Me voilà bien déçue de ce livre qui me paraissait touchant.
Cet album parle des différentes émotions: l'amour, la peur, la tristesse, mais pas seulement. J'ai trouvé ça bien raconté, d'aborder les différentes émotions comme des personnages, leur donner vie.
Chacun s'occupe la nuit d'une façon différente mais en complète adéquation avec son rôle.
Très poétique, le récit est très joli et si vous fermez les yeux, vous serez complètement emporté par les mots.
Néanmoins, je n'ai pas du tout aimé les illustrations. Les couleurs sont très sombres, et n'inspirent pas d'émotions positives.
J'ai raconté cette histoire à mon fils, et certaines pages lui faisaient peur. Lorsque nous avons fini l'histoire, il m'a dit qu'il n'avait pas aimé. Et je pense que c'est surtout dû aux images.
Je regrette qu'il n'y ai pas plus de couleurs, car le récit est vraiment superbe. Pour les enfants, les images me semblent aussi importantes que les mots, et les pages de ce livre n'attirent pas du tout.
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Repérer les émotions dans ces pages n’est pas chose facile, elles sont si petites ces formes rondes dotées de pattes. L’obscurité attrape leur visage qu’on remarque à peine dans cet album. Mais elle laisse échapper des traces, celles de leurs biens comme cette nappe oubliée par la peur ou cette pizza par l’amitié, celles de leurs pas sur le sable ou sur un sentier de la forêt capturés par le fusain et le pastel gras noir d’Aleksandra Zając.
Lire la critique sur le site : Liberation
La tristesse aime la nuit. Car la nuit, elle est comme tout le monde. Personne ne s’étonne de la voir allongée les yeux fermés à ne rien faire, juste soupirer. Elle peut enfin se reposer.
Ce que préfère la colère, ce sont les nuit d’orage. Car alors le ciel lui ressemble. Les lourds nuages tonnent et grondent. Comme elle.
L'amour voyage dans le ballon de la nostalgie.
L’espoir ne dort pas. Il surveille le feu qu’il a embrasé avec sa dernière allumette.