AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,11

sur 328 notes
5
38 avis
4
26 avis
3
11 avis
2
0 avis
1
2 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Si les livres de Pamuk , et quoi de plus normal pour un écrivain turc , parlent généralement de la Turquie , celui-çi se passe principalement à Istamboul depuis les années 1920 jusqu'à nos jours . Passant de 3 millions d'habitants à presque 15 millions de nos jours , il va sans dire que celui qui connut cette ville à ses débuts , y serait de nos jours un peu perdu . Tout y a donc évolué , les constructions , les habitudes des gens , l'influence de la religion , la nourriture traditionelle etc ... et c'est à tous ces changements que nous assistons en la compagnie de Melvut tout au long de cette histoire . de la jeunesse de cet homme jusqu'à son âge mur en passant par son mariage , son veuvage , et son remariage . La citation de Baudelaire en exergue du chapitre 7 : " La forme d'une ville change plus vite hélas ! que le coeur d'un mortel " convient bien à ce livre .

Connaissant Istamboul pour y avoir épisodiquement séjourné , je n'ai pas été dépaysé dans cette histoire qui m'a remis en mémoire bien des choses vécues .

J'avais , il est vrai bien plus apprécié " Neige " mais la lecture de de " Cette étrange chose en moi " ne m'a pas ennuyé le moins du monde malgrè quelques longueurs parfois dans cette histoire de près de 650 pages .
Commenter  J’apprécie          270
Une saga familiale qui se passe en Turquie entre exode rural crises politiques et jalousies en tout genre . Une chronique douce amère qui m'a fait penser aux Thibault de Martin du Gard . Je recommande fortement ce livre qui se lit avec grand plaisir.
Commenter  J’apprécie          00
Passionnant, dépaysant, envoûtant !
Voilà les mots qui me viennent à l'esprit après la lecture de ce roman choral.
Je dois avouer que j'ai mis du temps à lire ce livre, mais je ne le regrette pas.
Orhan Pamuk dresse le portrait de sa ville natale à travers le regard et le vécu des gens ordinaires.
Une écriture simple à l'image du personnage principal, un rythme lent qui nous permet l'immersion dans l'ambiance turque et étrangement la magie opère. Les changements économiques et politiques se passent sous nos yeux, les bruits de la ville arrivent jusqu'à nos oreilles et malgré les années qui passent, on a l'impression d'entendre une voix crier, à la tombée de nuit : " Boza ! Boza !
Cette voix est celle de Mevlut, le migrant qui ne se plaint jamais et qui avec son enthousiasme éternel gagne le coeur du lecteur.
Plusieurs personnages accompagnent notre héros dans ses aventures et apprend en même temps beaucoup de choses sur les coutumes turques et la vie des gens simples. Un livre difficile à lâcher, malgré la multitude des anecdotes familiales.
Il s'agit d'un pavé de plus au moins 700 pages, idéal pour les longues soirées d'hiver.
Commenter  J’apprécie          180
Mais quelle histoire que celle de Mevlut ! Lorsque nous faisons la connaissance du personnage principal, celui-ci s'apprête à enlever une très jeune fille pour l'épouser. Il nous sera assez vite révélé que, peut-être par erreur, mais probablement par duperie, la douce promise cachée sous les voiles n'est autre que la grande soeur de la belle dulcinée dont il s'était amourachée en un regard bien des années auparavant et à laquelle il écrivait de tendres lettres énamourées.

La situation, présentée comme cocasse, donne quand même une sensation de malaise pour peu que l'on se mette à la place de cette pauvre Rayiah.
Pour autant tout ceci n'est que le point de départ, ou pour être exact le coeur viscéral d'une trajectoire.

Cet évènement et ceux qui en découleront sont fondamentalement révélateurs de la personnalité même de Mevlut. Ce sont les bases de son destin et de ses interrogations, l'essence même de ses paradoxes.
Il serait pourtant réducteur de résumer "Cette chose étrange en moi" aux amours perturbées de Mevlut. Car bien plus que l'histoire personnelle de cet humble et docile vendeur ambulant, ce grand roman ambitieux et foisonnant est avant tout un témoin précieux de l'Histoire stambouliote. Au travers des déambulations de son héros, farouche gardien d'une activité ancestrale, mais aussi de la multitude de personnages qui se pressent pour intervenir dans la narration, l'auteur arrive habilement à reconstituer une période charnière de la ville d'Istanbul. Des années 50 aux années 2000, une bascule s'opère entre un mode de vie traditionnel et une modernité impatiente, entre frictions et perméabilités, les sensibilités politiques, l'urbanisme et la société se meuvent et évoluent.

Le personnage de Mevlut incarne un parfait témoin des différences de points de vue qui coexistent non sans mal dans la métropole en ceci qu'il est une présence presque fantomatique, passant de groupe en groupe sans faire de vagues. Néanmoins, si l'intérêt littéraire d'un tel narrateur a tout pour mettre en valeur les qualités historiques et sociétales du roman, j'ai vraiment apprécié le fait d'avoir accès aux ressentis des personnages secondaires car le héro en lui-même ne m'a malheureusement touchée qu'en peu de points.
Commenter  J’apprécie          120
Cet été, je suis partie visiter Istanbul avec Orhan Pamuk. Si, si ! Il fait un guide merveilleux.

A travers Cette chose étrange en moi, il m'a donné à voir la vie de son pays adoré.

Grâce à son écriture d'une délicatesse tout orientale, il m'a entraînée dans les scènes de vie d'une Turquie ancienne, puis moderne. J'ai vu les paysages de la campagne turque, la steppe, les bergers et leurs chiens, les vendeurs de journaux. J'ai senti l'odeur aigrelette des trains bondés et celle douce-amère de la boza.

Le train m'a emmenée à la découverte de cette ville immense et tentaculaire qu'est Istanbul. Ohran Pamuk m'a fait remonter le temps pour rencontrer Mevlut, paysan d'Anatolie qui, comme des centaines de milliers d'autres, est "monté à la ville" pour y faire fortune ou simplement pour y survivre.

Tout au long du voyage, Mevlut fut le prétexte choisi par Ohran Pamuk pour me présenter la véritable héroïne de son roman, L'Istanbul des bidonvilles, celle d'avant la fièvre immobilière, avant qu'elle ne passe de 5 à 15 milllions d'habitants.

Face à l'exode rural exponentiel qu'a subie la Turquie, il m'a montré comment les quartiers pauvres se débrouillaient : fraude à l'électricité, bakchich system, constructions illégales, vente de yaourt et de Boza. Ce fut aussi l'occasion pour moi de me débarrasser de mes clichés occidentaux, notamment sur la place de la femme.

Le voyage fut agréable mais quelque peu lassant sur la fin. Ce n'est pas rien de suivre les péripéties de toute une famille sur plusieurs dizaines d'années.

Une chose est sûre, ce fut un voyage exceptionnel, de ceux qu'on ne trouve pas dans les agences de voyage mais seulement dans le coeur plein d'amour d'un prix Nobel de littérature pour son pays.

Lien : https://belettedusud.wixsite..
Commenter  J’apprécie          270
Dans cette saga familiale aux accents de conte initiatique, notre héros est le veilleur de nuit qui aime la solitude de petites heures et la mélancolie plaisante du silence.

Il est le dépositaire de la résilience, de l'honneur, de la détermination de s'accrocher à certaines valeurs essentielles malgré tous les changements auxquels il sera mené à s'adapter.

Peuplée de personnages étonnants et ponctuée de descriptions somptueuses sur la Turquie des années 50 aux années 80, cette fresque aux accents magiques réussit à créer une réalité oubliée avec une précision et un sens de l'incarnation hors norme.

Avec une émouvante délicatesse, Orhan Pamuk pénètre pas à pas l'épaisseur du temps qui passe, faisant au passage se frotter quelques secrets, éveillant la question : avons-nous les moyens de vivre sans interroger l'univers, sans inquiéter les coeurs, sans chercher à contrarier la vérité ni l'ajuster ?

Ce récit permet de savourer les multiples facettes de l'écriture foisonnante d'Orhan Pamuk, de la poésie, de l'humour noir à l'ironie, en passant par l'allégresse du roman d'initiation.


Commenter  J’apprécie          721
Bienvenue à Istanbul, cité cosmopolite, changeante, de contraste. Une ville où il est possible de trouver du travail, l'amour, l'aventure et bien d'autres choses. On n'en ressort pas indemne. C'est là que se passe un des derniers romans d'Orhan Pamuk. Derrière un titre énigmatique, Cette chose étrange en moi, se trouve un sous-titre très révélateur, voire explicite : « La vie, les aventures, les rêves du marchand de boza Mevlut Karatas et l'histoire de ses amis et Tableau de la vie à Istanbul entre 1969 et 2012, vue par les yeux de nombreux personnages ».

Ainsi, on y suit les hauts et les bas de Mevlut Karatas, désigné « le héros », ainsi que de ses cousins Korkut et Süleyman Aktas, leur famille élargie et quelques intimes. C'est une chronique familiale mais également sociale. On peut dire aussi qu'Istanbul constitue un personnage à part entière, évoluant au fil des quatre décennies sur lesquelles s'étire le roman. Il faut dire qu'il s'agit de la ville natale de l'auteur, on sent son amour pour ce lieu sur lequel il a beaucoup écrit et sur lequel il continuera de le faire sans doute. Toutefois, l'action ne se déroule pas à l'ombre des « beaux » monuments, palais et mosquées qui attirent les touristes. Cherchez plutôt du côté de Duttepe et de Kûltepe, deux collines, deux quartiers, pas trop loin du centre-ville mais remplis de bidonvilles.

C'est là qu'atterrit le jeune Mevlut, douze ans. Et il y restera longtemps. En ce sens, Cette chose étrange en moi est également un roman d'apprentissage. Il accompagnera son père dans ses tournées de vendeur de yaourt et de boza (alcool local). Il va à l'école, grandit, se fait des amis, devient un adolescent mal dans sa peau, qui se distancie de son père et commence à s'intéresser aux filles… particulièrement à Samiha. Toutefois, c'est avec sa soeur Rayiha qu'il se retrouve quelques années plus tard. Mevlut n'est pas un héros, c'est une jeune homme simple mais optimiste, honnête et travailleur. Quand la vie de marchand ambulant devient difficile – l'arrivée du yaourt en pot à l'épicerie bouleverse une économie plusieurs fois centenaires –, il se tourne vers une carriole de pilaf, puis une sandwicherie entre quatre murs, gardien de parking puis enfin agent de recouvrement pour une compagnie d'électricité.

Orhan Pamuk nous sert une brève leçon de sociologie, d'histoire, de géographie et de politique. Moi, ça m'a captivé. le coup d'État, l'expulsion des Grecs et des Arméniens, le conflit chypriote, le sort des minorités comme les Kurdes, etc. C'est que, en prenant de l'âge, Mevlut est confronté à des situations nouvelles, son univers s'élargit : nationalisme, violence, islamisation, équilibre entre tradition et modernité.

Tout ça, c'était bien intéressant, du moins pendant une bonne partie de ma lecture. Il vint un point où l'intrigue commençait à s'étirer. le sort de Mevlut continuait à m'interpeler, il m'était sympathique, mais trop de détails c'est comme pas assez. Et, passé le milieu, la narration s'attarde plus longuement sur les cousins Aktas et sur les soeurs Éfendi. Sur le coup, je ne comprenais pas trop pourquoi puisque leur apport sur la vie du héros était limitée (du moins, c'est ce qu'il me semblait sur le coup). Aussi, à se concentrer presque exclusivement sur ces trois familles-là, ça me faisait penser à un soap américain, comme s'il n'y avait qu'euxdans toute la ville. Mais bon, c'est peut-être proche de la réalité. Toutes ces familles, issues des mêmes villages de régions éloignées comme l'Anatolie et qui se retrouvaient dans les mêmes quartiers de la capitale, sur la même rue. Heureusement, il y avait l'ami Ferhat, issu d'une minorité, qui apportait un point de vue différent.

Ce que j'ai beaucoup apprécié du roman et ce que beaucoup de lecteurs pourront apprécier également, ce sont les transformations que subira Istanbul. Toutes les villes sont différentes, partout dans le monde, mais je crois que toutes ont connu – ou connaissent – le choc du passage du temps et de la modernité. C'est assez universel. Un quartier est rasé, on y contruit des immeubles impressionnants… c'est la fin d'une époque, d'un monde.

« […] Mevlut percevait à peine le lent écoulement du temps, le dessèchement de certains arbres, la soudaine disparition de certaines maisons en bois, le surgissement d'immeubles de six ou sept étages sur les terrains vagues où les enfants venaient jouer au ballon et où les vendeurs et les chômeurs s'allongeaient à l'heure de la sieste, la taille croissante des panneaux d'affichage dans les rues, le changement des saisons, le jaunissement et la chute des feuilles. » (p. 441)

« […] les familles, les pauvres gens s'étaient éloignés de ces rues qui constituaient désormais le plus grand centre de distraction d'Istanbul, et où les prix de l'immobilier grimpaient ne flèche. » (p. 469)

Qui n'est jamais retourné dans le quartier où il a grandi pour le retrouver changé, méconnaissable ?

En terminant, j'ai bien aimé Cette chose étrange en moi. À part quelques longueurs, un seul autre élément m'a agacé. Il s'agit d'un roman polyphonique, on y suit non seulement le personnage principal mais d'autres personnages également et ils sont toujours identifiés au début de chacune des parties. Ça, c'est bien. Ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi la narration des parties centrées sur Mevlut Karatas est assurée à la troisième personne alors que toutes les autres (Samiha, Rayiha, Vediha, Korkut, Süleyman, Abdurrahmane, Ferhat, etc.) sont à la première personne ? Ça n'aurait pas dû être l'inverse, afin que l'on connecte plus facilement avec le héros de cette histoire ? Mais bon, pour tout le reste, je suis preneur.
Commenter  J’apprécie          464
Comme tous les romans de Pamuk, celui-ci est envoutant. On vit les transformations et bouleversements vécus par Mevlut ainsi qu'à istanbul. Ville et individu ne forment qu'une seule et même entité.
Commenter  J’apprécie          20
Long, très long, Cette chose étrange en moi, dernier roman d'Orhan Pamuk, le brillant écrivain natif d'Istanbul, l'intellectuel turc aux prises de position courageuses, titulaire de nombreuses distinctions, dont le Prix Nobel, qui salua en lui « l'écrivain de l'âme mélancolique de sa ville natale ».

Long, très long, le sous-titre de l'oeuvre, dont le mérite est d'en indiquer l'objet mieux que je n'aurais pu le faire : La vie, les aventures, les rêves du marchand de boza Mevlut Karataş et l'histoire de ses amis, et Tableau de la vie à Istanbul entre 1969 et 2012, vue par les yeux de nombreux personnages.

L'oeuvre se compose d'une narration classique entrecoupée d'interventions des personnages, qui racontent et commentent les événements à leur manière. Un parti littéraire original qui m'a surpris et finalement plu, même s'il m'a fait penser, dans les premières pages, aux fictions-réalités que l'on voit aujourd'hui sur des chaînes de télévision à petit budget.

Où se trouve-t-elle, l'âme mélancolique d'Istanbul, cette gigantesque métropole, dont la population passe entre le début et la fin du roman, de trois à treize millions d'habitants ? Au fil des années, les collines avoisinant le centre-ville se couvrent de bidonvilles, puis d'habitations individuelles non autorisées, sur des parcelles dont certains habitants parviennent, pots-de-vin aidant, à s'attribuer la propriété. Ils obtiendront en échange, quelques années plus tard, des appartements modernes dans des immeubles en béton, produits d'une urbanisation galopante et anarchique qui repoussera de plus en plus loin ceux qui auront été moins chanceux, ou moins malins.

La vie quotidienne n'est pas un long fleuve tranquille. La méfiance et l'intolérance imprègnent les nombreuses communautés ethniques et confessionnelles vivant côte à côte. Des confrontations violentes opposent les factions nationalistes, islamistes, libérales et extrémistes de gauche, toutes avides de prise du pouvoir. le paysage urbain des collines n'a rien à voir avec les merveilles patrimoniales des quartiers touristiques, ni avec les buildings ultramodernes des quartiers d'affaires.

En revanche, coutumes orientales et tentations occidentales s'efforcent de coexister, et c'est peut-être là, entre modernité et tradition, ou mieux, dans la modernité et la tradition réunies, qu'Ohran Pamuk situe l'âme d'Istanbul.

Pour paraphraser le titre du roman, quelle est donc cette chose étrange que porte en lui Mevlut, le personnage principal du roman, cet homme dont le beau visage resté enfantin est le reflet de sa gentillesse, de sa naïveté, de la pureté de son âme ?

Mevlut est vendeur ambulant dans les rues d'Istanbul. Portant sa perche sur l'épaule ou poussant une carriole, il a ainsi vendu du yaourt, du pilaf, des glaces, mais sa vraie vocation est de vendre de la boza, une boisson lactée fermentée appréciée autrefois. Il n'en a jamais tiré que des revenus insignifiants, mais il aime la liberté de déambuler à sa guise la nuit dans les rues d'Istanbul, avec l'impression, selon l'auteur, « de se promener dans sa propre tête ». Car s'il a du mal à comprendre la marche de la modernité, Mevlut s'interroge sans fin sur lui-même, sur ses intentions réelles et ses intentions rêvées. Tant pis, ou tant mieux. Dépourvu d'imagination et d'ambition, Mevlut dispose d'une aptitude inépuisable au bonheur. Là où la corruption et la magouille semblent être une issue, où l'incommunicabilité règne entre l'homme et la femme, Mevlut, pauvre, honnête, empathique, semble être seul à pouvoir rendre les femmes heureuses.

« Boo-zaa… Bonne boza !» Tel est l'appel du bozaci, la nuit à Istanbul... Tant que, dans les étages des immeubles modernes, il trouve encore un écho dans la mémoire stambouliote !...

Cette chose étrange en moi : une fresque impressionnante qu'apprécieront celles et ceux qui connaissent bien Istanbul ; des aventures humaines qui plairont à celles et ceux qui sauront faire preuve de la même sérénité placide que Mevlut.

Lien : http://cavamieuxenlecrivant...
Commenter  J’apprécie          360
Des personnages attachants, une description de la turque dans ses bons et ses mauvais cotés. Un pavé qui m'a semblé bien long malgré la qualité d'écriture.
Commenter  J’apprécie          30




Lecteurs (844) Voir plus



Quiz Voir plus

Tête de Turc !

De quelle pièce de Molière cette réplique est-elle extraite ? Que diable allait-il faire dans cette galère ? Ah maudite galère ! Traître de Turc à tous les diables !

Le bourgeois gentilhomme
Monsieur de Pourceaugnac
Les Fourberies de Scapin
La jalousie du barbouillé

10 questions
61 lecteurs ont répondu
Thèmes : turquie , turc , littérature , cinema , humour , Appréciation , évocationCréer un quiz sur ce livre

{* *}