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3,38

sur 449 notes
Au début, j'ai eu l'impression d'entrer dans une peinture du Douanier Rousseau, tendrement naïf. Puis est arrivé le fouillis, les histoires qui se chevauchent, Gabriel qui devient "je" puis redevient Gabriel. Je me suis perdue, l'auteur m'a perdue.
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Ouf ! Enfin j'en suis venu à bout !!!
Non pas que ce ne soit pas intéressant, ou drôle, ou enrichissant mais qu'est ce que c'est long ! D'autant plus que j'avais lu Longtemps d'Erik Orsenna, la suite de la saga, et que je l'avais également trouvé trop long !
Bref... Adieu Louis, Gabriel (s), Ann, Clara, Elisabeth...
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lu il y a des années , ce livre m'a laissé un mélange d'ennui et d'admiration.
On ne peut nier que l'auteur est "bossé" son sujet , j'ai en mémoire certaines descriptions économiques riches et brillantes mais peu attachantes pour le lecteur quidam;
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Orsenna c'est un fouillis de mots; je ne l'ai jamais particulièrement apprécié et pourtant je suis revenu plusieurs fois vers lui, notamment à travers L'exposition coloniale. Peut-être ai-je quand même été sensible à sa narration quelquefois bien longue et à ses personnages même si j'ai fini par les mélanger. Ceci étant, un Goncourt, sûrement pas mais ce prix a tellement perdu de son prestige.
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Comment résumer L'exposition coloniale ?
Fantasque, c'est le mot qui est présent dans le résumé de la quatrième de couverture et qui me vient d'abord à l'esprit. Oui, le héros, Gabriel Orsenna, est assez fantasque, original, comme sa famille, les personnes qui l'ont entouré, et sa vie en général. Une grand-mère obsédée par les colonies et par son amour de sept jours, dont elle ne sait que la nationalité, mexicaine, et dont elle espère toujours le retour. Un père, fruit de ce bref amour, libraire spécialisé dans les livres de voyage, rêveur et original, collectionnant lui aussi les brèves aventures. Gabriel, dont la mère est partie quelques jours après sa naissance, adepte du positivisme, et dont la passion est le caoutchouc. Ann et Clara, les deux soeurs, dont l'une deviendra son épouse, mais qui resteront tout de même indissociables, et qui tantôt seront à ses côtés tantôt disparaîtront.
De la fin du XIXe siècle aux années 1960, ce livre nous transporte tout au long du XXe siècle de Levallois au Vietnam, en passant par Paris, Londres et le Brésil. le titre, qui à première vue n'a rien à voir avec l'histoire, peut rappeler l'exposition coloniale de 1931, qui joue un rôle dans le récit, mais est avant tout représentative de la vie singulière de Gabriel.
Le roman est conçu comme les mémoires du héros, un récit au fils qu'il n'a jamais eu. Et la narration est à l'image de son improbable personnalité, mêlant la première et la troisième personne du narrateur, avec régulièrement des notes d'Ann ou de Clara faisant leurs commentaires ou lui rappelant qu'il exagère une scène ou tout simplement l'invente ! de ce point de vue, le livre est incroyable et on se demande comment Erik Orsenna est parvenu à une telle prouesse...
Pour moi, ce livre (très controversé !) est un chef d'oeuvre de la littérature.
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Je dois reconnaitre une immense qualité à ce roman : son pouvoir soporifique. Il m'a suffit de l'ouvrir régulièrement pour sentir mes paupières s'alourdir en quelques minutes de lectures.
J'ai donc pris beaucoup beaucoup de temps pour arriver au bout.... et maintenant que je l'ai refermée, je me dis "tout ça pour ça".
Jusqu'au bout du bout de l'épilogue j'ai espéré quelque chose : une explication, une étincelle, un truc magique pour expliquer ces nombreuses pages.
Mais non. Rien.
Ou peut-être existe-t'il quelque part, un "profil d'une oeuvre" pour expliquer tout cela ?
Certes le style est plaisant à lire, et dans ce pavé il y a quelques mini-histoires assez croustillantes, mais j'attends que le tout soit intéressant, m'apporte quelque chose : et je n'ai rien trouvé. Où alors je n'ai pas regardé au bon endroit.
Voilà une grosse déception.
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Je ne comprends vraiment pas comment ce roman a pu gagner le prix Goncourt, et surtout le prix Goncourt des lycéens (auquel je fais généralement plus confiance).
Je n'ai pas trouvé ça particulièrement bien écrit, les aller-retours et coquetteries dans la structure du livre m'ont semblé complètement artificiels, les personnages très peu attachants.
Bref, je m'en vais l'oublier très vite et regretter d'avoir perdu mon temps.
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Comment dire...? Euh... Disons que je n'ai pas été colonisé par cette exposition. On s'y ennuie un peu, hein?
Les ingrédients y sont: une maîtrise du verbe, des idées originales, des personnages intéressants et pourtant la mayo ne prend pas. Ça doit être moi puisqu'on lui a remis le Goncourt !!! Deux même avec celui des lycéens, c'est dire!
Primé donc. Non! Déprimé! Car la lecture est éprouvante, on peine à suivre. Déjà que sa grammaire n'avait pas été une chanson douce à mes oreilles, là je mets une croix sur le sieur Orsenna. La vie est trop courte, d'autres ouvrages m'attendent...
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Bonsoir,

Je dois avouer que je ne me suis pas ennuyé à la lecture de cette saga d'une famille "bien française".
J'ai lu cet ouvrage comme on feuillète une collection de vieux albums de souvenirs, de photos nous rappelant un monde définitivement passé. Contemplation qui fait penser : cette histoire, c'est celle de ma famille, c'est la mienne.
Comment, à travers 100 anecdotes, l'auteur fait croiser l'histoire d'une famille avec la grande histoire de la France et de ses colonies. L'exposition coloniale n'étant que l'une d'elles.
Ce qu'il y a d'inhabituel : l'amour pour deux femmes dont celle qu'il épouse l'abandonne alors qu'ils arrivent tout juste au Brésil pour l'inspection des plantations d'hévéa. La description de l'Amazonie, l'exercice d'un métier pour une entreprise emblématique de la France, Michelin, l'histoire du caoutchouc et du pneu, de la gastronomie française.

L'entretien dans un café durant la grande guerre, comment en réparant les bus parisiens le personnage permet les rafles et l'acheminement des juifs au Vel d'Hiv, comment, arrivé à Londres, ce français approvisionne la Grande-Bretagne en caoutchouc pour la préparation du débarquement de Normandie, les souvenirs de l'Indochine. Et cette manière de rendre hommage à tous ces petits français qui ont fait la grande histoire.

Cet ouvrage m'a laissé un souvenir si agréable que j'ai regretté qu'il ne s'agisse pas d'une biographie authentique.
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J'ai souvenir qu'après l'attribution du prix Goncourt en 1988 j'ai voulu lire le roman d'Erik Orsenna « L'exposition coloniale ». le titre m'a particulièrement séduite d'autant plus que ce qui traite du thème de la colonisation m'intéresse.
Mal m'en a pris car je ne suis pas allée bien loin dans cette lecture. Cela m'arrive très rarement mais impossible d'accrocher à l'histoire. Je n'ai pas compris où Orsenna voulait en venir.
Depuis, j'ai lu d'autres livres de l'académicien qui ne m'ont, heureusement, pas fait le même effet.


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