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Toujours aussi bien mené

J'ai fini Heartstopper tome 4 et Nick et Charlie me manquent déjà !

On avait laissé notre petit couple préféré à leur retour de Paris, voyage lors duquel Nick s'était rendu compte que Charlie semblait avoir un rapport problématique à la nourriture.
Ce tome 4 aborde donc un sujet fort : la maladie mentale et en particulier l'anorexie.

Je suis toujours très fan de la façon qu'a l'autrice d'aborder des sujets difficiles. Toujours sans pathos mais sans enjoliver non plus.
Non l'amour ne suffit pas toujours et se rapprocher de professionnels est indispensable.

L'outing forcé de Charlie et le harcèlement dont il a été victime a laissé des séquelles même si tout semblait réglé.
Je ne peux que penser au petit Luca, cet enfant de 13 ans qui s'est suicidé suite au harcèlement et à l'homophobie dont il a été victime.

Ce genre d'ouvrage est vraiment indispensable dans les CDI.
Rien ne se résout par magie mais il est vraiment temps que la tolérance et la bienveillance prennent le pas sur l'ignorance et la méchanceté.

Heartstopper fait partie des livres qui peuvent ouvrir les consciences et guider les ados face à des problèmes parfois trop grands pour eux.

Graphiquement c'est toujours un peu léger à mon goût mais j'ai une telle tendresse pour les personnages que je passe au-dessus.

J'ai vraiment hâte de retrouver cette joyeuse petite bande qui me réchauffe toujours le coeur.
Lien : https://demoisellesdechatill..
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J'ai enfin rattrapé mon retard et j'ai lu le tome 4 d'Heartstopper par Alice Oseman, le dernier tome sorti à ce jour. Et il m'a énormément plu.

Je l'ai trouvé particulièrement beau, touchant, attendrissant, émouvant. Il aborde (avec le tome 3) des thèmes compliqués avec énormément de bienveillance et cela fait du bien. Et je dois dire que cela me fait une petite pause dans mes lectures habituelles qui sont bien sombres.

Les dessins sont très mignons, avec beaucoup de poésie, l'histoire est belle, c'est vraiment une réussite !
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Les trois premiers volumes de Heartstopper nous plongeaient dans une romance très mignonne entre deux adolescents anglais, entouré de leurs adorables amis. Ce quatrième volume poursuit sur cette lancée tout en approfondissant le propos. Autour de l'histoire d'amour toujours très mignonne entre Charlie et Nick, Alice Oseman nous propose également, et surtout, un récit sur la santé mentale, à travers les troubles du comportement alimentaire de Charlie. Nous assistons au difficile chemin emprunté par Charlie pour trouver de l'aide et essayer d'aller mieux, lentement, pas à pas. Nous suivons également Nick qui tente d'aider son petit ami mais se retrouve souvent impuissant malgré tout l'amour qu'il éprouve pour Charlie.

J'ai bien aimé le message porté par l'autrice dans ce quatrième volume : l'amour ne suffit pas à guérir face à des problèmes de santé mentale, il faut être entouré de sa famille, de ses amis, et de professionnels. C'est un long chemin semé d'embuches, pas toujours à sens unique, et qui prend du temps.
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Dernier tome lu. Un volume plus intéressant du fait du traitement sérieux des troubles alimentaires et de la place de l'entourage. le personnage de la mère devient un peu plus consistant, le frère de Nick permet d'avoir une idée des critiques subies.
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Après avoir été en rupture de stock suite au succès de l'adaptation du tome 1 sur Netflix, j'ai enfin pu récupérer le tome 4 dans ma petite librairie de quartier ce we!

Pour rappel, Heartstopper c'est l'histoire de Nick Nelson et de Charlie Spring, deux ados hyper attachants qui tombent amoureux et doivent expérimenter la découverte de l'homosexualité, de la bisexualité, la nécessité ou non de faire son coming-out au lycée, le regard des autres (notamment de la famille), etc...

Dans ce tome 4, Nick doit en plus accompagner Charlie dont la santé mentale est mise à mal. Charlie souffre de troubles de l'alimentation. Mais à 16 ans, comment aider son petit copain face à un mal qui le mine?

De plus Nick a décidé de faire son coming-out auprès de son père (qu'il ne voit que 2 ou 3 fois par an) mais c'était sans compter sur son frère, un garçon pas super bienveillant et qui lui pourrit pas mal la vie...

Heureusement, au quotidien les deux ados peuvent compter sur leurs parents et sur leur bande d'ami(e)s, hyper soudée et souvent de bon conseil. C'est donc avec plaisir que nous retrouvons également dans ce tome Ella, Tao, Darcy et Tara, personnages incontournables de ce roman graphique.

Les illustrations d'Alice Oseman sont toujours aussi fraîches et mignonnes à souhait, ses personnages touchants, on a envie de protéger Nick et Charlie de la bêtise du monde, de les encourager à chaque étape de leur histoire, de faire partie de leur groupe.

Si vous n'avez pas encore visionné la série, allez donc faire un tour sur Netflix, le casting est génial!!!
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Les quatre premiers volumes de cette collection, qui n'est pas encore terminée, sont intéressants en raison du ou des sujets qu'ils traitent. le sujet, considéré comme le centre d'intérêt, est essentiellement gay, ensuite lesbien, et marginalement trans dans la société anglaise d'aujourd'hui. le sujet principal est donc le fait de sortir du placard, d'être révélé, de le dire aux gens et d'exprimer son amour verbalement, physiquement et émotionnellement en public, aux gens de l'école, à sa famille et au grand public. Les sujets, cette fois au pluriel, sont des adolescents, garçons et filles, et quelques adultes, mais eux de façon marginale. L'âge standard des sujets concernés est d'environ quinze ans, en fait, comme les quatre volumes couvrent environ deux années scolaires, les jeunes concernés ont entre quatorze et dix-sept ans. Mais comme il est publié par une maison d'édition pour enfants, il souffre beaucoup de l'autocensure que l'autrice impose à l'histoire. Tout d'abord, les personnes concernées, adolescents et familles, appartiennent à la classe moyenne supérieure : qui peut vraiment, dans la classe ouvrière, sans parler des couches inférieures de la classe ouvrière, prendre trois semaines de vacances dans les célèbres îles touristiques espagnoles ? Et les enfants vont tous à Paris en voyage scolaire, après les cours, mais il n'est pas spécifié que les enfants doivent payer, ou que leurs familles doivent payer, ce qui signifie que ce n'est pas une classe qui le fait, ni même deux classes, mais seulement les volontaires qui peuvent payer. Et je dirai que ce n'est qu'UN SEUL sujet social qui est évité ici.

Mais la pire autocensure concerne le sujet principal, les "études" gays et lesbiennes. Je ne sais pas ce qu'il en est pour les filles, mais je suis absolument certain que deux garçons de quinze ans qui tombent amoureux, puis passent des nuits ensemble, s'étreignent, s'embrassent, se débattent sur leur lit et dorment ensemble dans le même lit, même dans un hôtel à Paris, ne seraient pas ostensiblement sexuels. Pas une seule mention de la simple réaction corporelle, physique, automatique de leurs corps lorsque le contact est plus que proche, est direct et très intime, même s'il s'agit d'une bataille ludique. le sexe serait la question centrale dans de telles situations qu'il faudrait éviter, et la perspective devrait être discutée et décidée par les jeunes gens concernés. Une mère a raison quand elle dit qu'elle n'est pas idiote. Des questions telles que la protection (non pas pour les grossesses mais pour le SIDA et les autres MST) devraient être centrales et présentées en détail.

Si l'on fait abstraction de ces deux défauts, et de l'approche générale floue de l'amour, du sexe, du flirt corporel et de la sortie du placard (y compris des hétérosexuels appelés plus ou moins « straight » signifiant « standards » ou « normaux » tout le temps dans ces livres) à l'école avec et par les enseignants, les conseillers d'éducation, les administrateurs, la direction, les délégués des enseignants et des parents, etc., y compris le problème de l'éducation sexuelle, si l'on fait abstraction de tout cela, l'histoire est charmante et c'est un bon moyen de montrer à tous, notamment aux jeunes adolescents encore innocents, que l'amour est naturel, quelle qu'en soit la forme. Et essayons d'oublier le « bois du matin » que tous les garçons connaissent à tout moment de leur vie, y compris dans les douches qui ne sont pas nécessairement enfermées dans des cabines. En fait, apprendre à gérer cette situation réflexe purement physique pour les garçons devrait être un point crucial. Mais il ne l'est pas, et cela rend toute l'histoire boiteuse. La seule hostilité vient des lycéens, des camarades de classe, des frères et soeurs, des parents, et de simples personnes dans les lieux publics, etc. et l'école ne joue pas son rôle naturel pour aider les victimes de ces brimades haineuses, car c'est bien de cela qu'il s'agit, même de la part des parents, et pour préparer ces victimes potentielles à y faire face avant qu'elles ne se produisent.

Dans le quatrième tome (qui commence légèrement dans le troisième tome), ce harcèlement systématique de la part de la société (et pas seulement de la famille, des "amis" et des camarades de classe) est réduit à un traumatisme avec automutilations et quelques problèmes d'alimentation. Ce traumatisme est traité par hospitalisation dans un service psychiatrique pendant six semaines, puis avec l'aide d'un thérapeute. Cette médicalisation du traumatisme est regrettable. C'est un cas typique de PTSSyndrome, et j'insiste sur le deuxième "S" qui implique qu'il ne s'agit pas d'une maladie comme le mot PTSDisorder le laisserait entendre. Un syndrome est quelque chose qui se développe en raison de l'environnement, à la fois traumatique et violent, dans lequel évolue une jeune personne. Lorsqu'il s'agit de comportements gays et lesbiens, le traumatisme est omniprésent car la vision "hétéro" est imposée partout, et les choses n'ont que peu changé au cours des vingt dernières années. Hétéro est assimilé à normal, et tout ce qui n'est pas hétéro est tordu, anormal, pervers, etc. et ce discours est imposé à tous et partout. Souvenez-vous de la scène d'ouverture du lynchage d'un homosexuel dans le roman ÇA de Stephen King. Il ne se passe pas une semaine sans qu'un ou plusieurs cas d'agression ou de crime gay-phobique, lesbophobe et transphobe ne soient rapportés dans les médias et ne finissent devant une cour de justice. Et les médias, en particulier les médias sociaux, jouent un rôle énorme dans la propagation et le soutien de ces crimes ou attitudes criminelles, au nom de la liberté d'expression.

Alors, profitez de l'histoire, de la bande dessinée et de la qualité graphique très souple, volatile et dynamique de l'histoire. le graphisme est bon et plutôt bien fait, et essayez d'oublier les défauts.

Docteur Jacques COULARDEAU

Lien : https://jacquescoulardeau.me..
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J'ai enfin continué cette saga que j'avais beaucoup aimé!
Ces tomes se lisent très vite, sont légers mais avec des messages très forts! Un juste équilibre pour attirer les lecteurs de tout âge tout en les sensibilisant, j'ai trouvé ça super.
Voir ces personnages évoluer et comprendre leur corps et sentiments était très agréable et je pense que certains pourront se retrouver ici.
La période d'adolescence peut être compliqué car en général on se cherche encore, on n'ose pas s'ouvrir car on préfère rentrer dans un moule. Ici l'auteure nous montre qu'il ne faut pas prendre à la légère certains problèmes comme l'homophobie ou encore les soucis de santé. Les illustrations sont simples mais ont quand même beaucoup d'impact.
Bref j'ai beaucoup aimé découvrir cette saga que je vous conseille!
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Ce 4e tome est tout aussi intéressant que les précédents. La romance homosexuelle passe au second plan pour aborder les troubles alimentaires et la dépression dont souffrent un des deux héros.
Le tout est développé avec sensibilité et empathie permettant de s'identifier aux amis, parents ou héros face à la maladie.
C'est un bon début pour parler avec des ados de ces troubles dont on ne se rend pas toujours compte.

Une très belle série à découvrir et dont le 5e tome n'est pas encore sorti en France.
Lien : http://boumabib.fr
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Aujourd'hui j'ai fini le tome 4 en VO de Heartstopper après avoir lu le 2 et le 3 en fin de semaine, j'ai donc la tête pleine de Nick et Charly mais également de leurs amis et famille. Ce roman graphique par Alice Osman publié aux éditions Hachette roman a beaucoup de succès et j'ai compris pourquoi...

Le thème principal est l'homosexualité, mais finalement ces romans se penchent sur bien plus que ça. On y parle de troubles alimentaires, de TOC, de harcèlement, de bisexualité, d'adolescence, de transsexualité, d'acceptation de soi, de soutien familial mais surtout d'amour.
On suit à travers l'histoire de Charly, Nick et leurs amis les difficultés que peuvent rencontrer les jeunes de cette génération dans le monde actuel.

J'ai été touché par cette histoire et j'ai compris à la fin du Tome 4 qu'un 5ème tome allait venir. Ce qui m'a fait plaisir.
Ces romans graphiques se lisent très vite (environ 45 minutes par livre) et les dessins ne sont pas folichons, mais ce sont de très belles lectures qui mettent en avant ce qui compte vraiment. Les scènes restent très soft et accessibles au plus grand nombre dès 12/13ans d'après moi.
Vous l'avez compris j'aime avoir découvert ces petits albums et je les recommande. Si vous hésitez à vous lancer en anglais vous pouvez foncer : c'est très accessible !
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J'ai l'impression que ça fait une éternité que j'ai quitté Nick et Charlie (je m'étais arrêté au second tome) alors que cela fait moins d'un an!!! Clairement le signe que j'apprécie grandement cette saga.

Pour ceux qui ne connaissent pas Heartstopper, on suit Nick et Charlie (deux adolescents de 15 et 16 ans) que tout semble opposé. Et pourtant tout deux vont tomber amoureux l'un de l'autre...
Pour Nick, c'est la stupéfaction car jusqu'à alors il se pensait hétérosexuel.

Grâce à cette BD l'autrice aborde plusieurs sujets sensibles chez les ados: l'homosexualité, le coming out, le harcèlement (je dis chez les ados car c'est l'âge des personnages mais malheureusement ça peut être aussi le cas chez les adultes).

Dans ces derniers tomes, les troubles alimentaires, la relation d'aide mais aussi la relation de couple sont abordés.

Alice Oseman ne tombe jamais dans le pathos. Je me dis que cette BD est à mettre dans les mains de tous les ados tant elle est bien faite dans sa façon de traiter des sujets pouvant être difficiles pour des ados à aborder.

Je me plais de suivre au fil des tomes la relation entre Charlie et Nick. Je trouve ces deux garçons très touchants tout comme leur relations (et dans une moindre mesure, j'affectionne aussi leur familles respectives (sauf le frère de Nick même si son comportement doit sûrement cacher une fêlure)).

Quel plaisir d'apprendre dans les remerciements qu'il y aura finalement un cinquième tome (même si ce sera le dernier) et que la saga sera adaptée en série sur Netflix.
Félicitations à Alice Oseman, ce succès est amplement mérité.
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