Au bonheur des ogres

Par le plus grand des hasards, j'ai enchainé après "la vie devant soi", cet ouvrage dont l'histoire est aussi en partie située dans le quartier de Belleville et dont l'humour est la base de l'écriture.

Même si la lecture a été facile et rapide, je me suis tout de même ennuyée lors de certains passages. Ce n'est donc pas un coup de coeur et je ne pense pas lire la suite des aventures des Malaussène (sauf si je la trouve en occasion car les avis sont tout de même positifs).

Je gardais un vieux souvenir de ce livre piqué dans la bibliothèque de ma soeur quand j'étais ado et j'avais très envie de le relire.

Mon avis :
Malheureusement je n'ai pas adhéré à ce roman.
L'histoire est complètement tirée par les cheveux et rocambolesque et loufoque ce qui en fait un style particulier mais avec lequel je n'arrive pas à accrocher.

Dans ce premier opus on fait la connaissance de la famille Malaussène. En même temps, dans les Grands Magasins où travaille notre héros, avec son drôle de métier, plusieurs bombes éclatent et font des victimes. Quoi ! Comment ? Qui ? L'auteur nous invite à suivre l'enquête et découvrir cette écriture drôle, un brin années des Trente Glorieuses. C'est dynamique, moderne, une pincée farfelue et un soupçon nostalgique aussi. Avec cette belle définition du libraire : "47 ans à se battre, Monsieur, pour les Belles Lettres et a ne vendre que le tout-venant. Mais Dieu merci, j'ai toujours pu préserver un rayon Littérature".

Après avoir lu Mon frère de Pennac, je continue ma découverte de l'auteur. 

Le premier volet de la saga Benjamin Malaussène Au bonheur des ogres nous emmène au sein d'une famille, celle de Ben.

Lui c'est le “frère de famille”. La mère est partie avec l'un de ses amants et lui a laissé ses frères et soeurs : Clara la photographe, Thérèse la voyante, Louna enceinte, Jéremy le curieux et Julius le chien épileptique, sa langue qui pend sur le côté. 

Quelle galerie de personnages … singuliers, drôles, extrêmes.

Pour nourrir sa famille, il travaille dans un grand magasin dans lequel il tient le poste de “Bouc-émissaire”, les clients sont persuadés qu'il exerce la fonction de contrôleur technique ( ce qui est effectivement inscrit sur son contrat) et lorsque l'un d'eux vient au magasin avec une plainte (cela peut-être un frigo qui a explosé et fait des dégâts irrémédiables chez le client), c'est Malaussène qui est appelé au bureau des Réclamations et qui se prend une gueulante phénoménalement terrifiante de son supérieur. le chef lui promet un licenciement pour faute grave. C'est alors qu'il joue l'humiliation, la peur, la désespérance et la plupart du temps, le client retire immédiatement sa plainte car sa pitié pour le pauvre “contrôleur technique” est immense.

Puis des bombes se mettent à exploser régulièrement dans le magasin. le nombre des victimes s'allongent, le magasin reste ouvert et Malaussène est soupçonné de les poser.

J'ai passé un bon moment de lecture, le manque de sérieux, le langage simple, les dialogues, les personnages, sont appréciables. J'ai lu les cent première page de Ma fée carabine et je me suis rendue à l'évidence, je ne trouve pas ce que je cherche quand j'ouvre un livre. D'autres Pennac m'attendent ( La loi du rêveur, Comme un roman, Monsieur les enfants etc…)

J'ai tant entendu parler de la célèbre saga Malaussène de Daniel Pennac que j'ai enfin sauté le pas et lu le 1er tome.

L'auteur nous embarque à Paris pendant la période de Noël dans le quotidien d'un grand magasin qui devient la cible répétée d'attentats. Benjamin Malaussène est vite soupçonné d'en être l'auteur en raison de sa fonction originale et saugrenue de bouc émissaire. Il est là pour subir les tornades de plaintes et réclamations des clients mécontents.
Benjamin Malaussène, l'aîné de sa fratrie, anti-héros au grand coeur, endosse le rôle de chef de famille de toute sa tribu loufoque, attachante et déjantée.

J'ai apprécié le style et l'écriture de cette comédie policière drôle et absurde. La plume de l'auteur est moderne, fluide et amusante. Certains passages et dialogues m'ont bien fait rire! C'est agréable à lire.

La découverte de cette famille attendrissante et excentrique m'a plu mais l'histoire, parfois confuse, m'a laissé sur ma faim .
Je vais tout de même continuer la lecture de cette série et poursuivre ainsi les aventures farfelues de cette réjouissante famille.

Moi qui suis plutôt bon publique, j'ai été déçu par l'intrigue et le scénario autour des bombes du magasin. Comme si cette histoire sortait un peu de nulle part. Cependant, on s'attache à Malaussène et également beaucoup à sa famille dont j'ai découvert avec énormément de plaisir l'histoire et les caractères.
Sympa mais pas un chef d'oeuvre.

Au bonheur des Ogres de Daniel Pennac m'a été offert et ne connaissant pas du tout je me lance dans cette lecture ébouriffante.
Nous faisons la connaissance de Benjamin Malaussène qui est bouc émissaire dans un grand magasin, ce qui veut dire qu'il prend sur lui les réclamations et les griefs que peuvent avoir les clients fait au service réclamation pour tout tout le matériel qui fonctionne mal. Il est là pour que les clients demandent le moins possible d'argent au magasin. Il est entouré d'une fratrie composée de plusieurs frères et soeurs aussi barré que lui.Il vit sa vie de grand frère en s'occupant de sa famille jusqu'au jour où une bombe éclate au magasin. Dès lors se met en place toute une machinerie à la Malaussène. Il va se retrouver mêlé au plus près de ses actes incompris de son entourage et de lui-même. le voilà parti pour comprendre le pourquoi du comment.
L'auteur nous dépeint un personnage loufoque et marrant.

Un grand magasin (se pourrait être le même que celui qui faisait le bonheur des Parisiennes à la fin du XIX ème siècle) est la cible d'attentats à la bombe artisanale. Benjamin Mallaucène, est contrôleur technique dans ce lieu prestigieux et fait figure de suspect car au travers de sa qualification il a endossé le rôle de bouc émissaire : c'est lui qui subit les réclamations, les récriminations des clients insatisfaits , souvent révoltés, qu'il arrive à apaiser...Côté famille, en tant qu'aîné il assume avec courage et amour fraternel son rôle de chef de famille pour la nombreuse fratrie : Clara, Louna, Thérèse, Jérémy, son amoureuse Tante Julia et même le chien Julius, car la mère est souvent en goguette.
C'est à la fois drôle, émouvant, plein de fantaisie, de vérité , mais avec quelques longueurs.

C'est un roman assez déjanté et absurde qui parle d'un homme dont la fonction est d'être "bouc émissaire" dans un supermarché, c'est à dire qu'il doit faire de la peine aux clients qui ont une réclamation afin qu'il la retirent; il a une famille très compliquée et très nombreuse. C'est écrit dans un style volontairement pittoresque, et c'est parfois très drôle.

Suite à la sortie du film, j'ai eu envie de lire encore un peu de Pennac et je me suis laissé tenté par le livre, sachant que la bande-annonce me plaisait bien (ce qui en soi est assez stupide dans le choix d'un livre). Je me suis laissé tenté par le film d'abord puis par le livre ensuite, et je ne regrette pas, étant donné que les deux sont bien différents autant niveau scénario (qui est très différent) que niveau ambiance. Mais dans les deux cas, j'ai beaucoup aimé (même si j'ai l'impression d'être un peu seul pour le film).

Ce roman est curieux, et j'ai beaucoup apprécié d'y retrouver le style de Pennac, même si j'aurais eu du mal à comparer un essai et un roman. En tout cas dans les deux cas on retrouve la petite voix de l'auteur (ici le narrateur est interne, c'est Benjamin Malaussène qui parle) et c'est comme d'entendre raconter l'histoire. D'ailleurs le récit m'a fait fortement penser à une histoire orale qu'on aurait retranscrite (ce qui apparaît d'ailleurs dans le récit), et c'est véritablement ça à mon avis. On entend le type nous raconter cette histoire dans un bar, ou dans son salon, et on l'écoute. du coup, comme pour un récit normal, il y a des commentaires, des moments plus ou moins intéressant, et une autre utilisation de la langue. Mais aussi un autre rythme d'histoire.

Ce qui est très curieux, c'est que la trame de l'histoire n'est pas du tout la même entre le livre et le film, qui a choisi de faire tourner l'enquête dans un autre sens. Cela dit, c'est très bien fait aussi (là encore, ce n'est que mon avis). Dans le livre, j'ai trouvé qu'il y avait un petit souci : un défaut de rythme. A mon avis le livre est un poil trop long, ce qui fait que les passages qui devraient s'enchaîner plus traînent un peu en longueur. Cela dit, c'est toujours intéressant, même si parfois on se dit que le malheur aime à s'acharner sur notre pauvre héros.
Le récit contient en outre pas mal de "gueules", aussi bien dans la famille Malaussène que dans son entourage, avec des personnages bien curieux. Les portraits sont toujours déjantés, ce qui est totalement dans le ton du roman.
Le tout sur fond d'enquête (même pas menée par le personnage principal), couplée d'une histoire d'amour complètement déjanté aussi (la fille est très curieuse), le tout formant un beau mélange.

Cependant, je dois bien avouer quelque chose : j'ai moyennement accroché au récit. La faute au rythme un peu faiblard, alors que tout le reste était génial. L'inventivité, le décor, les personnages, les idées, la folie douce du récit, tout est bon. Mais le manque de rythme fait qu'on lit de façon plus détachée, à aucun moment je ne m'étais plongé complètement dans le récit. C'est dommage, car il possède vraiment beaucoup de qualités.

Au final, le roman est très inventif, déjanté, coloré, regorgeant de bonnes idées, mais il pêche par un manque de rythme qui rend le tout un peu indigeste, il y a trop de passages qui semblent longs pour que l'on se plonge totalement dedans. Cependant le tout reste très bon et donne envie de se plonger dans la suite de la saga Malaussène. Je vais essayer de les lire, en espérant que l'auteur arrive à améliorer ce rythme un peu poussif. le roman se laisse lire, il est agréable, mais pas parfait. Je verrais bien ensuite si c'est l'auteur ou ce roman.