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3,7

sur 207 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Albert Cousin fait irruption chez Beverly et Fix, alors qu'une fête de baptême s'y déroule, celle de Frances, deuxième fille du couple. Bert ne connait personne, et pour cause, il n'a jamais été invité. En partant de chez lui, tout ce qu'il a trouvé comme cadeau est une bouteille de gin. La fête de famille vire au grand n'importe quoi. La beauté de Berverly pulvérise Bert alors que dans la cuisine se succèdent amis et invités pour presser des oranges à la chaine lorsque le gin, la téquila et la vodka se mettent à se multiplier comme les poissons du lac de Tibériade. le bébé en est quasiment oublié, Bert embrasse Beverly.

Il s'était incrusté pour fuir sa vie de famille, ses enfants bruyants, Cal, Hobbie, Juiette, et sa femme, Teresa, enceinte du petit dernier, Albie. Et finalement, de quatre, sa famille passe à 6 enfants, si on peut parler de famille, elle est si peu recomposée que l'on a affaire plutôt à une saga cabossée.

Au fil des années, les enfants se connaissent assez peu, même si à l'occasion des vacances d'été, ils s'entassent dans la maison de Bert et Beverly, et sont laissés à vau l'eau, les adultes vivant leur amour sur un mode adolescents irresponsables. La « bande » n'est même pas vraiment soudée, les complicités sont épisodiques, à l'occasion de plages de liberté à l'abri des règles. Les filles de Fix ont appris de leur policier de père des techniques qu'elles mettent à profit : crocheter une serrure de voiture pour s'emparer d'une bouteille de gin et d'un revolver de service qui fascine Cal … Cal qui a toujours plein ses poches de pilules anti allergéniques dont profitent allégrement les enfants pour endormir Albie et s'en débarrasser … Comme des petits cailloux, l'intrigue en flash back et ellipses donne la pistes des drames qui ne seront pas évités.

Les sauts dans le temps sont parfois conséquents. On laisse Frances bébé dans le premier chapitre et un Fix en pleine forme, pas encore quitté par Bervely, et on les retrouve presque quarante ans plus tard au second, Fix remarié et en phase terminale de cancer, Frances mère à son tour, pivot finalement de la narration qui va relier les fils … Ce fut pourtant elle qui a trahi les secrets en racontant l'histoire familiale à Léo, un écrivain dont elle est tombée amoureuse éperdue. Un écrivain quasiment à bout de souffle et qui va s'emparer de tout ce qui n'a jamais été dit pour en faire un roman à succès « Orange amère » …

Cette construction en aller retour, et qui s'attarde finalement sur peu de scènes vraiment développées, permet une lecture apaisée car même si on pressent que l'enfance chaotique ne peut pas donner des parcours de vie en ligne droite, les avancées chronologiques donnent un avant goût d'une forme de réconciliation. le bricolage affectif finit par estomper les trahisons , les abandons. Les personnages, un à un, s'en affranchissent, se sortent du charivari avec un vague sourire ironique et sans trop d'amertume …

Un roman sans romance facile, et une saga familiale qui évite les clichés du genre.
Lien : https://aleslire.wordpress.c..
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Précédant le remarquable "La maison des hollandais", "Orange amère" est une saga familiale retraçant le destin d'une famille américaine de la classe moyenne, recomposée à l'envi, où domine la figure de Frances (Franny), partagée entre les liens affectifs conservés avec ses frères et soeurs, dispersés au fil du temps et de leur propre histoire, et l'amour qu'elle voue à ses parents, ceux qui l'ont engendrée et ceux qui l'ont élevée. Une vie riche de rebondissements mais aussi d'un mal-être permanent, lié à des événements passés que l'on découvre progressivement au fil de la lecture. En fait, Franny ne sait pas trop quoi faire de sa vie, comme d'ailleurs l'ensemble de la fratrie, jusqu'au jour, tardif, où vient le temps de se construire et de fonder à son tour un foyer. Ann Patchett sait mener le lecteur où elle veut, en distillant par petites touches le portrait de cette famille étrange, où tout le monde semble, comme dans un tableau d'Edward Hopper, vivre dans un vide habité. On s'attache vite aux personnages, les plus meurtris comme les plus solaires, sans ennui aucun grâce à une écriture fluide bien rendue par la traduction. Un très agréable moment de lecture…
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Tout commence par un baiser en 1964. Celui échangé entre Beverly Keating et Bert Cousins. Ce dernier, marié et père de famille, s'incruste, pour échapper à un dimanche en famille, au baptême du bébé de Berverly et de son mari Fix.

Les deux hommes sont de vagues relations de travail : Fix est policier, Bert travaille au bureau du procureur.

Entre Beverly et Bert, alors qu'ils se rencontrent pour la première fois, l'attirance est très forte, voire irrésistible, love at first sight, d'où le premier baiser intense échangé.

Deux ans plus tard, les deux couples ont divorcé et Beverly s'est remariée avec Bert. A eux deux, ils ont une famille recomposée nombreuse : 2 filles et deux garçons du côté de Bert, 2 filles pour Beverly.

Sur plusieurs décennies, Ann Patchett déroule sous nos yeux les destinées de chacun des protagonistes de cette histoire.

De sa plume talentueuse, elle dresse des portraits psychologiques fouillés et peint un tableau réaliste de la famille et de la société américaine.

Cette autrice, que je lisais pour la première fois et pas la dernière, m'a beaucoup fait penser à Laura Kasischke dont j'admire particulièrement l'oeuvre.

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De cette auteure, j'ai commencé par "La maison des hollandais", que j'ai beaucoup aimé tout en exprimant une réserve sur le style d'écriture, à savoir que Patchett pratique ce que j'appellerais la "fragmentation temporelle", à savoir qu'elle passe régulièrement d'un époque à l'autre ou, plutôt, à beaucoup d'autres. Il ne s'agit pas seulement de passer du présent au passé mais c'est beaucoup plus complexe que ça, à un point tel qu'on a du mal au départ à réaliser où se situe le présent. Cela m'avait quelque peu dérangée dans "La maison des hollandais" mais pour aborder ce roman-ci, je dirais que l'habitude a été prise et cela ne m'a plus gênée du tout. Je dirais même que j'ai compris pourquoi l'auteure procède de la sorte: cela lui permet, dans un format de roman "standard", de créer l'impression d'une saga s'étendant sur une longue période, en ouvrant de nombreuses fenêtres temporelles. On recueille ainsi de nombreuses bribes des histoires des uns et des autres sans en avoir le détail, à nous de reconstruire avec l'apport de notre propre expérience de vie. Cette manière d'écrire crée aussi une sorte de tension voire de suspense car l'on passe d'une bribe à l'autre sans avoir épuisé le sujet. C'est très "clever" mais il faut s'y habituer, raison pour laquelle je conseillerais de lire d'abord "La maison des hollandais" où le nombre de personnages et de lieux est plus réduit et donc c'est un peu plus simple de s'y retrouver.
"Orange amère" est une sorte de roman choral, multi-temporel et multi-géographique, sur le thème des heurts et malheurs de deux voire plusieurs familles recomposées aux Etats-Unis entre les années 60 et nos jours. Bert Cousins et sa femme Teresa Cousins sont un jeune couple doté de trois jeunes enfants (Cal, Holly et Jeannette) un quatrième (Albie) étant en route. Fix et Beverly Keating ont deux petites filles, Caroline et Franny. Les deux maris se connaissent vaguement via le boulot mais Bert se pointe au baptème de la petite Franny sans y avoir été invité, par pur ennui dans sa muflerie de mâle auto-satisfait des années 60, reprochant à sa femme de ne plus afficher la ligne de leur mariage au terme de quatre grossesses rapprochées. Au baptème coup de foudre pour la belle Beverly qui, elle, a réussi à conserver sa ligne et ressemble à Catherine Deneuve. le roman nous épargne les épisodes des divorces respectifs pour se concentrer sur le destin des six enfants, ballotés entre la Californie et la Virginie et dont les beaux-parents se seraient bien passés, d'autant plus que le plus jeune, Albie, apparaît incontrôlable. On voit passer les excès d'une Amérique individualiste, où des parents auto-centrés aussi parfois par nécessité (bosse ou crève dans un pays dont le système social est pour le moins déficient) laissent leurs enfants à eux-mêmes dans un contexte où les drogues légales et les armes pullulent. Un drame va se produire. Il aura les allures d'une explosion atomique dont le souffle se fera ressentir des années plus tard à la suite d'une rencontre de Franny...
On songe, le coeur serré, aux drames que l'on a pu éprouver dans sa propre famille et aux secrets qui resurgiront peut-être (ou pas) un jour. Chacun des enfants réagira différemment au drame et on s'identifie forcément à l'un ou l'autre d'entre eux. Au final on se sent embarqué au sein de ces familles dont on ne peut considérer chacun des membres qu'avec une certaine bienveillance en dépit des antipathies qu'on aurait pu ressentir au départ... Très beau et intelligent... Patchett est ma découverte 2021
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Plus d'un lecteur a été déconcerté par la construction de ce roman. Effectivement, il est empli de retours en arrière. Mais cet échafaudage subtil ne doit rien au hasard, il est conçu pour nous faire découvrir peu à peu les personnalités en jeu, et sans doute la manière pour elles de s'approprier le passé, en le redécouvrant périodiquement. Il suffit de se laisser porter...

Sur un ton juste, Ann Patchett nous fait entendre une petite musique douce et sensible. Pour moi, le thème majeur en est la perte. Perte de l'innocence enfantine, qui d'ailleurs n'est pas forcément innocente: qu'est-ce qu'être innocent? Perte de ses repères, on est balloté entre la Californie, la Virginie, la Suisse... Perte de ses parents. de ses enfants. Des illusions. Et bien entendu, perte de son autre moitié d'orange.

Quelques scènes me restent en mémoire: celle où Franny essaie de raccompagner un écrivain jusqu'à sa chambre d'hôtel, dont il a oublié le numéro. Cette longue marche dans les couloirs (j'ai pensé à Kafka et à son Tribunal), à soutenir un ivrogne, fait extrêmement bien ressentir le poids et la responsabilité subis par la jeune femme, qui n'a qu'une envie: se débarrasser de ce fardeau pour aller se coucher. On se sent vraiment à sa place.

Autre scène très cinématographique: les 6 enfants partant en bande dans les champs, où l'herbe est plus grande que certains, pour aller se baigner hors de la surveillance des parents. Une évocation de la liberté de l'enfance lorsqu'on fait quelque chose de risqué et de défendu.
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Je n'avais pas de titre en tête alors j'ai regardé les livres lus par les autres participantes au challenge plumes féminines 2021 et grâce à Valentyne j'ai décidé de lire Orange amère.

Non seulement je suis comblée par ma lecture mais je pense sérieusement me procurer les autres livres d'Ann Patchett. Je l'ai traquée sur internet, j'ai vu qu'elle avait même décidé d'ouvrir une librairie à Memphis car il n'y en avait plus et qu'elle trouvait qu'une ville pareille ne pouvait pas décemment vivre sans librairie (avis que je partage absolument). Décidément cette autrice me plait beaucoup.
Je ne ferai pas le résumé du livre, il a déjà été largement résumé dans les chroniques présentes sur Babelio.

Je fais un parallèle avec les livres de Wally Lamb, que j'ai dévoré, tous … mais qui n'en a plus écrit depuis un bon moment … j'étais tout à fait en manque de ce style d'écriture, la vie d'une famille sur plusieurs générations, dans les USA des années 60 à nos jours. Des personnages attachants, cabossés … un style de narration particulier, on passe allégrement des dizaines d'années à chaque chapitre, puis on revient en arrière. Il faut s'accrocher entre les différents prénoms et les "surnoms", les familles qui se composent, se décomposent et se recomposent …

La société américaine telle qu'on se la représente en regardant les films ou en lisant les livres, les clichés pourtant pas si clichés que ça: les armes à feu dans chaque voiture, voire dans chaque pièce de la maison, les anxiolytiques et autres anti allergènes disponibles dans les poches comme des tic tacs … l'atmosphère lourde et étouffante pas uniquement à cause de la touffeur du dehors … on sent que des drames vont se produire, mais lesquels?

Je me permettrai d'établir un second parallèle avec une autrice que j'aime beaucoup également, qui nous livre elle aussi des portraits d'adolescents américains aimant jouer avec le feu, Laura Kaschicke. Des lectures addictives, des tensions qui vont crescendo nous laissant toujours en attente d'une catastrophe, qui parfois ne se produit même pas, mais qui nous tient en haleine.
Bref, un excellent moment de lecture.
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Premier chapitre : Californie années 60
Bert, adjoint du procureur, mari et père de 3,5 enfants, rencontre Beverly, mère au foyer, deux enfants. le coup de foudre est palpable et Fix le mari de Beverly s'en aperçoit mais il ne peut lutter.
Deuxième chapitre : 40 ans plus tard , nous retrouvons Fix et sa fille Franny discutant pendant la chimiothérapie de Fix, on apprend que Bert et Beverly ont chacun divorcé de leur conjoint respectif et se sont mariés (puis ont divorcé).

Et ce roman continue ainsi alternant passé avec les 6 enfants de cette famille recomposée et une période plus récente. Alternance également entre la Californie et la Virginie ....

La mise en place de l'histoire m'a parue un peu lente au début (le temps de découvrir la personnalité des six enfants et de leurs proches) puis je n'ai plus pu lâcher ce livre.
Franny la barmaid amoureuse des livres, Caroline l'avocate, Calvin l'aîné de la fratrie, Albie le petit dernier, Holly et Jeanette, les « filles du milieu », m'ont semblé si proches, presque des amis, que j'ai eu de la peine à les quitter.

Le titre « orange amère » est également le titre d'un livre dans le livre ; livre racontant l'histoire d'un été de ces six enfants dont seulement 5 grandiront.
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Fix, policier et sa charmante épouse Beverly baptisent leur petite dernière Franny, lorsque Bert Cousins du bureau du procureur s'invite à la fête, accompagné d'une bouteille de gin.
Etonné mais poli, Fix l'accueille « Heureux que vous ayez pu venir ! »
Il ne sait pourtant pas encore que sa vie en sera modifiée à jamais !
Coup de foudre entre Beverly et Bert Cousins, un an plus tard, ils sont mariés et rassemblent leurs six enfants sous le même toit. Caroline, Franny mais aussi Cal, Holly, Jeanette et l'indomptable Albie.
Les enfants loin de se sentir menacés par la présence des uns et des autres vont se regroupés par affinités, tranche d'âge, en fonction des moments et livrés à eux même, vivre leurs propres aventures des étés durant, jusqu'au jour où un drame va mettre fin à cette parenthèse dans leur vie.
Mais c'est un livre au titre subtil « orange amère » qui va apporter des éclaircissements aux lecteurs ainsi qu' aux protagonistes de l'histoire. Un livre issu des confidences de Franny à son amant, le romancier Leon Posen en mal d'inspiration.
Tandis que vous poursuivez votre lecture le film se déroule devant vos yeux et ce n'est pas peu dire si je vous avoue avoir lu ce livre sur écran. Mais cela en dit long sur le pouvoir de narration de l'auteure. En effet, c'est une série de plans séquences qui mis bout à bout nous livrent l'histoire telle que chacun la vécut et ce, sur une cinquantaine d'années… Fix, Beverly, Bert, ceux qui essayèrent de partager leur vie et les enfants devenus des adultes avec le poids de ce passé et les incontournables questions existentielles, et si…et si un chemin avait été emprunté plutôt qu'un autre.
Chronique d'une vie …entre pudeur et émotion qui contourne l'atermoiement, mais vous emporte tout aussi sûrement. Un coup de maître pour son auteure Ann Patchett et sa traductrice Helene Frappat.
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Coup de coeur absolu pour ce roman qui nous entraîne dans la vie de deux familles recomposées, liées par le mariage du père de l'une et de la mère de l'autre, et que l'on suit sur cinq décennies.

Dans une narration fluide, on passe d'un personnage à l'autre, des quatre enfants (deux garçons et deux filles) d'une famille aux deux filles de l'autre, de l'enfance à l'adolescence puis à la vie adulte, sans suivre une ligne chronologique ...

Les retours arrière, ou avancées dans le futur se font dans une fluidité que je n'avais jamais encore vue dans aucun autre roman, le passage des personnage les uns aux autres, les découvertes sur chacun d'eux se faisant tout naturellement au fil du déroulement du récit.

Même si l'animosité entre les parents fut grande au début, elle s'est estompée au fil des années qui les ont vu nouer de nouvelles relations ...

Le drame qui a bouleversé leur adolescence finira par renforcer le lien entre les enfants, et ce lien durera toutes leurs vies.

Des personnages attachants dans leur diversité, un roman qui montre tour à tour l'évolution de chacun, les circonvolutions de la vie pour donner à cet ensemble disparate une véritable unité.

Un très grand roman, paru chez Actes Sud, début 2019, dont je ne me souviens pas avoir lu une seule critique, ni éloge à sa sortie.

Merci à ma fille de me l'avoir signalé et m'avoir ainsi permis de découvrir cette pépite !
Lien : http://les.lectures.de.bill...
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Orange amère est le roman jubilatoire et captivant de deux familles qui se séparent et se recomposent au gré des circonstances sur cinq décennies.
Tout commence le jour où Albert Cousin, marié et père de 4 enfants, s'incruste, une bouteille de gin à la main, au baptême de Franny, la fille d'un vague collègue, Fix Kitting. A cause des effets du gin, Albert embrasse Beverly Kitting, la mère de Franny et d'une autre fille. Ils tomberont amoureux et quitteront leur conjoint respectif. Après le mariage d'Albert et de Beverly, à chaque vacances d'été, les enfants des deux familles se retrouvent et forment une joyeuse équipe, profitant de cet espace de liberté. Puis un jour c'est le drame. Des années plus tard, Franny confiera cette histoire à un célèbre écrivain en perte d'inspiration dont elle deviendra la maitresse et qui en écrira un roman. Ce roman deviendra un best-sellers et fera ressurgir des souvenirs cachés révélant aux autres membres de la famille des aspects du drame qu'ils ignoraient.
J'ai aimé la construction de cette histoire comportant des allers-retours dans le temps, où l'on découvre au fil des pages et des époques ce qui s'est réellement passé.
Alors, on quitte à regrets ces personnages attachants dont chacun détenait une part de vérité.
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