L'exécuteur, tome 1 : Guerre à la mafia

Ayant toujours regardé avec circonspection (voire condescendance) les titres publiés par Gérard de Villiers, je ne m'étais jamais intéressé à cet Exécuteur. Grand merci au site The Müller-Fokker Pulpbot Effect, qui m'a poussé à tenter la chose.
Car au final, s'il s'agit bien de littérature bas du front et ridiculement masculine, on est ici pour se poiler un coup, apprécier le goût suranné d'un genre littéraire quasi-disparu (ne me parlez pas de SAS ou des suites "francisées" de l'Exécuteur), et apprécier les aventures aussi rocambolesques qu'improbables d'un ancien soldat devenu vengeur, qui va dézinguer la Mafia américaine à lui tout seul.
À prendre, évidemment, au troisième ou quatrième degré, sous peine de forte déception...

Le début de la croisade vengeresse de Mack Bolan, le début aussi d'une superbe saga!

Soldat de carrière, Mack bolan est rapatrié en Amérique car son frère est le seul survivant de sa famille morte a cause de la mafia.
Bolan se dit qu'il n'as pas combattu le bon ennemis et va utiliser ses compétences de soldat aquise au viet-nam pour faire payer les responsables de la mort de sa famille.

Salut les Babelionautes
Faisant une pause dans mes littératures favorites je me suis replongée avec délice dans ce que certains appellent "la littératures de Gare".
Cette série présentée par Gérard de Villiers, l'Auteur des romans d'espionnage S.A.S. qui racontent les aventures du prince autrichien Malko Linge, employé par la CIA, met en scène un homme cherchant a se venger de la mafia qui est responsable de la mort de sa fratrie et du suicide de son père.
Mais cet homme est aussi un tireur d'élite, surnommé l'Exécuteur par ses collègue troufion et les Viet-congs.
A partir de ce moment il va entreprendre une croisade qui va s'étirer sur plus de 300 romans mais seulement les 38 premiers sont de la plume de Don Pendleton ensuite il concède le droit d'exploitation de la série à la maison d'édition américaine Harlequin Enterprises Ltd.
Les titres suivants de la série sont donc écrits par des nègres littéraires.
Quand j'étais adolescent, il y plus de quarante ans, j'adorais cette série et je fantasmai sur les jolies femmes dévêtues qui ornaient les couvertures.
A 65 ans je fantasme, moins mais je prend beaucoup de plaisir a retrouver ces lectures de jeunesse, dont la traduction a été faite par Mike Marshall, le fils de Michèle Morgan, malheureusement décédé maintenant.

Premier de la serie "the executionner" ecrit par un auteur puis poursuivi (sous le même nom) par un collectif d'auteurs plus ou moins bon), ce tome 1 est une histoire très typée années 80. Un héros va faire régner la justice de manière musclée. On se référera aux films de justicier de l'époque comme les dirty Harry d'eastwood, les Justiciers avec Charles Bronson...etc. C'est aussi à mettre en parallèle avec le premier Rambo (First Blood) où un vétéran du Viet-nam importe les méthodes de combat dans les rues des Etats Unis. Ce premier volume ainsi que les 3 ou 4 suivant ne sont pas si mauvais dans leur genre. Bolan est un héros (il veut attaquer la Mafia et épargner la police) violent (il tue à tout va) mais l'histoire suit une relative logique. Ses premiers meurtres visent à venger sa famille mais tout s'enchaine et l'entraine dans une spirale de violence qui va aller crescendo et l'obliger à déclarer une véritable Guerre à la Mafia. J'ai lu ça quand j'avais 15-16 ans et j'avais adoré ce personnage (sur les premiers volumes en tout cas)

J'essaye une nouvelle saga, l'exécuteur. Difficile de savoir combien cette série comporte d'éléments. J'ai trouvé le nombre 600, mais en fait 38 sont écrits par Don himself ensuite il cède les droits à Harlequin et ce sont des ghost writer qui écrivent le reste. Guerre à la mafia est le premier.
Je me souviens de la pub sur Europe 1 : « Gérard de Villiers présente l'Exécuteur, Mack Bolan ……. »
A l'époque cela me tentait mais j'avais d'autres lectures, Bob Morane et autres asexués. Mais Mack ce n'est pas son cas, il drague et ça marche. Une lecture rafraichissante car la tuerie des pourris de la Mafia ça fait du bien. Surtout que Mack il a l'air protégé par les anges car il ne risque jamais rien. On ne tremble même pas. En effet pourquoi mettre toujours nos héros en danger ? Pour le suspense ? Un peu de repos fait aussi du bien, avec Mack on est peinard et ça repose.
Une bonne lecture et facile. Pourquoi avoir honte ?