L'exécuteur, tome 2 : Massacre à Beverly Hills

Salut les Babelionautes
Faisant une pause dans mes littératures favorites je me suis replongée avec délice dans ce que certains appellent "la littératures de Gare".
Cette série présentée par Gérard de Villiers, l'Auteur des romans d'espionnage S.A.S. qui racontent les aventures du prince autrichien Malko Linge, employé par la CIA, met en scène un homme cherchant a se venger de la mafia qui est responsable de la mort de sa fratrie et du suicide de son père.
Mais cet homme est aussi un tireur d'élite, surnommé l'Exécuteur par ses collègue troufion et les Viet-congs.
A partir de ce moment il va entreprendre une croisade qui va s'étirer sur plus de 300 romans mais seulement les 38 premiers sont de la plume de Don Pendleton ensuite il concède le droit d'exploitation de la série à la maison d'édition américaine Harlequin Enterprises Ltd.
Les titres suivants de la série sont donc écrits par des nègres littéraires.
Quand j'étais adolescent, il y plus de quarante ans, j'adorais cette série et je fantasmai sur les jolies femmes dévêtues qui ornaient les couvertures.
A 65 ans je fantasme, moins mais je prend beaucoup de plaisir a retrouver ces lectures de jeunesse, dont la traduction a été faite par Mike Marshall, le fils de Michèle Morgan, malheureusement décédé maintenant.

Dans ce deuxième tome de la saga, l'Exécuteur décide de s'adjoindre une équipe composée d'anciens du Viet-Nam tous doués de capacités particulières : spécialiste en armes lourdes, en explosifs, en gadgets électroniques, etc. Nos dix guerriers, sous la direction de Mack Bolan, vont aller « blitzer » les mafieux corrompus de Beverly Hills protégés par des flics forcément ripoux.
Sorti en 1969 (eh oui !) ce roman (au titre original plus approprié de Death Squad) diffère des habituels titres de la période « guerre à la Mafia » en plaçant Bolan en retrait et en offrant un temps de présence relativement important à chacun des membres de l'équipe. C'est peut-être le regret que peut avoir le lecteur : les protagonistes sont intéressants et bien définis, leurs relations ne manquent pas de piquant (avec quelques réparties amusantes) mais, au final, peu survivront à la mission. Il est regrettable que le roman se termine par un tel jeu de massacre : l'auteur aurait pu épargner davantage de personnages pour qu'ils puissent revenir dans les bouquins ultérieurs. Publié ultérieurement, nul doute que le romancier aurait pris plusieurs volumes afin d'agrandir progressivement son équipe, ici la présentation des dix héros reste trop rapide pour convaincre pleinement. de même voir une telle bande de guerriers d'élite exterminée en une vingtaine de pages parait improbable.
Quoiqu'il en soit, ce MASSACRE A BEVERLY HILLS s'apparente à une sorte de western urbain (entre LA HORDE SAUVAGE et LES 7 MERCENAIRES) revisitant les opérations commando à la 12 SALOPARDS. Par son originalité relative comparé aux autres bouquins de la « guerre à la mafia » et son côté parfois outré (un certain parfum entre la bande dessinée et le cinéma d'exploitation se fait sentir, préfigurant un film comme VIGILANTE), MASSACRE A BEVERLY HILLS demeure une lecture franchement plaisante dans laquelle on ne s'ennuie pas une seconde.

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Après sa déclaration de guerre à la Mafia consécutive à ses assassinats contre la famille responsable de la mort des siens, Mack Bolan va retrouver d'autres vétérans et constituer une "Death Squad" pour faire une guerre totale au crime organisé de la région de Los Angeles.
Deux intérets à ce deuxième volume: le premier est l'originalité de chacun des memebres de la d'Squad. le deuxième, la fin du tome et les enseignements qu'en tirera Bolan pour la suite de sa croisade.
Bien situé en continuité du premier tome, la guerre se poursuit, prend de l'ampleur, les méthodes de Bolan changent en s'adjoignant une équipe.

2ème épisode des aventures de Mack Bolan, ou il appelle des renforts et monte une équipe de soldats pour attaqué l'ennemis: superbe.