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Près du jardin zoologique, dont elle voit chaque nuit défiler les animaux dans un rêve éveillé, Lili vit une vie tranquille auprès de Samuel. Jusqu'au jour où un étrange personnage, qu'elle avait enfoui au fond de sa mémoire, refait son apparition : Yoïm. Et avec lui, c'est tout le passé qui resurgit : la prison, la prostitution, l'addiction à ces trois petites pilules bleues qui ont fait basculer sa vie d'adolescente dans un monde privé de tout repère. Véronique Ovaldé, dans une langue où les associations de mots confinent à la poésie, nous entraîne dans un monde imaginaire, bien à elle, où nous perdons, comme son héroïne, tout sens du jugement. Un monde où bien et mal se confondent dans le feu du désir. J'ai regretté la fin, ou plutôt l'absence de fin, un peu prévisible, mais c'est tout de même un sacré bon moment de lecture.
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A vingt-trois ans, Lili devrait avoir la vie devant elle. Mais la jeune femme traîne un passé très lourd qui l'empêche d'avancer. D'autant plus que Yoïm, fantôme de ses années noires d'adolescente, vient se rappeler à elle au mépris de sa vie conjugale avec Samuel.
Deux hommes et une femme... Guère de romantisme ici, hormis la douceur et la bienveillance de Samuel. Une femme écartelée entre une tendresse paisible, quasi-fraternelle/filiale pour son compagnon, et une passion physique, brutale pour celui qui a causé sa perte. Peu importe ce qu'elle a déjà subi, Lili est accro, mordue, elle fonce, se donne...
Un récit âpre et un univers sombre qui mettent mal à l'aise tout autant qu'ils captivent.
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Un « merveilleux » roman qui parle des dégâts que peuvent occasionner les parents sur leurs enfants. En effet Lili et son petit frère ont un père totalitaire d'extrême droite et suite au décès de leur mère le petit frère arrête de parler et Lili va alors connaitre les horreurs d'une vie sans amour ni protection parentale.
Bien sur les voisins indiens à l'étage au dessus sont gentils mais rencontrer leur ami Yoim chez eux va changer à jamais la vie de Lili. Elle aime passionnément Yoim, l'obèse (comme sa mère l'était) comme on aime à 15 ans mais Yoim est un adulte pervers et l'entraine dans la prostitution et la prison. Les dégâts psychologiques sont immenses et cherchant juste la protection, elle ne cesse d'être enfermée par « l'homme ».
Tout ceci magnifiquement écrit par V. Ovaldé, abordant sur un ton léger et onirique une histoire dramatique. Je suis fan de l'écriture d'Ovaldé qui dénonce également dans ce livre l'extrémisme et le racisme.
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Certainement le roman que je préfère de Véronique Ovaldé.
Relation difficile (euphémisme) au père, mère quasi absente, enfance volé, entrée dans l'âge adulte trop précoce, amour, maternité.. tels sont quelques uns des thèmes abordés dans ce livre hautement féminin. Lili est une femme blessée en reconstruction, au passé baigné de violence, qui tend à une forme d'apaisement tout en étant tiraillée par ses vieux démons.
Je m'accord avec le précédent commentaire qui évoque la légèreté et l'habileté de la plume de l'auteure pour traiter un sujet aussi lourd.
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C'est avec ce roman que je découvre Véronique Ovaldé, cet auteur dont on parle beaucoup ces derniers temps sur la blogosphère.
Lili et Samuel vivent dans une petite maison, à côté d'un zoo et d'un centre commercial. Si Samuel est fou amoureux de Lili, cette dernière lui montre juste un certain attachement. Elle a du mal à s'engager plus loin dans leur relation. Car Lili semble essayer de cacher un passé compliqué. Et, lorsque Yoïm, son premier amant refait surface dans sa vie, la petite vie tranquille qu'elle s'est construite avec Samuel s'effrite. L'auteur nous replonge dans l'enfance de Lili (ou plutôt dans son absence d'enfance) : une mère aimée et aimante partie trop tôt, un père admirateur du national socialisme et d'Adolf qui ne s'occupe pas de ses enfants et les enferme dans leur appartement lors de ses déplacements. Puis, la rencontre de Lili et Yoïm. Cet homme qui va l'entraîner sur la mauvaise pente.
Je me suis assez vite plongée dans ce livre. J'avoue avoir apprécié l'écriture de Véronique Ovaldé. J'avais l'impression d'être en plein mois d'août sous une chaleur moite. Par contre, j'ai eu un peu de mal avec la relation qui se crée entre Lili et Yoïm. Si ce dernier est un adulte, Lili n'a que 14 ans lors de leur rencontre. Bref, une relation qui m'a dérangée, d'autant plus que certaines scènes (très courtes il est vrai) sont assez crues.
Une impression générale plutôt positive avec ce court roman qui se lit très rapidement!
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https://aufildesheures.wordpress.com/2014/11/23/les-hommes-en-general-me-plaisent-beaucoup-de-veronique-ovalde/

je ne sais trop quoi penser de ce roman !! au bilan je n'ai ni apprécié ni détesté !!! je dirai que c'est un roman à lire une fois qui traite de sujets très sérieux ...
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Bilan un peu mitigé, pour ma part. Certains passages m'ont énormément dérangée, tout comme ce vocabulaire cru que l'on retrouve tout au long du livre. Malgré tout, la protagoniste m'a touchée par son histoire...
Lien : http://le-pti-bazar-de-rion...
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Plutôt déçue. Veronique Ovaldé, en général, me plait beaucoup. Mais là, non. Un pue glauque. Lili m'énerve. Et j'aime pas les zoos.
ça c'est de la critique purement littéraire.
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J'ai bien aimé ce livre, mais personnellement je n'ai pas adhéré entièrement l'écriture de l'auteur, cependant l'histoire est poignante, on ressent bien les émotions, j'ai pu quand même me projeter et j'avais hâte de savoir comment allait finir cette histoire.
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Les romans de Véronique Ovaldé se dégustent comme des bonbons à la saveur acidulée qui par moments virent à l'aigre... à moins que ce ne soit le contraire, comme si vous mangiez un aliment aigre que l'on aurait sucré pour mieux le faire passer !
Toujours est-il que ses histoires me donnent le sentiment d'être enrobées d'une candeur poétique dont le but serait d'adoucir une abrupte et sordide réalité, mais il en émane aussi, paradoxalement, une sorte de lucidité et de spontanéité aux accents enfantins, de celles dont seuls les êtres extrêmement sincères et sensibles peuvent faire preuve.

Les événements vécus par ses personnages sont souvent tragiques et traumatisants. Dans "Les hommes en général me plaisent beaucoup", l'héroïne, Lili, a entre autres eu un père néo-nazi paranoïaque et complètement cinglé, et elle a fait de la prison, pour des raisons que le lecteur appréhendera peu à peu. Quant au drame de Rose, l'adolescente de "Déloger l'animal", c'est que sa maman a brutalement quitté le foyer conjugal pendant que sa fille se trouvait à l'hôpital après s'être jetée par la fenêtre.

L'un des points communs à ces deux protagonistes est qu'elles se retrouvent orphelines de mère, et

que cette perte va profondément bouleverser leur vie. Démunies, perturbées par la difficulté à se construire une personnalité de fille ou de femme, elles vont, chacune à sa façon, édifier toute une série de repères pour tenter de stabiliser leur existence et surtout de se trouver une identité. L'une réinventera l'histoire de la rencontre entre ses parents, puisant dans ses fantasmes romanesques une justification à l'abandon maternel et la force, peut-être, de lui pardonner. L'autre s'investira corps et âme dans une relation incongrue avec un homme au physique éléphantesque (elle-même n'étant alors âgée que de 15 ans !)

Il est facile de se laisser emporter par les récits de Véronique Ovaldé, par ses descriptions joliment imagées, cette façon de dévoiler doucement les secrets et les zones d'ombre de ses personnages, et de placer ces derniers juste sur la frontière séparant la folie de la simple marginalité. Car le moins que l'on puisse dire, c'est que ses héroïnes ne sont pas comme les autres ! Peu préoccupées des questions de morale ou de bienséance, elles sont intensément à l'écoute des aspects souterrains de la vie cachés sous le fard des apparences, vers lesquels elles s'aventurent parfois un peu trop loin... Elles sont comme des princesses un peu décalées et méconnues, à qui l'auteure aurait fait don d'un langage magique pour les aider à affronter un monde de cruauté et de désillusions.
Lien : https://bookin-ingannmic.blo..
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