Zoo

isbn:9782253092971

On a tendance (j'ai surtout) a se demandé quand est-ce que la nature se défendra de sa petite invasion du poux humain. C'est un peu ce qui m'a attiré dans ce livre, les animaux se rebellent !
Donc voilà c'est lu, et ça s'est plutôt bien lu mais on en garde pas un souvenir indélébile. C'est presque un roman d'aventure, ça ne questionne pas suffisamment à mon goût la pression qu'exerce l'homme sur la nature.

L'idée de départ est excellente : les animaux se retournent contre l'humanité. Quand on pense au mal qu'on leur inflige (abattage, corrida, maltraitante animale, chasse et j'en passe) ça ne serait que justice que ça arrive un jour. Et c'est vrai aussi que si on y réfléchit, si les animaux se révoltaient et se regroupaient contre nous ils auraient le dessus. Ce n'est toutefois pas le propos du roman. Celui-ci fonctionne comme un thriller écologique qui dénonce l'antagonisme homme-animal et notre refus de renoncer à notre confort même si l'avenir de l'humanité en dépendait. Ce sont vraiment des bases géniales mais hélas la narration n'est pas à la hauteur du propos. Beaucoup de scènes gore qui apparentent le roman au genre horrifique et un fonds assez faible. A noter que l'adaptation en série pêche aussi gravement par son manque d'épaisseur et qu'a fortiori elle a gommé l'aspect écologique qui est le plus intéressant.

Voici un livre qui dormait dans ma PAL depuis très très longtemps, PAL que j'ai scindée en deux parties afin d'isoler les livres plus petits qui se liront relativement rapidement et qui ont peu de chance de rester chez moi. Je l'ai entamé sans même m'intéresser à la série qui en a été adaptée (sur TF1 si j'ai bonne mémoire ?), sans même avoir déjà lu l'auteur ni être férue de thrillers. Mais finalement, Zoo m'a beaucoup divertie, bien plus que je ne l'imaginais, non sans m'effrayer parfois par sa vérité.

Zoo ne se passe pas dans le futur, Zoo ne se passe pas sur une autre planète. Pourtant, l'espèce humaine est en grand danger. Les animaux, quels qu'ils soient, aux quatre coins du monde, deviennent de plus en plus violents et agressifs pour une raison qu'on ignore. Les tigres en Afrique dévorent les touristes, les ours aux États-Unis chassent les chasseurs, les animaux de compagnie se retournent contre leurs maîtres chéris... Oz, spécialiste new-yorkais en biologie, passionné par le comportement animal, se lance à corps perdu dans la résolution de ce mystère épais et intrigant, à coup de voyages à travers le monde qui s'achèveront jusqu'au coeur du gouvernement américain.

Avec Zoo, on ne s'ennuie pas. C'est dynamique et aussi bon et rythmé qu'une série télé addictive, la fin de chacun des chapitres nous poussant à en lire un supplémentaire. le roman reprend efficacement tous les ingrédients du blockbuster de chez Netflix. On voyage, on se captive, on s'interroge tout autant que les personnages, simples mais pas moins attachants. J'ai trouvé d'ailleurs le personnage de Oz excellent, dans son raisonnement, son implication, sa ténacité, sa vivacité. de l'action, un peu d'humour, voire d'amour, beaucoup de suspense et cette question sans arrêt : "Mais qu'est-ce qu'il se passe ?"...

Avec Zoo, on ne s'ennuie pas... beaucoup. J'ai constaté un gros milieu plus lent, une grosse longueur qui vient ralentir le rythme et la course contre la montre, effrénée et dévastatrice. C'était très regrettable, d'autant plus que les derniers chapitres, dans lesquels la lumière est enfin faite sur le phénomène jusque-là inexplicable, reprennent leur souffle pour conclure le roman rapidement, voire de façon un tout petit peu précipitée, avec cette impression qu'il ne restait plus beaucoup de papier aux auteurs pour conclure leur histoire.

Le rythme en dents de scie est venu perturber mon plaisir de lecture mais ce sont les thèmes abordés qui ont sauvé la mise. Avec la question de la place de l'homme et de l'animal dans le monde, avec l'inversion des rôles qu'on peut rencontrer entre la proie et le chasseur, Zoo affiche clairement un message écologique. Par ailleurs, comme avec toute catastrophe qui ébranle le monde et le confort des petits humains gâtés que nous sommes, à l'image de ce qu'on vit depuis deux ou trois ans, Zoo parle de société. le caractère sociétal qui découle de l'élément perturbateur et surtout, la réaction de chacun d'entre nous face à celui-ci, avec tous les comportements les plus négatifs qu'elle peut engendrer et la fatalité inévitable vers laquelle nous courrons, fait de Zoo, un thriller actuel et effrayant. C'est comme ça qu'il finit par être glaçant de vérité.

J'accorde ★ ★ ★ ✩ ✩ à Zoo. Malgré son aspect écologique et sociétal qui m'a énormément plu, Zoo me donne l'impression de ne pas autant exceller dans son côté scientifique que l'on pourrait espérer. Avec ce petit côté vulgarisation, il permet néanmoins de l'aborder d'une façon plus sereine et plus simple. Son rythme d'abord effréné, bourré de suspense, bâclé par une longueur qui couvre un bon quart du roman, roman qui se termine un peu précipitamment, est venu gâcher mon plaisir de lecture. Quel dommage et quelle frustration ! Je retiens cependant de cette aventure, aux portes de l'extinction de la race humaine, un héros qu'on n'a pas envie de quitter et qui nous bluffe par son combat, ainsi que le reflet que le roman offre de la réalité et des réflexions qu'apportent les catastrophes que nous subissons aujourd'hui.

A noter : le roman contient quelques scènes de violences animales parfois dures à supporter.

Partout dans le monde, des animaux changent radicalement de comportement et deviennent agressifs, forment des meutes inattendues et s'attaquent aux hommes.
Depuis plusieurs années, un doctorant, Jackson Oz, met en garde le monde scientifique d'une menace qui gronde, mais ses avertissements restent sans effet sur le monde scientifique ou politique.
Lorsque le phénomène devient mondial et ne peut plus être ignoré, l'étudiant est enfin pris au sérieux et des théories sont élaborées…
Écrit en 2015, ce thriller apocalyptique se fonde sur une réalité que nous connaissons tous pour nous entraîner dans une course haletante et sert de socle à une dénonciation de l'arrogance et de la bêtise humaine, qui, plausiblement, causeront notre perte.

J'aime beaucoup la série et j'ai déjà eu un coup de coeur pour la plume de James Patterson. Donc, les deux associés m'attiraient beaucoup. Les chapitres sont courts et remplis d'action. Après, on s'éloigne beaucoup de la série et ce n'est pas franchement une bonne chose.Concernant les personnages, on en perd quelques uns et ceux qui restent sont assez différents de la série. Chloé ne servait déjà pas à grand chose à mon goût mais là, elle atteint le summum de l'invisibilité. Oz est plus scientifique. Il est vraiment loin de ce qu'il dégage dans la série.La résolution du problème est assez facile. En soit, le pourquoi de cette soudaine agressivité peut se tenir bien que j'ai trouvé que c'était un phénomène assez rapide. Mais, le retour à la normale est encore plus soudain et cela rend la situation absurde. Lecture plutôt moyenne. le sujet est plutôt intéressant. On parle de changements environnementaux et ce n'est pas un message que l'on peut se permettre d'ignorer. On sent que c'est une vraie critique de notre société actuelle et c'est plutôt intéressant mais il y a trop de petites choses qui m'ont dérangé pour que j'apprécie pleinement ma lecture.
Lien : http://chroniquesmerveilleus..

Pas mal du tout ce bouquin de l'équipe Patterson. C'est l'histoire d'un effondrement mais contrairement aux autres effondrements décrits en dystopies, ou à ceux qui vont réellement nous tomber dessus, celui-ci est causé par les animaux.
Je recommande.

Pourquoi soudainement les animaux sauvages, jusqu'alors plutôt méfiants vis à vis de l'homme, font-ils preuve d'une agressivité mortelle sans précédent à son égard ? Comment est-il possible qu'ils soient capables de s'organiser en bandes meurtrières semant la désolation ? Fait encore plus étonnant, même nos compagnons du foyer, placidement domestiqués, s'en prennent au maître qu'ils vénéraient il y a peu. Jackson Oz, après avoir constaté ces nombreux phénomènes inquiétants à travers le monde a bien sa petite idée là-dessus. Mais ce jeune chercheur en biologie a interrompu sa thèse et anime désormais un blog. Son avis n'est donc pas vraiment pris au sérieux par la communauté scientifique. Pourtant Jackson va devoir la convaincre ainsi que les hautes autorités politiques de Washington car il y a urgence.

James Patterson délaisse le polar pour nous offrir un livre-catastrophe. Les quelques épisodes que j'avais vus de la série télévisée qui en a été tirée m'avaient donné envie d'en savoir plus. Grâce à des chapitres très courts, l'auteur entraîne son lecteur vers l'apocalypse. Si l'on sait que l'homme par son attitude inconsciente vis à vis de la planète est responsable de sa future destruction, que celle-ci prenne forme au final par une révolte animale, voilà un sujet original. L'écriture en reste simple et j'ai beaucoup aimé l'humour distillé ça et là, notamment à travers l'auto-dérision du héros, en totale opposition avec le sérieux du sujet.
Mais malgré le questionnement écologique réel que ce roman contient, ce thriller manque à mon avis de profondeur. Sa lecture laisse à penser qu'il a été écrit uniquement pour être scénarisé. Au début du livre, l'auteur nous emmène à travers le monde pour assister à différentes attaques inhabituelles d'animaux mais ne s'attarde pas vraiment sur ses personnages. J'en suis encore à me questionner sur celui de Chloé : à quoi sert cette jeune chercheuse en biologie rencontrée en Afrique ? Juste à apporter un peu de féminité ? J'ai trouvé par contre la fin intéressante car une fois encore, elle traduit bien la façon d'agir de nos dirigeants : toujours aux autres à faire des efforts.

A condition de ne pas chercher un traité scientifique savamment appuyé, sur l'avenir de la planète, on peut trouver plaisir à lire ce roman d'anticipation. Moi, j'en attendais sûrement davantage car malgré des chapitres étoffés, ma lecture s'est éternisée et se solde par un 12/20.

Lecture agreable, se lis facilement et garde l'interêt du lecteur jusqu'a la fin

livre court, se lit vite mais manque de développement des personnages. Présentation, problème, résolution et romance amoureuse le tout en 300 pages et 100 chapitres. pas la place pour développer l'aspect psychologique. c'est dommage l'idée est intéressante.