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Je n'ai pas l'habitude de lire des romans « politiques » et j'avoue que la Guerre d'Espagne était quelque chose d'un peu flou pour moi… Mais ce roman est tellement plus que ça : c'est d'abord un magnifique roman d'amour. L'amour absolu, parfait de Mika et Hipolito, un couple uni par leurs engagements, leurs opinions, leur volonté de changer le monde, leur désir mutuel. C'est aussi un roman sur l'engagement, les convictions politiques et intellectuelles, l'enthousiasme de l'action (sans oublier les sacrifices que cela implique). C'est bien sûr un roman sur la guerre. On passe du temps dans les tranchées, dans la boue, sous les balles et les obus. Mika est un personnage (mais aussi une personne réelle) absolument admirable, d'un courage, d'une ténacité incroyable, et en même temps tellement humaine ! L'auteur était manifestement sous le charme de cette femme qu'elle n'a pourtant jamais rencontrée. le roman n'est pas du tout chronologique, on fait des va-et-vient entre 1902 et 1992, en insistant bien sûr sur la période 1936-1937 (la guerre d'Espagne). La narration est un peu particulière : parfois Mika parle à la 1e personne, puis dans le paragraphe suivant à la 3e personne. Parfois, un personnage secondaire prend en charge la narration, à la 1e ou à la 3e personne. de temps en temps aussi, l'auteur prend la parole pour s'adresser directement à Mika (paragraphes en italique). Ca m'a un peu étonnée au début, mais j'en ai vite fait abstraction pour me plonger dans les aventures et la vie de Mika. Un roman coup de coeur comme j'aimerais en lire plus souvent ! (Janvier 2013)
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La Capitana ou la découverte d'un personnage magnifique du siècle dernier.
Mais aussi une histoire d'amour incroyablement romantique au milieu de luttes sociales.
Ou comment il faut utiliser le pluriel pour évoquer le communisme ou plutôt les communismes.
Mika, la Capitana d'Elsa Osorio, est une femme extraordinaire méconnue en France comme dans on pays d'origine l'Argentine.
On acompagne dans ce voyage dans le siècle des guerres et des luttes sociales une héroine rare et passionnante.
A découvrir de toute urgence, aussi pour mieux comprendre la politique d'aujourd'hui et ce qui pourrait signifier un jour être "progressiste"
Un grand merci à l'auteure pour être allée au bout de ce magnifique projet littéraire.
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« Sans la guerre, sa vie n'avait aucun but, aucun sens. Elle ne pouvait se sentir bien, à l'aise, que parmi les personnes qui vivaient comme elle, au service d'une cause »


L'histoire de la Capitana, fondée sur un personnage réel et des faits vécus, dont témoignent des cahiers et une correspondance, fait vivre la relation d'un engagement dans son contexte, comme une partie d'histoire de l'Argentine.

D'abord, l'immigration d'une famille juive, la formation d'une militante, à travers des revues et des groupuscules révolutionnaires, mais aussi la fréquentation de cercles et personnalités marquantes, comme Alfonsa Sorni et Vittoria del Campo. Autant dire que les figures féminines occupent, comme toujours, la place primordiale.

L'épisode principal, vécu au présent, se déroule pendant la guerre d'Espagne où Milka conquiert ses galons et devient une figure héroïque légendaire. Pourtant des épisodes antérieurs, qui alternent avec la guerre d'Espagne en différents lieux, dressent un portrait de l'Europe à la veille du grand embrasement mondial, où conduit la montée du nazisme face à des forces démocratiques divisées.

On parcourt donc l'Europe, Paris, Madrid, Berlin à des époques charnières, sous le regard de militants qui tentent vainement d'échapper aux manoeuvres staliniennes de divisions, que ce soit à Berlin ou en Espagne, où le POUM anarchiste ne fait bientôt plus le poids.

Cette synthèse d'une époque pourrait faire penser à Viva de Patrick Deville, avec des rapprochements évidents (le monde de Trotsky et de ses fréquentations argentines par exemple). Pourtant Elsa Osorio, actuellement (Juin-Juillet 2015)en résidence à la Maison des traducteurs et des écrivains de Saint-Nazaire (MEET) ne délaisse pas l'histoire singulière d'un couple qui connaît des crises, des renoncements, des doutes, et renaît dans chaque pays avec la langue vernaculaire.

La construction du roman permet à chaque personnage de donner sa version des évènements et des mentalités, avec souvent en italique, l'intervention de l'auteur : elle s'adresse à son personnage avec le recul temporel, mais aussi avec une chaleur née de son admiration pour cette femme hors du commun.

Editions métailié > http://editions-metailie.com/livre/la-capitana/
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Elsa Osorio est une romancière, pas une biographe. La vie de son héroïne, dans La Capitana, une certaine Mika Etchebéhère, combattante pour la liberté, elle la raconte dans le désordre, inspirée par les carnets de la susdite et les témoignages recueillis auprès des survivants en imaginant les trous de sa biographie avec la plus grande vraisemblance. Elsa Osorio se joue de la chronologie, ce qui désoriente quelque peu. Mais au fil des pages, le portrait de cette passionaria antifasciste et poursuivie par les staliniens pour déviance trotskyste, s'affine dans ce qu'il a d'essentiel, sa lutte pendant la guerre d'Espagne. Au delà de cette évocation d'une femme inébranlable dans ses convictions et d'un courage absolu, on retient du livre son histoire passionnelle avec son alter ego, Hipolito, l'homme de sa vie, fauché avant l'âge. Les grandes histoires amoureuses ont aussi leur place dans la grande histoire et donnent un relief supplémentaire à cette femme solaire, téméraire et indomptable.
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Elsa Osorio retrace l'histoire de Mika Etchebéhère, elle n'est pas historienne, mais c'est une conteuse formidable, elle rend son récit biographique émouvant. La vie extraordinaire d'une femme libre, anti-fasciste, et qui laisse le lecteur haletant. Mika Etchebéhère s'engage dans les combats importants de son siècle, son parcourt est étonnant, il suffit de balayer la table des matières pour s'en rendre compte, soit dans le désordre : Moisés 1902, Paris-Espagne 1936-1937, Paris en 1992, en 1982, en 1968, Buenos Aires de 1919 à 1923, la Patagonie en 1926, Paris-Berlin en 1931-1933, Périgny 1977... Durant la guerre d'Espagne elle a un grade élevé sans avoir jamais eu de formation militaire, elle gagne le respect de ses hommes, sait se faire obéir. C'est cette période de combat qui est le pivot de l'histoire, mais son combat ne s'arrête jamais, elle ne cesse de militer, de débattre, de s'engager, forçant l'admiration de tous. Osorio nous la montre, avec beaucoup d'habileté, en bouleversant la chronologie historique dans sa narration, sans que le lecteur se sente perdu pour autant, au contraire, faire un saut d'une trentaine d'années dans le passé ou vers le futur, offre un éclairage encore plus fort sur la personnalité de Mika. L'auteur opère aussi des glissements étonnants de point de vue, nous plongeant dans l'intimité de son personnage, nous offrant la perception qu'en a un proche, ou parlant du point de vue de l'écrivain ; son utilisation de l'italique est aussi très habile pour rendre compte des "écrits" de Mika, car cette dernière a ce point commun avec Osorio, elle n'a jamais cesser d'écrire, des articles engagés dans des revues, des lettres et dans son journal.
Et en lisant un extrait de "Ma guerre en Espagne à moi. Une femme
à la tête d'une colonne au combat", livre écrit par Mika Etchebéhère et publié par Actes Sud : "Donc je suis pour eux une femme, leur femme, exceptionnelle, pure et dure, à qui l'on pardonne son sexe dans la mesure où elle ne s'en sert pas, qu'on admire autant pour son courage que pour sa chasteté, son attitude, sa conduite. Puis-je risquer de manquer à cet engagement tacite, faire l'amour et qu'ils l'apprennent, et garder en même temps leur confiance, leur respect, cette espèce d'admiration qu'ils me vouent à l'heure de la vérité ? Eh bien, non ! Je reste ce que je suis, chaste et pure comme ils me veulent, femme ou hybride, quelle importance ! L'essentiel est de servir cette révolution avec le maximum d'efficacité et merde pour la petite secousse de la chair !". En lisant ce passage, après avoir lu le livre, je peux sentir à quel point le travail d'Osorio est formidable, elle parvient à retranscrire dans ses mots à elle, au travers de la "voix" si particulière de son personnage, la pensée d'une Mika Etchebéhère bien réelle et qui semble prendre chair devant nous.
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« C'était la révolution à l'état pur »

La Capitana raconte comment Mika Etchebéhère, une Argentine révolutionnaire et communiste, est devenue capitaine d'une milice républicaine pendant la guerre civile espagnole.
[...]
Mika Etchebéhère (1902-1992), une femme argentine au destin exceptionnel, a passé sa vie à lutter pour l'égalité, la liberté et la justice, que ce soit en participant à des revues politiques ou en prenant les armes pendant la guerre civile d'Espagne.
Très jeune, elle a été nourrie à l'idéalisme révolutionnaire et anti-capitaliste. Avec son compagnon Hippolyte, elle a mûri à travers la Commune de Paris, la révolution de 1917, et les textes de Marx et d'Engels. Elle est de ceux qui croyait en la force des partis politiques pour renverser le pouvoir, et qui ont vu la classe ouvrière unie gagner en importance puis s'amenuiser dans la seconde moitié du vingtième siècle.
La Capitana est le résultat d'une enquête extrêmement documentée qui a duré des années. Avec son style polyphonique, Elsa Osorio a prêté avec talent ses émotions, ses mots, à la voix de Mika Etchebéhère et a rendu un hommage personnel, intime, à cette femme et à l'engagement politique. Un texte émouvant qui sort de l'oubli une femme extraordinaire, qui nous rappelle combien nous manquons de courage et d'idéalisme, qui nous rappelle le vrai sens du mot révolution.

L'article entier sur mon blog :
http://www.bibliolingus.fr/la-capitana-elsa-osorio-a108158718
Lien : http://www.bibliolingus.fr/l..
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Une figure exceptionnelle de militante et de combattante de la guerre d'Espagne. Un grand roman.

Neuvième oeuvre publiée de l'Argentine Elsa Osorio, ce roman de 2012 (publié en français en ce mois de septembre 2012 également) "hantait" l'auteure depuis plusieurs années, de son aveu même.
Fascinée par la vie de Mika Etchebéhère, militante internationale ayant connu une vie longue et riche en actions et en rencontres, et qui fut notamment commandant d'unité au front durant la guerre d'Espagne, Elsa Osorio a pu interroger de nombreux survivants proches et consulter finalement des carnets abondants en notations détaillées sur les événements vécus de 1925 à 1985, ce qui "déclencha" enfin le roman qu'elle "portait" ainsi depuis plusieurs années.

À partir de cette figure exceptionnelle de militante, d'intellectuelle tournée vers l'action et de femme, Elsa Osorio a su aller "plus loin", en un sens, que le magnifique "Le bref été de l'anarchie" d'Hans Magnus Enzensberger (qui, en 1972, usait d'une méthode similaire pour raconter la vie de Buenaventura Durruti et les tribulations des anarchistes durant cette même guerre d'Espagne), car elle a travaillé avec force son matériau historique brut pour en extraire de la chaleur et de l'intime, et pour développer une narration proprement romanesque, bien que très fidèle aux sources, en usant habilement de divers procédés de flashback et de flash-forward, ainsi que de régulières adresses directes de la romancière à l'héroïne, aux effets très heureux. de même, si le terrible épisode vécu, à Berlin, de la prise de pouvoir par les nazis résonne avec l'exceptionnel travail de terrain accompli par un Daniel Guérin en 1933-1934 ("La peste brune"), la manière dont il est "installé" dans la narration relève du grand art de romancier.

Il en ressort un grand roman, fascinant d'émotion et d'intelligence, dont l'intense ancrage historique dépasse toutefois de très loin la seule guerre d'Espagne pour embrasser la volonté de contribuer à changer le monde, et la manière dont l'intime et le personnel peuvent se conjuguer, avec enthousiasme, à l'universel et à l'engagement. Chaleureusement recommandé, donc.

"Quelqu'un la secouait pour la réveiller, elle résistait, gardait les yeux obstinément fermés. Mais l'homme insista.
- Pourquoi tu me réveilles ? Qu'est-ce qui se passe ?
- J'ai fait une heure de garde en plus. Pablo, ma relève, dort encore, il ne veut rien savoir, il ne bouge pas. Il est vraiment gonflé, il en profite, il faut que tu le réveilles.
Avec la même rage qui l'avait extraite de son lit
, elle se planta devant le matelas de Pablo et lui hurla dessus : Pablo ! Pablo ! L'homme tenta de faire la sourde oreille en se tournant de côté, mais elle lui empoigna les cheveux de la main gauche et de la droite le gifla plusieurs fois. Il la regarda, éberlué. Mika avait aussi peur que lui, ou plus, elle ne comprenait pas de quelle source obscure avait jailli une telle violence. Il va me casser la gueule et je le mérite, pensa-t-elle en lui lâchant les cheveux. Mais non. Pablo prit simplement le fusil que lui tendait son camarade et rejoignit son poste de garde.
Merci, camarade, dit à Mika le milicien qui l'avait arrachée au sommeil pour pouvoir dormir à son tour. C'était ce qu'il attendait de Mika : de l'autorité."
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Ça commence plutôt bien. Une héroïne comme on les aime, libre, convaincue, courageuse, emportée par le vent de l'histoire. Un héros, militant, intègre. Tous deux voulant la révolution par et pour le peuple. Je simplifie. On suit avec plaisir leurs aventures aux 4 coins du monde et surtout de l'Europe, au coin des révolutions potentielles et ratées, des guerres aussi, des privations, menaces, blessures, dangers. Je simplifie. On voit aussi avec charme leur amour grandir et résister, leurs amitiés se consolider ou se trahir. Je simplifie. On assiste aussi à une suite d'événements connus ou non, sous des aspects nouveaux, des angles bienvenus. Et puis au 2/3, on s'essouffle un peu, comme Hipolito, on ne suit plus très bien les aller et retour du récit dans le temps, dans les personnages, dans les points de vue. Même si le tout est servie par une langue magnifique et une écriture de même. Pourtant, la fascination pour le personnage de Mika subsiste et on reste accroché, on veut savoir la suite, on voudrait la rejoindre, l'aider, militer... C'est un roman qui se mérite.
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Elsa Osorio, écrivaine argentine, nous fait découvrir dans ce roman récit un personnage de femme très attachant.
D'un personnage réel mais avec une vie digne d'un roman, Elsa Osario nous entraîne dans le Berlin de l'entre deux guerres, dans le Paris des années 30-40, pendant la Guerre d'Espagne et en Argentine dans les années 60-70.
Mika, Micaela Feldman de Etchebéhère (1902-1992), la Capitana, surnom qu'elle va acquérir lors de sa participation à la Guerre d'Espagne, est née dans un pays de l'Est. Elle s'est installée en Argentine avec sa famille, avant la deuxième guerre mondiale. Engagée politiquement, elle s'installe dans l'entre deux guerres à Berlin avec son mari puis à Paris. Elle a participé à la Guerre d'Espagne, dans les brigades internationales.
Ce livre est un hommage aux anarchistes, pendant l'entre deux guerres, aux combattants des brigades internationales
Un beau portrait d'une femme dans l'histoire de la fin du siècle, en Europe et en Argentine.
J'ai beaucoup aimé ce livre qui mêle les périodes historiques et qui est un beau portrait de femme.
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"La Capitana", le livre d' Elsa Osorio sur la révolutionnaire- anarchiste argentine Micaela Feldman (épouse Etchebéhère) est devenu "Mika" et c'est sous ce titre que je l'ai lu. Ceci me paraît plus adéquat parce que La Capitana est le surnom que Mika a reçu en 1936 lorsqu'elle commandait une colonne de milicianos du POUM (Parti Ouvrier d'Unification Marxiste), elle, une femme et qui plus est, une étrangère au milieu d'espagnols rudes et machos. Alors que Mika est le petit nom qui l'a accompagné tout au long de sa vie trépidante et itinérante.

Micaela Feldman est né en Argentine en 1902 à Ville Moïse dans le département d'Entre Rios où des futurs colons russes d'origine israélite, ont acheté des terres au gouvernement argentin pour fonder cette colonie.
Très tôt elle deviendra indépendante et compatissante avec la misère prolétarienne. Elle suivra des études d'Odontologie à Buenos Aires où elle fera la connaissance de son compagnon, Hyppolite Etchebéhère, fils d'immigrants français. Hyppolite, alias Hyppo deviendra très vite adhérent au PC argentin et anarchiste. Cette vie irrégulière d'étudiant bohème fera qu'il contractera la tuberculose.
Pour lui donner une chance de guérison, Mika l'entraînera en Patagonie afin de lui procurer un climat plus accord avec ses poumons très malades, un climat loin du climat humide de Buenos Aires. le couple va partir en Patagonie où Mika pratiquera sa profession de dentiste itinérante tandis que Hyppo ne cesse d'étudier et de récupérer.
Mais lorsque Hyppo récupère un semblant de santé, il veut partir en Allemagne parce que c'est en Allemagne que les "meiileurs ouvriers" du monde existent.

Mika et son compagnon arriveront à Berlin en pleine montée du nacionalsocialisme, en pleine débâcle du parti ouvrier allemand.
Mais assez vite ils devront fuir l'Allemagne en raison des origines juives de Mika et ils partiront "faire la guerre" à côté du prolétariat espagnol.
Hyppo mourra au tout début de cette guerre atroce et fratricide, déchiqueté par un obus à Atienza; Mika continuera la lutte et gagnera ses galons de Capitana: une figure féminine qui détonne au milieu de ces hommes assez rudes et renfermés.
Mais Mika est un être solaire, unique, ordonnée, juste et téméraire qui fera l'admiration de tous. Puis, ses instances lui demanderont d'abandonner le combat, pour des raisons politiques assez complexes.

Mika finira sa vie par choix en France, à Paris, elle mourra à 92 ans, dans une maison de retraite de l'Avenue du Maine, à Paris XIV.

Ce livre raconte la vie incroyable d'une femme qui a fait un apostolat de ses convictions, une femme qui est allée jusqu'au bout de ses idées, une femme cohérente avec son choix de vie et ses pensées idéologiques. Une femme juste.

Je n'ai pas apprécié les sauts chronologiques de la romancière pour nous conter la vie de Mika. Cela rend l'assimilation des faits beaucoup plus difficile.



Lien : https://pasiondelalectura.wo..
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