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Il me manque actuellement six heures, au moins ! en plus des vingt-quatre accordées quotidiennement à n'importe qui d'entre nous. Je m'étais résolue à "tant pis...mes "paraphes" sur Babelio se feront plus rares...". J'avais donc rangé Temudjin précieusement à côté des autres BD's qui me tiennent à coeur, d'autant que cet album est un (très beau) "cadeau" de manU17, sans qui je n'aurai pas fait ce voyage émouvant dans cette Mongolie du 12e siècle...

Mais voilà que Temudjin (signifiant "le plus fin acier" en turco-mongol) se rappelle constamment à moi. C'est vrai que son histoire (voir encadré de Babelio) n'est pas banale ! Je me suis rapidement attachée à ce gamin plein de fougue, sensible aux esprits des êtres vivants, qu'il savait voir et capturer...
Or, plus encore, ce sont les liens d'amour, profonds et tendres et de respect mutuel qui se tissent entre Temudjin et son père adoptif, le chaman Oz-Beg, qui m'ont beaucoup touchés. Malgré le quotidien rude et parfois très violent...je n'ai su percevoir que cette relation forte entre eux, et avec la nature sauvage ubiquiste...

Une nature qu'Antoine Carrion a su rendre vivante et vibrante quand il place les personnages, les animaux et les esprits dans les décors des grandes espaces, les steppes et les montagnes sous un ciel presque continuellement traversé de nuages...on se surprend à rêver de vouloir traverser ces plaines...immenses promesses de liberté...

Malheureusement cette liberté est limitée par le destin. le devenir de Temudjin était écrit et il va l'assumer, même s'il aura préféré rester dans les traces de son père...

L'épopée de ce Genghis Kahn (l'auteur avoue dans un interview avoir librement "brodé" sur la légende du Kahn) est avant tout une histoire d'ambiance ou s'entrelacent le chamanisme, l'amour filial et la volonté du "plus fin acier".
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Comme un oiseau de fumée s'échappe d'une yourte pour mieux se répandre dans l'obscurité sourde recouvrant les terres Mongols.

Au coeur de la forêt enneigé, une étreinte aussi brève que terrifiante, mais lourde de conséquence. L'esprit du loup a fait son oeuvre. La bête a fécondé une femme qui portera en elle Temudjin. le destin de tout un peuple est en marche. Les esprits l'ont décidé, qu'il en soit ainsi.

De valeureux guerriers confrontés au chamanisme, aux croyances et aux sortilèges, un monde cruel et violent, un monde dans lequel on se méfie des vivants et des morts bien plus encore…

Au-delà de l'histoire, ce n'est pas ce qui m'a le plus attiré ici, je me suis laissé emporter par l'ambiance onirique, entre magie et surréalisme, peuplée de créatures qui feraient merveille dans l'univers de Myasaki. Un album étonnant dont certaines planches sont tout simplement magnifiques.

A votre tour, laissez-vous envouter par la magie de Temudjin...

Lien : http://bouquins-de-poches-en..
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Temudjin c'est une aventure onirique, peuplée de shamans, d'esprits, de dieux et d'âmes errantes.

Nous suivons l'initiation d'un jeune garçon à récupérer les esprits et les âmes des mourants, mais ce garcon est bien plus doué qu'il n'y paraît et va se retrouver sur les traces de son ancêtre Gengis Khan à communiquer avec les divinités.

L'album est assez poétique malgré qu'il ne soit pas à mettre entre les mains des enfants (pas mal de scènes de nudité ou de violence tout de même), l'album en lui même est magnifiquement illustré et colorisé, vos yeux vont se régaler.

Petit bémol, comme il y a un tome 2, l'histoire se coupe au moment capital, à savoir ce que sera le destin de ce jeune garçon devenu un homme fort et respecté de ses ennemis il faudra se pencher sur le deuxième tome.

Voir la chronique sur mon blog :
Lien : https://unbouquinsinonrien.b..
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J'ai beaucoup aimé le graphisme, onirique, au couleurs bleuté, sombres, naturelles, le trait en hachures, brut, il y a une belle lumière inquiétante, une véritable atmosphère magique, fantastique et troublante, la grande taille des pages rajoute une dimension lyrique et épique à l'aventure.
Je suis beaucoup moins emballé par le scénario, qui est une suite de tours de magie, avec un fond mystique et spirituel. Tout au long du récit, il y a un être divin qui vient commenter pour dire que c'était écrit et que ça devait se passer comme ça, je m'en suis très vite lassé, c'est l'artifice en trop, qui justifie le côté fantastique du dessin, mais alourdi le rythme du récit et force sur le trait sur les personnages. On ressasse tout au long du récit que Temudjin a un destin hors du commun, c'est un peu comme si on nous disait à la fin de chaque planche : "vous allez voir ce qui va se passer ensuite, ça va être super !" Tout ce qu'il faut faire pour décevoir le lecteur... et j'ai été déçu.
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Mon O du défi ABC, car je ne connaissais pas du tout Ozanam....
Je n'ai pas lu cette bande dessinée dans le bon état d'esprit. Car oui, il faut un certain état d'esprit pour la lire, cette BD fantastique, peuplée de chamanes et d'esprits. Notamment un "laisser-aller" que je n'ai pas eu, car c'est une bande dessinée dont il faut se laisser imprégner, sans trop réfléchir ni penser.
Bref, il me faudra la relire un de ces jours, quand je serai d'humeur plus spirituelle, parce que là vraiment je n'ai pas apprécié à sa juste valeur, et c'est fort dommage. du coup, je reste sur ma faim, que ce soit au niveau des dessins, de l'histoire ou de sa fin... Je suis un peu déçue au vu des excellentes autres critiques, mais bon, je me dois d'être honnête.
Vu mon humeur du moment je ne mets que 3 étoiles, mais à un autre moment, davantage axé sur les choses de l'âme, ce qu'en ce moment je ne suis pas du tout, je pense que j'en aurais mis 5.
Mais là, ça ne m'a pas assez "parlé" à mon goût, le charme n'a pas pris, et c'est comme ça et pas autrement...
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Une BD étrange, onirique, qui fait voyager dans la Mongolie.
Une belle oeuvre avec des dessins colorées et sublimes, malgré qu'un peu inégaux, avec des traits qui semblent parfois mal assurés. Il faut avouer que je ne suis pas sûre d'avoir saisi tous les propos avec cette question de destinée. Mais j'ai été emportée dans cet univers. Un univers remplit de magie et d'esprits.
Ce premier tome est l'initiation de Temudjin. Pas pour devenir chaman mais pour devenir le deuxième Gengis Khan. Il alterne la dure réalité avec la douceur de sa vie intérieure. Entre fantastique et réel. Ca crée une ambiance très particulière. On ne s'ennuie jamais et on se demande ce qu'il va advenir.
Les personnages aux multiples facettes sont très attachants. le vieux Ozbeg qui sait être tendre et intransigeant. le jeune Temudjin drôle et attendrissant. Et l'esprit de la forêt belle est mystérieuse.
Je me suis posée quand même deux questions. Pourquoi les personnages sont bleus ? Ca m'a fait penser à ce dessin animé quand j'étais petite. Et qu'est-ce que sont sensés être les dernières pages ?
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Ozbeg est un chaman et les esprits lui ont confiés une vision. Celle d'une femme qui s'apprête à donner naissance à un petit garçon. Et ce petit garçon aura un grand destin. Le héros du peuple mongol, celui qui l'unifiera et qui marchera dans les pas du grand Gengis Khan. Alors comme lui il sera Temudjin.

C'est en arpentant les steppes mongoles que Temudji fera son apprentissage de la vie auprès de celui qu'il nommera son père, Ozbeg le chaman. L'enfant a des prédispositions, il sait parler aux esprits et déjà il a la fougue d'un chef de guerre.
J'ai beaucoup aimé cette première partie où la relation entre l'enfant et Ozbeg est très belle, très forte et empreinte d'émotion douce.
Dans la seconde partie nous avons une quête initiatique qui plonge dans l'onirisme. Et là j'ai été beaucoup moins convaincu. J'ai eu du mal à me raccrocher au récit. La façon dont il est raconté laisse un peu le lecteur au bord du chemin. Même Temudjin, le héros de l'histoire, y est passif. Il ne commande rien, ne fait que subir ce que les esprits appellent les épreuves initiatiques. Qui ne sont pas follement palpitante en soit de plus.
Un peu déçue également de la façon dont Temudjin rallie les peuples mongols. C'est peu détaillés, cela va très vite. Après notre jeune homme semble vouloir prendre, enfin!, son destin en main. Et... la suite au prochain tome!!

Les dessins m'ont parfois un peu gênés. Ils ont du mal à rendre les paysages et les traits souvent un peu brouillons ne sont pas toujours très élégants. Le choix des couleurs est souvent étrange, enfin je trouve, avec cette forte prévalence de bleu. Si bien qu'on se retrouve quasiment toujours avec des mongols à la peau plus azur que le ciel. Je sais qu'il fait froid la bas mais quand même ! ^^ Par contre j'ai aimé les ambiances des esprits : les lumières et les personnages en volutes de fumée. Le monde onirique est facilement identifiable et assez poétique.
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Antoine Ozanam n'en est pas à sa première collaboration avec Antoine Carrion. Plus connu sous le pseudonyme de Tentacle Eye, ce dernier a travaillé avec le scénariste de génie sur un autre opus aux accents asiatiques, le Chant des Sabres, qui m'avait laissé pour le moins une impression mitigée. Mais comment résister face à cet imposant album à la couverture hypnotique ? La réponse est simple : on ne peut pas. Sans blague, j'ai encore du mal à détacher mes yeux de cette sublime illustration qui n'est pas sans évoquer vaguement le travail des studios Ghibli. Mais il se passe quoi, dans Temudjin ?

Ozbeg le chaman a vu le futur. Il a vu l'exceptionnel destin d'un enfant qui n'est pas encore né. Alors il se rend dans un village, où la femme, mise à l'écart parce qu'accusée de porter l'enfant du démon, s'apprête à donner naissance. Elle sait que ce sera elle ou lui, alors elle s'ouvre le ventre avec une dague pour permettre à son bébé de vivre et le confie au chaman. La naissance de Temudjin n'a rien de normal, sa destinée ne l'est pas non plus. Il grandit sur les routes, aux côtés de son père adoptif qui lui porte un amour sans faille et se rend là où on a besoin de lui. Bénédictions, exorcismes : le jeune garçon mûrit petit à petit aux contact des esprits qui peuplent ce monde.



C'est donc un voyage onirique imprégné de fantastique que nous offre le duo. Les vastes steppes de la Mongolie et ses forêts profondes donnent tout le loisir à Antoine Carrion d'exprimer la virtuosité de son trait et surtout de sa palette de couleur qui fait la part belle aux contrastes. le découpage de ces grandes pages, classique mais soigné, donne à voir au lecteur une grande variété de paysages et de cadrages. La forme est originale est un peu surprenante : le récit, d'abord sous forme de bande dessinée, se clôt (ou plutôt se dissout) dans une sorte de cahier graphique accompagné de textes.

Comme pour le chant des sabres, je suis restée légèrement imperméable à l'histoire qui nous entraîne sur les pas de Gengis Khan et l'unification de tout un peuple, mais j'ai été en revanche fortement séduite par les dessins d'Antoine Carrion et l'atmosphère de ce récit. Je garde pourtant une vague impression d'inachevé en refermant ce bel album, dont je recommande toutefois la lecture à tous les amoureux de grandes épopées.
Lien : http://livr0ns-n0us.blogspot..
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Je me suis complètement laissée emporter par le récit de la vie de Temudjin. On suit cet être hors-norme de sa naissance dans le sang au début de son règne sur les clans mongols. La part fantastique de l'histoire apparaît dès les premières pages et permet au lecteur d'être tout de suite fixé sur le sujet. Racontée telle une légende, on suit donc la destinée d'une figure épique, la naissance d'un grand chef asiatique.

C'est un récit construit avec maîtrise et harmonie que nous livre Antoine Ozanam. Les mots y sont choisis avec soin et accentuent la dramaturgie de l'histoire.

[Avis complet en cliquant sur le lien]
Lien : http://boumabib.fr/2015/02/1..
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J'ai un ressenti assez mitigé sur cette bande dessinée. En effet, j'ai beaucoup aimé les dessins, qui donnent une ambiance très onirique, des tons assez sombres pour donner une vision assez grise de la steppe. J'ai beaucoup aimé être projetée dans cette steppe mongole, avec les yourtes, les temples bouddhiques, les cérémonies chamaniques… Mais j'ai trouvé que l'intrigue manquait un peu d'allant.

Les seuls moments un peu doux sont les moments de l'enfance (et encore la naissance est très sombre), dans le rapport au père, le chaman Ozgeg, et dans son ambition d'aider le reste de la population. Autant, j'ai aimé avoir des personnages qui sont des chamans, autant la lecture purement spirituelle de l'aventure m'a un peu gênée. On ne comprend ni la partie initiation, ni vraiment la relation avec l'esprit des arbres, ni quel est le troisième esprit de la forêt (avec l'esprit du loup et l'esprit de l'arbre).

La narration est très orientée sur le côté chamanisme / esprit / spirituel et reprend la légende de Genghis Khan qui était l'union du loup bleu et de la biche dorée. La partie “biche dorée” est absente et on en apprend en fait très peu sur la spiritualité et la religion mongole. de la même façon, on ne sait pas à quelle époque on se situe (enfin après Genghis Khan, c'est la seule certitude), ni qui sont les clans en jeu et le véritable jeu de pouvoir. Ce flou dessert l'histoire dont l'intérêt est surtout l'ambiance et l'onirisme, on s'attache assez peu aux personnages. J'ai hâte de lire cependant le tome 2 pour voir si certains de ces aspects que j'ai moins aimé de l'histoire s'estompent et si certaines parties plus floues prennent tout leur sens.
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