce qui me concerne.
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J'aime beaucoup les romans qui abordent L Histoire avec panache et entraînent le lecteur dans le sillage de leurs personnages créés dans ce but noble d'appréhender différemment les événements historiques.
Érik Orsenna, avec L'exposition coloniale, y réussit magnifiquement.
Début du XXe siècle : Gabriel Orsenna, pneumatologue (ne pas confondre avec pneumologue) se spécialise dans l'étude du caoutchouc, ce qui l'amène à voyager vers les plantations d'hévéa du Brésil, au grand dam de son père, Louis, inquiet des ravages des maladies tropicales. À travers eux, Orsenna raconte les débuts de l'industrie automobile, les deux conflits mondiaux du siècle, les colonies françaises, le tout enrobé d'amours contrariées, de filiation et de ce qui constitue finalement l'existence humaine, peu importe les latitudes et les époques.
Érudit, fantasque, pétillant, le récit, je pense, est à l'image de son auteur, vu et entendu à de nombreuses reprises à La Grande Librairie. Un prix Goncourt bien mérité et une lecture incontournable pour qui veut s'imprégner de l'histoire de la première moitié du XXe siècle.
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Sur 200 pages lues, je n'ai aimé que le premier chapitre.
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Ce livre m'avait été offert lors de sa sortie et je me souviens que je l'avais dévoré emporté par l'humour, le second degré et les aventures de ce héros à travers les colonies. Un très chouette livre
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Une si belle langue, un si grand livre, un si bel auteur, fougueux, inventif et libre. le roman d'une vie.
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On ne résume pas l'odyssée insolite issue de l'imagination débordante d'Erik Orsenna qui, avec enthousiasme, s'amuse à tricoter les fils d'une histoire qui s'écoule de la fin du 19ème siècle à la fin des années 50.

Orsenna se moque gentiment de ses personnages. le héros assez fantasque du roman s'appelle Gabriel Orsenna, né en 1883, à l'époque de la conquête coloniale, narrateur amoureux de deux soeurs indissociables qui sont sans cesse présentes puis disparaissent avant d'apparaître à nouveau. Le narrateur, grand voyageur pour l'époque, parle souvent à la première personne mais également à la troisième personne.

Orsenna est un romancier du dépaysement, par petites touches il accumule les anecdotes et les péripéties sur 700 pages mais je n'ai jamais été porté par ce flot d'aventures où l'ironie et l'humour sont pourtant toujours présents. Avec ses interminables longueurs, ce soporifique prix Goncourt 1988 est une réelle déception.
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Ce roman est une suite d'anecdotes pour peindre par petites touches un portrait de famille. C'est tout un art d'ėcrire longuement pour ne rien raconter, sans redouter l'impatience du lecteur. Pour ma part, j'aime savoir où on m'emmène et j'ai renoncé à aller jusqu'au bout.
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