2 strophes de "L'autobus ivre"
Comme je descendais une rue impossible,
Je ne me sentis plus guidé par le chauffeur.
Des grévistes hurleurs le choisissant pour cible
L'écartelaient tout nu sur le seuil d'un coiffeur.
[.............................................................................]
Et je me suis saoulé de la ville conquise,
Des vitrines, miroir paré comme un étang,
Du pavé savoureux où, confiture exquise
Et fraîche, un écrasé joyeux parfois s'étend.