Et il me parla de cerisiers, de poussières et d'une montagne...

J'ai choisi ce livre pour le titre et la couverture, ne connaissant pas l'auteur. Je n'ai pas été déçue par ce qui m'a semblé être une leçon de sagesse : ne plus être dominé par la peur, qui souvent n'est pas réelle.
C'est ce qu'apprend petit à petit le personnage principal Paul, tout d'abord homme d'affaire à succès, en lien avec un homme d'affaire japonais qui l'impressionne mais qu'il comprend mal. Tout au long de son parcours il va recevoir des “messages” lui indiquant qu'il se fourvoie. En particulier lors d'un court séjour en prison avec un prêtre dont il partage la cellule. Mais il laisse passer ces avertissements. Il faudra presque une décennie et une ultime rencontre pour que ses yeux se décillent et qu'il change sa vision de la vie.

Apparemment Antoine Paje a écrit d'autres romans sur ce modèle, mais je ne crois pas que je vais m'engager dans cette lecture. Une fois c'est bien, plusieurs fois ce serait peut-être trop.

La peur : vaste sujet. Ce n'est pas pour Halloween que j'ai pris ce livre. Figurez-vous que je ne savais même pas de quoi il parlait. Ce livre raconte le cheminement d'un personnage surmontant ses différentes peurs, bien légères et pas névrotiques du tout, des peurs normales, grâce à des rencontres-clé. Il a surnommé « Yodas », ceux qui l'ont aidé. Ils sont « LA clef pour nous trouver nous-même ».

« N'oublie pas que tout est déjà en toi. Il suffit de le laisser parler ».

Le personnage principal gère une agence de voyage qui désire se mettre à disposition des personnes s'établissant à l'étranger. Il se rend à San Francisco pour rencontrer des investisseurs, et après un dîner d'affaire, il se retrouve sur un parking avec une prostituée. La police l'embarque, et en prison il rencontre Zach, qui sera son premier « Yoda ». Il lui parle des carapaces que l'on forme autour de soi pour ne plus souffrir ; des fausses peurs… lui dit que ce qui compte avant tout c'est d'être fier de soi, de ne pas vouloir impressionner l'autre, l'important étant de savoir qui l'on est, avant toute chose. Il faut être en accord avec soi-même.

Le livre est construit tout entier autour du thème de la peur, il est très enrichissant, très éclairant sur certains comportements, je vous le conseille, et ressemble à un manuel de psychologie par certains aspects, mais cela n'en reste pas moins un roman. A moi, il a été utile, pour réfléchir sur ce sentiment pas très constructif et avec lequel il faut tous les jours lutter, afin de pouvoir aussi parfois essayer d'être courageuse dans ma vie de tous les jours. Bienheureux les vrais audacieux, c'est-à-dire, les personnes qui vont au-delà de leurs peurs, sans bagage naturel à la base, et sans aide autour d'eux !

Un livre aussi beau que son titre, nous poussant à avancer, à nous détacher des liens de la peur qui tétanise. Motivant et très bénéfique même si, hélas, nous sommes souvent conscients de ce qu'il faudrait faire mais ne le faisons pas, trop étouffés par les problèmes du quotidien et handicapés par notre manque de confiance en nous même.

je suis très heureuse d'avoir commencé mon année avec cette lecture, c'est 130 pages de remise en question et de bonnes résolutions.
C'est un beau roman, l'écriture est douce et fluide.
Je pense qu'il marque les esprits, simplement , parce qu'on s'y reconnait tous.
La peur de faire des mauvais choix, celle de ne pas être à la hauteur , et tant d'autres.
Ce que j'ai vraiment apprécié dans cette lecture, c'est qu'elle nous fait comprendre que nos faiblesses peuvent devenir des forces, et que tout est nous pour y arriver.
Belle morale, une lecture à conseiller!

J'ai beaucoup aimé ce livre, il fait partie des petites pépites , ou plutôt pour être fidèle au livre à ces petits graviers semés qu'on peut ramasser . Sympathique, avec quelques bonnes petites leçons en particulier sur la peur, les peurs .

C'est un roman initiatique que signe Antoine Paje avec ce très beau titre.
Un roman écrit à la première personne, l'histoire de rencontres qui vont orienter de manière positive la vie de ce Paul Lamarche, jeune et odieux arriviste, sans aucune considération pour la gent féminine.
Au fil des pages, le récit a le mérite de porter à la réflexion et sème de petites graines de sagesses qui pourraient bien ressembler par la suite à de jolies fleurs de cerisiers ...
Quelque soit votre conviction, vous trouverez dans ce petit livre de grandes idées.

Lien : http://bibliobleu.blogspot.fr

Bon, encore un livre avec un titre à rallonge comme on en voit à la pelle en ce moment. C'est la mode visiblement. Mode que je trouve plutôt inutile et un poil racoleuse. Sincèrement, j'ai acheté le livre parce que je l'ai trouvé joli, c'est mon côté féminin.
Pour le reste, c'est un format court qui se lit assez vite et bien. J'y ai trouvé une ressemblance avec les écrits d' Éric-Emmanuel Schmitt. C'est une sorte de fable moderne avec une morale mais pas trop enfin un peu quand même à la fin.
Le contenu n'est pas idiot et relate des faits connus de tous. La prise de conscience sur la vie, le temps qui passe, la peur sous toutes ses formes. Rien de neuf sous le soleil mais de temps en temps, une petite piqûre de rappel ça ne fait pas de mal.
Donc globalement, j'ai apprécié ce livre sauf l'épilogue que j'ai trouvé long, inutile et un peu trop publicitaire.
C'est un petit bouquin à garder dans un coin et à relire de temps en temps.

Un roman attractif de par son titre et sa pochette, il reste très léger et facile à lire... du bon sens à toutes les pages, à recommander par exemple, aux adolescents en construction, encore faut-il qu'il reste des ados qui lisent des livres par plaisir, le temps d'un voyage...
Un livre qui ne fait pas de mal et qui peut faire du bien, c'est l'essentiel!

Ce petit livre traite de développement personnel et plus particulièrement de la peur et de l'importance qu'elle prend dans nos vies.
Par le biais du personnage de Paul Lamarche, l'auteur étaye son propos et nous fait prendre conscience de l'emprise qu'elle a sur nous. Intéressant même si je l'ai trouvé un peu court.

Un petit livre magnifique!
Et pourtant au premier abord, je pensais que le sujet ne m'intéresserait pas.
Ce livre nous énonce beaucoup d'évidences et en particulier l'effet de la peur. Nous refusons de la voir et pourtant celle-ci fait de nous des êtres différents, arrivistes et uniquement concernés par nous-mêmes.