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4,03

sur 440 notes
Une plongée dans l'horreur et aucune pitié pour les lecteurs trop sensibles (dont je fais partie). Je ne sais pas si cela a un sens de mettre des petits coquillages pour un tel livre, il en mérite 10 si vous voulez vous renseigner sur la guerre civile algérienne et beaucoup moins si vous préférez vivre loin de ces horreurs Malgré les récits plus horribles les uns que les autres je n'ai pas lâché ce roman « noir » (très noir) avant la dernière page qui n'apporte, d'ailleurs, aucun réconfort. Ce livre m'a rappelé un reportage diffusé par « France 2 » sur la lutte contre le terrorisme en France. Et comme en janvier le thème du club de lecture c'est : l'Algérie, j'ai pris ce livre à la médiathèque . Cette guerre a fait environ 100 000 morts, des milliers de disparus, un million de personnes déplacées, des dizaines de milliers d'exilés et plus de vingt milliards de dollars de dégâts et a duré une dizaine d'années. Elle commence en 1991 quand un parti islamiste le FIS est en passe de remporter les élections. le gouvernement avec l'appui de l'armée annule les élections et l'armée prend le pouvoir. Ce livre raconte les manipulations de l'armée algérienne pour plonger dans l'horreur l'Algérie d'abord, puis, la France pour que celle-ci soutienne sans aucun remord la répression contre les partis islamistes. Quand les islamistes ne sont pas assez violents, l'armée les pousse à l'être davantage. La France a mis beaucoup de temps à réagir, mais j'ai entendu dans l'émission que peu à peu les services secrets de la France ont pris conscience que les terroristes du GIA se sentaient soutenus par le gouvernement algérien. Au milieu de personnages réels, le récit suit l'enquête du personnage principal Tedj Benlazar, un homme mi-breton mi-algérien, agent de la DGSE et qui comprendra plus vite que d'autres tous les dessous d'une très, très sale guerre. Si aujourd'hui ce pays est plus calme, il n'empêche que le gouvernement n'a toujours pas osé faire un retour vers la démocratie et que si l'étau militaire se desserrait, on peut se demander combien de scorpions sortiront de cette fournaise. Or, on sait aussi aujourd'hui que la méditerranée ne suffit pas à protéger la France du fanatisme qui s'exporte tellement mieux que les valeurs humanistes.
Lien : http://luocine.fr/?p=10168
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Oh nous voilà tout près du coup de coeur avec La guerre est une ruse, roman de Frédéric Paulin qui nous donne à découvrir les coulisses d'une Histoire qui nous est si proche et si méconnue : l'Algérie des années 90.
Les islamistes du FIS ont été à deux doigts de prendre le pouvoir, les dissidents du GIA ont pris le maquis, les barbouzes déclarent ouverte la chasse aux barbus.
Et, question guerre civile, les militaires algériens ont été à bonne école ...
Tout cela va nous mener quelques années plus tard jusqu'à l'attentat de la station Saint-Michel de 1995 et la cavale de Khaled Kelkal dans la région lyonnaise.
Frédéric Paulin a décidé qu'on se coucherait moins bête après la lecture de son bouquin et nous fait visiter les coulisses de ces événements, leur enchaînement terrible et inexorable, l'aveuglement des uns et la cécité des autres, les compromissions des pouvoirs français et algérien (Charles Pasqua en prend pour son grade).
Des deux côtés de la Grande Bleue, les barbouzes jouent avec le feu et font le jeu des barbus.
Il faut s'accrocher un peu au début face à l'enchevêtrement des différents groupuscules et officines (DGSE, DRS, FIS, GIA, ...) mais on peut faire confiance à l'auteur pour ne jamais perdre son lecteur en chemin, pour expliquer encore et encore : sans aucune arrogance érudite, Frédéric Paulin fait preuve de pédagogie et nous éclaire le côté obscur avec intelligence et sans manichéisme facile.
Il nous suffit de se laisser guider par les personnages et une intrigue bien ficelée au suspense garanti, même si l'on connait la triste fin de cet épisode.
Episode, car il s'agit du premier tome d'une trilogie : espérons que la suite sera à la hauteur de ce coup de maître.
Lien : http://bmr-mam.blogspot.com/
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Merci, Monsieur Paulin, vous avez réussi à m'intéresser à l'histoire sombre de l'Algérie après l'indépendance.

Je n'y connaissais rien, et ne souhaitais pas faire de différence entre le GIA et le FIS. J'ignorais même les noms de certains dirigeants du pays. (Ah, mon inculture crasse….).

Mais vous, vous avez réussi à me passionner pour ce pays.

Grâce à Benlazar j'ai suivi avec attention et découvert avec effroi les compromissions permettant les massacres de la population algérienne.

J'étais triste du destin de Bellevue, et exaspéré par ses remplaçants.

J'ai hâte de savoir ce que va faire Gh'zala : restera-t-elle en France, ou son désir d'Algérie sera-t-il el plus fort ?

Et que va-t-il advenir de Fadoul que Bellevue n'a jamais épousé ?

Et le méchant aux lunettes à monture doré parviendra-t-il à se hisser dans la hiérarchie ?

Même si je ne connais pas la géographie de la ville d'Alger, je me suis sentie comme à la maison dans ses rues, j'ai eu peur dans la Casbah, j'ai senti le désert.

J'ai aimé le personnage de Benlazar, ses failles, ses compromissions mais aussi ses indignations.

Vite, la suite !

L'image que je retiendrai :

Celle des dates des tueries et du nombres de morts égrenés comme un chapelet.
Lien : https://alexmotamots.fr/la-g..
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C'est un roman captivant, traitant du renversement du gouvernement algérien, et de la montée du terrorisme, qui arrivera en France, par l'intermédiaire de Khaled Kelkal.
Personnages fictif comme Tedj Benlazar, agent de la DGSE, et personnages existants comme Khaled, mais aussi bien d'autres.
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L'auteur nous explique réellement ce qui c'est passé dans les 90, et les premiers gros attentats terrosistes sur le territoire français, en provenance de l'Algérie.
On apprend que les GIA, Groupes Islamistes Armés, sont en faites créés par le DRS, service secret algérien, dans le but de déstabiliser le pays, pour mieux reprendre son pouvoir.
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Très bien écrit, aux personnages éblouissants, on nous emmène dans la pénible vie des algériens pris en otage dans leur propre pays. Plusieurs dictons font vivre la population qui combat cette guerre civil, dont, "mieux faut mourir debout, que de vivre à genoux".
Pour les amateurs du genre, c'est une très belle découverte. Je recommande vivement.
Al Harb Khoudaa.....
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Sentiment mitigé pour ce roman sur la guerre civile Algérienne des années quatre vingt dix. La description du contexte et des événements est parfaite, presque journalistique mais les personnages et certaines situations ne sont pas réussis, à mon goût.

Un homme de la DGSE en poste à Alger sert d'agent de liaison avec les services secrets algériens, en se retrouvant au coeur de l'affrontement entre islamistes et militaires il va vite comprendre que les deux camps sont poreux et que les militaires jouent un double jeu cynique.

Au fil de son enquête Tedj Benlazar comprend qu'une machination est en route pour faire exploser un conflit politique en guerre civile qui s'exportera jusqu' en France. Sans moyens, en désaccord avec sa hiérarchie qui ne le croit pas ou qui le manipule il ne peut que compter sur son intuition pour être là où il faut pour montrer la collusion entre les militaires du DRS et le GIA. Au passage il essaie d'aider une femme à s'échapper du piège algérien où chacun peut être la cible d'attentats aveugles.

C'est ce second volet du livre qui ne marche pas, l'auteur qui veut donner une personnalité complexe à son héros lui invente un passé douloureux et le charge de névroses qui lui rendent difficiles les relations familiales et amoureuses, mais cela dessert le roman avec des personnages qui font chuter la dynamique de l'enquête au profit d'un « psychologisme » inutile.

Frédéric Paulin devrait lire John le Carré pour comprendre que dans la littérature géopolitique les personnages sont des instruments au service d'une histoire qui ne supporte pas les fioritures pour garder sa tension du début à la fin. Les personnages secondaires contribuent à la complexité de la narration et ne sont pas plaqués artificiellement sur le récit.

La guerre est un leurre est le premier volet d'une trilogie, peut-être la suite est-elle convaincante mais ce sera sans moi.
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Premier roman d'une trilogie sur la naissance puis le déploiement du terrorisme et du jihad.
L'ambition de Frédéric Paulin, en nous plongeant dans la décennie sanglante de l'Algérie, est purement historique. du coup il faut s'accrocher car c'est foisonnant et complexe. Donc important On suit des personnages fictifs (Benlazar) mais aussi plein de vrais gens. Roboratif. Peut-être pas une lecture de vacances.
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La guerre est une ruse est le premier opus d'une trilogie sur la montée du terrorisme islamique dans les années 1990. Au coeur de l'intrigue, on retrouve les mêmes événements que dans 1994, mais abordés d'une manière qui n'a rien à voir. Frédéric Paulin nous invite à se pencher sur les liens divers et complexes entre la junte algérienne, les services secrets français et le GIA. Entre manipulations cyniques, alliances objectives, jeux de l'apprenti sorcier qui tournent mal… il y a de quoi faire. le roman d'espionnage n'est pas ce que je lis le plus mais celui-ci est bien fait. Il ne sombre pas dans le complotisme crasse, les aspects romanesques et historiques se complètent bien sans s'emmêler et surtout, contrairement à beaucoup de romans d'espionnage, Frédéric Paulin n'oublie pas de nous montrer les conséquences pour les péquins de base, les algériens pris entre dictature militaire, post-colonialisme et fanatisme islamiste. La guerre est une ruse a déjà reçu suffisamment d'éloges et d'hommages (premier roman français publié chez Agullo, prix des lecteurs quais du polar, prix du roman noir du festival de Beaune…), je ne vais pas m'étendre sur ses qualités mais je le conseille clairement et la suite, Prémices de la chute, que je n'ai pas encore lue, s'annonce savoureuse. Bonus perso qui ne touchera pas grand monde d'autre: j'étais content d'enfin découvrir un des romans de Frédéric Paulin, après avoir suivi avec grand intérêt la création et l'activité de Calibre 35 et avoir passé quelques bons moments à lire le clébard à sa mémère dans différents bistrots rennais.
Cette chronique est extraite d'un article plus large sur les polars et l'Algérie dont vous trouverez le lien ci-dessous.
Lien : https://romancerougenouvelle..
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Tedj Benlazar, agent de la D.G.S.E est en poste en Algérie. Ce solitaire a laissé son épouse et ses deux grandes filles en France. Il officie de l'autre côté de la Méditerranée en compagnie de Bellevue et Gombert ses collègues, de troubles personnages du D.R.S., de contacts incertains.
Nous sommes en pleine décennie noire. Quelles peuvent être les accointances entre ceux du G.I.A et du D.R.S ? Qui se sert de qui ? Qu'advient-il des hommes faits prisonniers et envoyés en rétention dans un camp loin de la capitale ? Certains disparaissent, d'autres meurent et enfin, certains semblent anormalement bien traités.....Comment y voir clair quand au sein d'une famille deux frères servent des intérêts contraires ? Enfin, à Paris chacun se rend-il vraiment compte de ce qui couve ici ?
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J'ai énormément aimé ce roman. Frédéric Paulin a le mérite d'exercer une piqûre de rappel sur ce qui s'est passé pendant la décennie noire. Il rappelle à ma mémoire les attentats du R.E.R à Saint Michel, les noms d'A. Madani, K. Kelkal, A. Belhadj, D. Zitouni et J.C. Marchiani pour la France. L'atmosphère dans laquelle nous plonge l'auteur est propice à la suspicion et à la confusion. L'on craint pour la vie de nos protagonistes in situ pour la simple raison que chacun semble l'ennemi ou l'ami empoisonné de l'autre. Dans de telles conditions, à qui faire confiance ? On finit par douter de l'indic, de la probité du D.R.S, des hommes politiques sans compter sur l'ennemi identifié. Y-a-t-il collusion entre certains du G.I.A et du D.R.S ? La variété de traitement entre les prisonniers ne fait que renforcer cette suspicion qui nous ronge à l'affût des têtes, des corps qui vont tomber ou d'une trahison à venir. La question que j'ai eu à l'esprit fut : "qui sera le prochain" ? de plus, j'ai trouvé que les protagonistes au sein d'une même entité professionnelle, politique étaient tous bien loin d'être unis, ce qui, outre instiller le doute, fait craindre pour l'efficacité de la mission à accomplir.
Enfin, j'ai beaucoup aimé la relation qui unissait Bellevue et Benlazar.
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A MALIN, MALIN ET DEMI


A la question « Mais quand trouvera-t-on un auteur français dans le catalogue des éditions Agullo ? » on m'avait répondu « On cherche la perle rare. Patience. ».

Frédéric Paulin crée un récit d'une force surprenante en nous installant au coeur d'un échiquier où les pièces n'ont pas la valeur qu'elles sont supposées détenir - où les blanches et les noires peuvent se lier et se délier-, n'ont pas la position attendue. le champ de bataille s'est installé dans l'Algérie des années 1990. Les islamistes ont gagné les élections. Il s'ensuit une sanglante guerre civile. L'auteur s'applique à nous offrir des éclaircissements en ouvrant une percée dans ce qui ressemble assez vite - après lecture de la mise en situation initiale - à un grotesque imbroglio dans un contexte historique menaçant. Sans se perdre dans un didactisme indigeste, il modèle une intrigue fictive qui met en scène des personnages à fort potentiel romanesque. Parmi ceux-ci, se démarque Benlazar, agent de la DGSE qui scrute les diverses manoeuvres et Djamel Zitouni, chef au sein du GIA (Groupe Islamique Armé). Hormis ces deux organisations la DRS (les services secrets du pays) n'est pas la moins active.

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Ca manipule, complote à souhait avec intimidations, meurtres et tortures au programme. Mais qui manipule qui ? Qui complote avec qui ? A la DGSE ça enquête, ça tâtonne, le Pouvoir est inquiet. Bien sûr, la colonisation pointe le bout de son nez… morveux. Bien sûr, les conséquences sont désastreuses pour le citoyen algérien. Et sur le territoire français le dénommé Khaled Kelkal sera à l'origine des attentats de l'année 1995 faisant 8 morts et 148 blessés. Dans cette mécanique complexe, et si bien huilée, l'auteur met en branle une intrigue généreuse où il arrache les lambeaux d'humanité qui subsistent dans ce nid de vipères. Une amitié, des sentiments amoureux, des désillusions se font jour. C'est ici que le talent opère. le lecteur est emporté par les remous du suspense dans cette période peut-être méconnue. Quand la ruse peut aussi permettre de fuir la guerre. A malin, malin et demi.

La guerre est une ruse est un puissant roman noir sur fond de géopolitique. Ses qualités en font un objet littéraire captivant - aidé par un style plus que convaincant - qui, et c'est bien notre veine, n'est que le premier opus d'une trilogie. Très recommandable.
Lien : http://bobpolarexpress.over-..
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Politique du tumulte

Frédéric Paulin entreprend avec ce roman de déconstruire la montée d'un djihadisme à portée international. Il devrait le faire en trois tomes, cette ruse guerrière n'en étant que le premier volet.

Frédéric Paulin démarre son récit en Algérie, en 1992 pour l'achever, en ce qui concerne ce premier tome, en 1995 avec les attentats de Saint-Michel à Paris. Entre ces deux périodes, le lecteur est plongé dans l'Algérie des militaires qui tentent par tous les moyens de légitimer leur régime de terreur, autant sur leur sol national que vis-à-vis des puissances étrangères au premier rang desquelles la France de Mitterrand de la cohabitation avec Pasqua et Chirac.

L'auteur défend bec et ongle la théorie qui avance que le GIA algérien n'est en fait que la création du pouvoir en place qui provoque une situation de crise extrême pour justifier ses propres agissements : la politique du tumulte… celle de la terreur par et pour le terrorisme… Dans le récit de Frédéric Paulin, la créature finit, tel Frankenstein, par échapper à son créateur. Et surtout par s'exporter à l'international pour venir frapper le sol français, en signe précurseur de ce que seront les années 2000 pour le terrorisme. Certes, on peut toujours dire que c'est facile de mettre en relief les événements du passé au regard de ce qui est advenu ensuite, encore faut-il le faire avec intelligence et sans manichéisme.

Outre le fait de mettre en perspective les événements algériens du début des années 1990 au regard des attentats de Saint-Michel puis du World Trade Center qu'on voit en filigrane derrière cette histoire, le morceau de bravoure de Frédéric Paulin est de le faire à travers des personnages forts, humains, mêlant petite et grande histoire dans un tourbillon narratif sans faille.

On trouve les frères Bougachiche : l'un est prisonnier du pouvoir militaire pour suspicion de terrorisme, l'autre est militaire et combat les terroristes. Ils sont tous deux manipulés de main de maître par un des hommes forts du régime algérien.
On trouve Gh'zala Boutefnouchet : la fiancée du frère Bougachiche qui fricote du côté des terroristes. Elle est le symbole des déracinés algériens qui ne sont plus chez eux en Algérie et qui ne trouveront jamais leur place en France. le fait qu'elle soit une femme dans un pays islamique renforce son déracinement et complique sa tâche consistant à essayer de trouver une place que personne n'a prévue pour les personnes de son « genre ».
On trouve Tedj Benlazar : homme des services secrets français en poste en Algérie, l'un des seuls avec son « chef », Bellevue, à percevoir ce qui se passe en Algérie et les potentielles implications dramatiques sur le sol algérien et à l'étranger. Perpétuellement sur la brèche, les fêlures de Tedj Benlazar font de lui un être sur la corde raide, à part dans cette histoire et dont les fantômes du passé influencent ses actes en Algérie.
On trouve Bellevue et Gombert : deux facettes des services secrets français en Algérie. L'un visionnaire et qui essaie d'anticiper les agissement sous-terrains du régime en place et l'autre plus terre-à-terre qui se soumet à la vision française de la situation algérienne et qui plaque une vision purement métropolitaine d'un problème étranger. C'est là qu'achoppe la gestion de ce dossier par le gouvernement français : tenter d'analyser une situation algérienne (ce serait valable quel que soit le pays) avec un point de vue français !

Chez Frédéric Paulin, politique, religion et guerre sont intimement liées et tout est rendu tellement tragiquement clair et limpide pour un lecteur qui découvrirait tous ces tenants et aboutissements. Je ne sais pas combien de fois on croise les sigles de la DGSE, du FIS, du GIA ou de la DRS, je ne sais pas combien de fois on croise chaque personnage, et pourtant on ne se perd jamais au milieu de tous les fils narratifs tirés par l'auteur. Ce n'était pas une mince affaire au départ.

Bref, foncez ! Et vivement la suite !

Lien : https://wp.me/p2X8E2-Zz
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