Et il me parla de cerisiers, de poussières et d'une montagne...

Comment se servir d'images et de mots parlant du japon pour vendre un quelconque livre sur la recherche du bien être? En choisissant un titre : Et il me parla de cerisiers, de poussières et d'une montagne. (pour le reste cherchez pas de poésie, vous repasserez même si il y a un ou deux japonais dans le roman)
Bourrés de clichés, de phrases toutes faites, d'idées 1000 fois entendues : on passe du gars que si fait arrêter parce qu'il se faisait faire une gâterie sur la banquette arrière de sa voiture, à la secrétaire donnant sa prime annuelle pour tenter de sauver un petit garçon malade, et on tombe sur le patron de start up imbus de sa personne qui tombe amoureux d'une espèce d'ex soixante-huitarde mi-bobo-écolo.
Du sous Gounelle pour moi.

Je l'ai acheté pour le titre qui me faisait rêver: j'imaginais quelqu'un parler de son pays, de sa terre, de l'endroit au monde où il est accroché...
J'étais tellement partie sur cette impression que je n'ai même pas regardé le 4 ème de couverture...

et au final, je suis plutôt déçue: un homme qui croit avoir tout réussi fait des rencontres fortuites avec des sages qui l'incitent à avoir une vie plus riche de sens...

Et il faut voir quels sages: le coup de la rencontre avec un grand Noir baraqué et terrifiant dans une cellule de prison , qui se met à philosopher... eh bien, je n'accroche pas! Ça fait trop recherche d'images fortes, comme si l'auteur espérait une adaptation au cinéma!
Et puis il y a ce japonais énigmatique et surtout très silencieux, qui ne prononce que quelques phrases en réalité, mais que le narrateur prend comme modèle absolu... À la rigueur, on peut se dire qu'il représente la culture japonaise dans toute sa richesse, et dans ce cas, il est plus crédible que le premier personnage clé.
Et tout au long, on nous répète qu'il faut vaincre ses peurs, dans un style un peu rébarbatif, loin de la poésie et de la subtilité du titre...

Le seul personnage qui m'a touchée, c'est Eléonor : elle ne donne de leçons à personne, elle vit sa vie avec intensité, en observant et en comprenant le monde qui l'entoure.
Je la trouve bouleversante lorsqu'elle téléphone au narrateur (qui lui, hésite à l'appeler, parce qu'il ne sait pas quoi lui dire...) pour lui révéler ce qu'elle a cuisiné avec soin, avec attention... et qu'il répond simplement: "j'arrive".
Dommage qu'elle n'apparaisse qu'à la fin!

Dans le genre du roman initiatique, je préfère encore Gounelle.

Un livre trouvé au hasard d'un bouquiniste et que j'ai adopté en pensant qu'il avait un rapport avec le Japon. Je me demande si les éditeurs ont choisi un titre et une couverture japonisants pour attirer les amateurs du Japon, mais il n'est nullement question de la culture nipponne dans ce livre. Dans ce court récit initiatique, le narrateur nous livre des réflexions philosophiques et nous explique son parcours vers une meilleure version de lui même. Grace à des rencontres qui ont changé sa vie, l'auteur revient sur les moments clés qui auront permis à Paul de dépasser ses peurs et d'oser être une "vraie personne" vivant pleinement sa vie.
Une histoire qui inspirera sans doute les adeptes de Gounelle, mais qui, pour moi, était trop fade et bourré de clichés pour être intéressant.

Antoine Paje a un nom d'auteur à la page... prédestiné?
Est-ce pour cela que ses ouvrages sont teintées de vertus initiatiques?
Ici, un titre se récite comme un poème... un mantra peut-être: "Et il me parla de cerisiers, de poussières et d'une montagne". Sur nos chemins, certains autres sèment des graviers pour nous apprendre à marcher.
Lectrice, je me sentais Petit Poucet mais je me suis tout de même perdue. J'ai peu aimé ce livre, sans véritable histoire, trop bien pensant.

Bon, je suis très dubitative quant à l'intérêt de ce petit livre lu très vite, offert par une amie qui y a vu une vraie révélation et qui, pour ma part, n'a pas enlevé ma lecture...
Je n'ai pas accroché du tout et ai presque trouvé gnan gnan, excusez de l'expression, le contenu. Un jeune homme qui vainc ses peurs intérieures pour vraiment vivre sa vie sur ses deux jambes, à la base, intéressant, mais mal traité, à mes yeux hein, ceci n'est qu'un humble avis, plein de ficelles et clichés, presque trop "gentil", un livre bien-être qui ne m'a pas emporté ni rien révélé tellement ce qui est écrit est sensé et devrait déjà être de soi...
Bref, vous l'aurez compris, je l'ai lu parce qu'on me l'a offert sinon, je m'en serais passée...

Attirée par le titre (si poétique), la couverture (si jolie) et plusieurs bonnes critiques lues à son sujet, j'ai voulu découvrir ce court roman philosophique. Je n'ai malheureusement pas été aussi emballée que je l'espérais. Ce petit traité (romancé) sur la peur, ou plutôt LES peurs qui nous empêchent d'avancer, se lit facilement (et très vite). le message transmis est simple et juste. Mais si j'ai beaucoup aimé l'introduction et l'épilogue, entre les deux, j'étais beaucoup moins enthousiaste et j'ai trouvé que la majeure partie du livre n'était que du remplissage.
Les personnages sont très caricaturaux, le livre regorge de clichés et de phrases toutes faites.

Petit roman avec beaucoup de clichés (dans le même genre que ceux de L. Gounelle) sur le questionnement de soi et la nécessité de vaincre ses fausses peurs. Mais une lecture facile pour se détendre.

Pas totalement emballée par cette lecture, malheureusement.
Même si j'ai apprécié le style de l'auteur, que je découvrais avec ce roman, je n'ai pas adhéré à cette petite leçon de sagesse condensée. le ton un peu trop moraliste et les successions de clichés m'ont perdue en route.
J'ai beaucoup aimé le prêtre afro-américain, fort comme une montagne, taulard à ses heures pour défendre les opprimés, ainsi que la description franche et sublime de Leonor, en revanche le vieux japonais m'a chiffonné.
Pourquoi lorsque l'on se représente l'image de la sagesse, l'imaginaire collectif en vient à se représenter un vieux japonais? Personnellement j'ai un avis assez tranché sur les japonais et il n'est pas très reluisant et certainement pas empreint de sagesse.
En bref : une déception, en ce qui me concerne.
Lien : http://sakalivres.over-blog...

Je n'en avais lu ni le résumé ni la moindre critique, je me suis lancée sans rien en savoir et pour la première fois, cela m'a joué un drôle de tour : il m'a semblé lire un ouvrage de développement personnel sur la peur, mais.. avec des clichés au milieu et du racisme à la volée. Partie pour découvrir un roman et après trop de sourcils froncés, j'ai refermé le livre avec la volonté de m'y replonger peut-être plus tard, lorsque le moment serait adéquat. Là, je n'avais pas le cerveau disponible.
Je me suis lancée dans un autre livre. Après avoir découvert ce matin "Mes mots sont les fleurs de ton silence" et rouvert quelques portes dans ma tête, j'ai pensé que le moment était bien choisi pour rouvrir les cerises et la montagne, celui qui parlait de la peur donc : il ne pouvait pas être si mauvais.

Je n'avais pas totalement tort concernant la première impression, j'avais tout de même un roman déguisé en développement personnel - ou l'inverse, les deux sont valables.
Je le dirais très intéressant pour les personnes n'arrivant pas à lire du développement personnel, c'est une porte sur le sujet. Il se lit très rapidement, frôlant tout de même le coaching et ça, ça m'a agacée : l'auteur en fait trop. La poésie contenue dans le titre - en deuxième lecture, cela fait tellement Paolo Coelo.. - a disparu entièrement du livre. Les personnages sont improbables, caricaturaux... Dommage, il est intéressant dans le sujet, moins, bien moins dans la réalisation.

Il y a beaucoup de clichés, certes, comme tous les livres sur le bien-être ... mais c'est un peu de fraîcheur dans notre monde de brutes ; et quelques vérités (à remettre au niveau de notre vie quotidienne) qui méritent d'être entendues pour se re-stimuler.