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J'ai aimé l'atmosphère du roman. La nuit sans fin sur la banquise, Jack se retrouvant seul et qui doit faire face à des forces qui le dépassent...
Malgré tout, je m'attendais à autre chose, on reste beaucoup sur l'aspect psychologique et j'en attendais un peu plus d'action.
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Se retrouver dans la nuit polaire avec la lumière de la lune et des aurores boréales. Et pour seule compagnie celle des chiens de traîneaux. Ça pourrait être une belle aventure si ce n'était l'esprit en colère qui hante les lieux... Un roman un brin frissonnant. Un revenant pas très actif.
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Dans un mode mineur, ce roman m'a rappelé un roman de Dan Simmons que j'avais beaucoup apprécié l'année dernière.
Evidemment, ce roman n'a en rien la puissance évocatrice des 700 pages de l'autre; l'auteure n'a pas non plus le talent du grand écrivain de science-fiction mais on retrouve le thème de l'expédition scientifique au pôle Nord, le froid, l'obscurité arctique, la solitude et un être mystérieux menaçant qui rôde.

Il n'y a dans ce roman-ci qu'un seul narrateur, hormis le prologue, qui relate les événements dans son journal intime.
Je dois avouer que le début est très lent; j'ai eu du mal à entrer dans l'histoire. Ce n'est que lorsque le personnage se retrouve seul (dans la deuxième moitié du livre à peu près) que mon intérêt s'est réveillé.
Puis j'ai trouvé que la tension qui s'accumule finit par déboucher sur un point culminant peu convaincant.
Bref, même pas peur...

Cependant, ce roman reste un honnête roman à suspens, plutôt bien écrit (traduit) et qui fait la part belle à l'aventure scientifique, à la beauté des étendues glacées; un roman qui m'a changé des dystopies habituelles et autres "high school stories".
Deux étoiles et demi

A partir de 13-14 ans
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Lorsque j'ai commencé cette lecture j'étais moyennement convaincu, le style me paraissait assez moyen.
Mais j'ai pour principe d'éviter les jugements hâtifs, aussi j'ai poursuivi.

Et j'ai eu une excellente surprise. Ah! ils sont rares de nos jours les ouvrages au registre fantastique (je parle du vrais fantastique, celui du Horla de Maupassan, du Singe de Stefan King, et non pas cette étiquette que l'on colle aujourd'hui sur les ouvrages où apparaissent vampires et lycanthropes en tout genre)

L'histoire nous emporte dans le continent le moins connu du globe : L'Arctique.
Si le démarrage peut sembler un peu lent, il permet de bien réaliser la lente dégradation, tandis que la peur s'immisce, se faufile dans la vie de Jack...

Le style sans être non plus merveilleux traduit magnifiquement cela, la peur: celle qui nait des ténèbres du silence et de la solitude.

Je ne suis jamais allé dans l'Arctique, et ne pourrais y survivre, il me suffit de quelques heures passées seules dans ma maison, tandis que le reste de la famille est ailleurs de manière imprévue, pour que je sois saisie d'angoisse, que serait-ce que 40 jours à mille miles de tout lieu habités...


Et comme je l'ai précisé, c'est un roman fantastique, nous sommes libre pour notre interprétation: est-ce simplement le Rar, ou bien s'est-il réellement passe quelque chose?... c'est au lecteur de décider, et rien, rien ne le permet de trancher plus dans un sens que dans un autre...
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Nuit arctique, un roman de froid, de peur et de noire solitude. Nyctophobes et autophobes s'abstenir…

En 1937, un jeune télégraphiste britannique est recruté pour participer à une expédition dans l'île Spitzberg, à environ 1000 km au nord-ouest du Cape Nord. Toute une aventure à l'époque pour ces explorateurs qui veulent y faire des relevés météorologiques et faire avancer la connaissance de cette région arctique.

Bientôt cependant, des événements fortuits réduisent l'équipe et le jeune Jack se retrouve seul, avec des journées de plus en plus courtes, seul dans la nuit.

Des phénomènes étranges se produisent, est-il vraiment seul ? Qu'est-ce qui se cache dans l'obscurité ?

La raison vacille et la terreur s'installe…

Un roman de fantômes noirs qui glissent sur la neige blanche…
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J'ai ouvert ce livre sans m'attendre à une bonne ou mauvaise surprise.

Le quatrième de couverture m'a plus et le titre me disait quelque chose (sans doute à cause du film 30 jours de nuit avec Josh Hartnett mais cela n'a rien à voir)

Le roman est sous forme de journal-intime, ce qui fait qu'on est encore plus dans l'histoire car l'auteur nous décrit parfaitement les sentiments du personnage central, Jack, et son environnement.

Il s'en dégage une atmosphère effrayante me faisant tout de suite penser à Shinning de Stephen King et l'auteur réussit à nous plonger dans une angoisse trouble et à distiller de la Terreur à l'état pur.

J'ai tout de suite été accroché par l'ambiance sombre et pessimiste du début. Jack est un homme meurtri, réservé et froid, qui se bat avec ses démons du passé, combat ses idées noires et explore l'état du monde moderne d'après la grande guerre.

Le rythme augmente progressivement, les ténèbres s'installent toujours un peu plus.

Coup de coeur pour la relation avec les chiens qui sont des moments émouvant comme il faut et qui n'est pas sans rappeler l'entente fusionnelle entre Robert Neville et son Berger Allemand dans « Je suis une légende »

Une excellente découverte en somme!
Lien : http://polar-addict.blogspot..
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Première fois qu'un livre me fait autant flipper, une véritable terreur quand on est le nez plongé dans cette histoire. Narration vraiment prenante, simple et très efficace. Je me suis retrouvé aux côtés du personnage principal durant toutes ses épreuves.
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(...)
Michelle Paver a été dans cette nature sauvage de Finlande. Et on le sent. Lorsqu'elle décrit les aurores boréales, mais surtout la nuit. Car s'ils arrivent pendant l'été, quand il fait jour 24h/24, ils doivent rester tout l'hiver. Et cette nuit que Jack attendait tant finie par tomber et tout engloutir.
Le vide immense de la neige et de la glace, celui oppressant de la nuit perpétuelle, l'absence d'être humain à des kilomètres à la ronde. Car oui, Jack fini par se retrouver seul. Seul être humain dans cette immensité. Il commence a voir des ombres, une forme humaine. Son esprit lui joue-t-il des tours?

Dans ce roman on frissonne, et ce n'est pas seulement dû au froid. On se laisse facilement entraîner dans l'aventure humaine de Jack, seul face à la nature redoutable et aux croyances populaires.
A lire le soir au lit pour se faire des frayeurs et haleter aux côtés de Jack.

Lien : http://110livres.blogspot.fr..
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Je ne sais plus qui sur Babelio, comparait 40 jours de nuit à du Stephen King. Je dirais que je suis à moitié d'accord avec cette affirmation…
Nous nous trouvons effectivement ici devant une oeuvre digne d'une ambiance "shiningueste", par le côté enneigé de la situation - l'action se situe au Pôle Nord - et le huis-clos qui s'installe inéluctablement à partir du moment où trois protagonistes se retrouvent encerclés par les ténèbres, le froid et la solitude des grands espaces vides de vie humaine.
Et on retrouve également un thème cher au King : les fantômes. Mais contrairement aux oeuvres de King, où les personnages nient l'évidence, dans le récit de Michelle Paver, il deviendra une nécessité pour le héros d'envisager l'existence de telles créatures, pour ne pas finir fou.
Tous ces éléments, plus l'emploi de la 1ère personne à la manière d'un journal de bord, font indéniablement penser à la manière dont opère Stephen King quand il a décidé de nous mener là où il veut, doucement mais fermement. On est happé, c'est sans appel, on ne peut lutter, il faut continuer à lire... pour savoir.
Mais là où le livre de Paver se différencie vraiment de Stephen King, et le surpasse même oserais-je dire, c'est par son style, directe, simple, efficace. Pas de foisonnement de détails sur le fil des pensées des personnages, mais la juste dose d'intimité, distillée par le journal de bord de Jack Miller, caractère centrale presque Shakespearien, qui est et restera celui qu'il a décidé d'incarner pour une fois dans sa vie : un héros.
Car ce jeune britannique de la classe moyenne qui a dû arrêter ses études pour subvenir à ses besoins, et qui se jette dans cette expédition scientifique aux confins du Groenland comme on se jetterait à la mer pour échapper à une pauvre vie trop étriquée, ce jeune homme plein de volonté et de contradictions va devoir se battre contre lui-même, entre-autres, pour mener à bien cette expédition dans un premier temps, puis pour survivre à cet hiver polaire, et accessoirement, échapper à un fantôme en colère...
Ce livre m'a donné des cauchemars. Je l'ai lu en deux jours, et j'en ai rêvé toute une nuit, hantée, terrifiée. J'ai adoré cette histoire.
C'est un délicieux récit de terreur pure.
Les peurs primales se réveillent… Celle du Noir, des Ténèbres au sens propre du terme ; quand le Soleil disparait totalement, et qu'il ne reste que la Lune pour éclairer le monde durant ces longs jours de nuit Arctique. Et quand la Lune disparait à son tour… Il ne reste que la nuit et les ténèbres.
La peur du Noir combinée à celle de la solitude, du silence, des immenses espaces vides et glacés, entourés d'un océan couleur de néant, alors l'esprit s'affole et les esprits se réveillent. Peut-être n'ont-ils jamais vraiment dormi d'ailleurs…
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J'ai toujours été très attirée par les romans qui se situent dans des contrées froides, hostiles et glacées, et qui racontent des expéditions scientifiques ou des expériences à la limite du fantastique.

J'avais adoré "Terreur" le roman d'épouvante de Dan Simmons et j'ai retrouvé ici la même ambiance : l'envie d'aventures et de solitude des personnages, le vent qui souffle en permanence, le froid qui pique, le besoin de se réconforter avec un repas consistant et un verre d'alcool fort, les paysages à couper le souffle, les aurores boréales, les glaciers, la banquise à perte de vue, les ours polaires, les troupeaux de rênes aperçus au loin, les nuées d'oiseaux qui survolent les colonies de phoques ...et surtout cette chose qu'on ne voit pas, qu'on n'entend pas vraiment mais qu'on ressent au plus profond de soi, cette impression qui nous paralyse, nous tétanise, cette chose qui n'est sûrement qu'une hallucination mais qui nous glace le sang et nous empêche de faire le moindre pas...

En moins de 300 pages, Michelle Paver réussit à nous plonger dans une angoisse trouble et à distiller de la terreur à l'état pur.
L'écriture semble simple, puisque nous lisons le journal d'un des membres d'une expédition scientifique ayant eu lieu en 1937 au Spitzberg, mais le suspense monte au fil des pages, pendant que le jour disparaît peu à peu pour ne plus laisser place qu'à une sorte de nuit glacée et à un silence aussi assourdissant que terrifiant.
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