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4,02

sur 344 notes
Terminus Malaussène (2023) est le huitième roman de la saga Malaussène de Daniel Pennac, deuxième partie du cas Malaussène. La tribu Malaussène se met en ordre de bataille pour contrer Pépère et sa bande. Daniel Pennac termine en beauté sa saga familiale commencée en 1985. Il nous aide avec un arbre généalogique et un répertoire des très nombreux personnages. L'intrigue policière est anecdotique mais l'humour et le plaisir sont toujours présents.
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Dernier opus de la série Mallaussène , on ne suit plus les aventures de Benjamin Malaussène, un homme qui travaille dans un magasin de objets de seconde main et se retrouve impliqué dans une série de mésaventures et de situations comiques et frère/père des personnages qui deviennent principaux dans ce tome.

Comme chacun de ces romans, celui-ci original et divertissant qui mêle habilement comédie, suspense et réflexions profondes sur la société. La plume de Daniel Pennac est fluide et rafraîchissante, avec un ton léger et humoristique qui rend la lecture agréable.

Malgré cela je n'ai pas accroché autant que je le souhaitais, j'aurai peut être dû relire les tomes précédents car je me suis perdue dans la nuée de personnages, ne m'y retrouvant plus.





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Ravie de retrouver le clan Malaussene dans leurs aventures hautes en couleurs !
J'ai adoré ce tome (final ?) de la saga où on découvre de nouveaux personnages qui nous éclairent sur l'ensemble des livres précédents et sur le passé de tous nos personnages.
C'est toujours un plaisir de lirePennac avec ce style d'écriture inimitable, bref, j'ai adoré !
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Est-ce vraiment le terminus de la série Malaussène ? Terminus est aussi le fils de Mara, une des héroïnes de la famille.
En attendant, ce livre reprend tout ou au moins la majorité des héros de cette saga, soit comme acteurs, soit à titre de rappel. L'auteur en a tenu compte et a fait un aide-mémoire pour ceux ou celles qui n'auraient pas lu un livre de cette série.
Nous replongeons dans une famille étonnante avec de nombreux amis et ennemis. le livre qui fait suite au cas Malaussène (il se peut sans l'avoir lu) nous entraîne dans une affaire politico-judiciaire où tout tourne autour de Malaussène, bien entendu, mais aussi de Verdun, la juge, de Pépère, un homme mystérieux, et de la mère de Malaussène. Un roman à rebondissement (je ne vous en dirai pas plus).
Ce n'est pas le meilleur livre, pour moi, de l'auteur, mais pour ceux qui connaissent un peu cette série, c'est plein de souvenirs qui remontent à la mémoire.
C'est léger, gai, vivant, contrasté et poétique. Peut-être un peu difficile à lire pour un non-averti.
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Terminus ! Tout le monde descend... et surtout l'incroyable Pépère (quel personnage !), malfrat d'importance, qui considère le crime organisé comme un des beaux-arts. Strangulant par-ci, égorgeant par-là, cette réplique 2.0 de l'ignoble Fagin a catéchisé toute une division de jeunes sauvages avec lesquels il répand la terreur.

C'est sur une leçon particulière -la séance du sectateur- que donne le terrifiant Pépère à l'un de ses sbires que s'ouvre le dernier(?) volume des aventures de Benjamin Malaussène et ce chapitre désopilant est à la mesure de tout le roman : bouffon, cocasse, magistralement mené et formidablement écrit. Tout ce que l'on aime chez Pennac s'y trouve.

Excessif et carabiné, le récit, qui oppose une tribu de salopards à la tribu Malaussène au grand complet, nous emporte dans un irrésistible maelstrom de réflexions sagaces et de péripéties burlesques. Au bonheur des lecteurs !

Quel plaisir en effet de retrouver Ben, Louna, Thérèse, Clara, Jérémy, le Petit, Verdun, Monsieur Malaussène, C'est Un Ange, Maracuja, la Reine Zabo, Julie, Titus ou Julius le chien... Car la smala est au complet. Daniel Pennac, grand seigneur, s'est d'ailleurs fendu d'un répertoire bien utile compilant tous ses personnages inscrits au Panthéon du foutraque.

Terminus ! Est-ce si sûr ? le finale, culotté et attendrissant, peut se lire de deux façons : le terme d'un voyage ou l'ébauche d'une nouvelle vadrouille.

Les paris sont ouverts.
Lien : http://lavieerrante.over-blo..
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De Daniel PENNAC j'ai lu toute la série des aventures de la tribu MALAUSSèNE, dans l'ordre s'il vous plaît, et je ne le regrette pas car sinon, vu le nombre de personnages et les péripéties abracadabrantes de cette famille, à mon avis, ce devrait être difficile de s'y retrouver autrement.
Soit vous avez procédé comme moi, et cela veut donc dire que vous êtes un admirateur inconditionnel de l'auteur, soit c'est votre premier (ou mieux deuxième puisque c'est le tome 2, il vaut mieux avoir lu le tome 1) PENNAC et alors l'arbre généalogique au début et le répertoire à la fin ont dû vous être très utile pour vous y retrouver ... déjà que , en tant que lecteur de cette saga qui s'étire sur de très longues années , j'étais parfois un peu perdu.
J'avais retrouvé avec grand plaisir les membres de la tribu vingt après avec "Ils m'ont menti" et j'attendais avec intérêt cette suite (et fin ? ... mystère). Je n'ai pas été déçu, car j'ai savouré ce livre encore plus que les précédents (si ma mémoire est bonne), peut-être grâce à toutes les références à l'époque actuelle.
Daniel PENNAC est pour moi un grand auteur, et cette saga, une oeuvre majeure dans le genre humour déjanté.
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Aujourd'hui je vais évoquer Terminus Malaussène, le cas Malaussène 2 le nouveau roman de Daniel Pennac. C'est normalement le huitième et dernier volume de la saga des Malaussène, mais avec l'auteur la vérité est souvent mensonge. le précédent opus le cas Malaussène 1 date de 2017, Pennac propose cette fois la suite des aventures de ses personnages qui sont embringués dans une série d'enlèvements et de crimes complexes. Il faut rappeler que le premier volume de la série le bonheur des ogres a paru en 1985 dans la Série Noire.
Le titre Terminus Malaussène est polysémique ; en première apparence cela évoque la fin d'un parcours, l'aboutissement d'un cycle, mais à la toute fin du roman le lecteur découvre que c'est également le prénom (trouvé comme d'habitude par Jérémy un des sept enfants de Maman) d'un nouveau venu dans la famille. La maternité est une thématique omniprésente avec ces enfants frères, soeurs et cousins de pères différents. En début de volume figure un arbre généalogique partiel et à la fin un répertoire des principaux protagonistes des quarante ans de ces aventures bellevilloises rocambolesques. Ces éléments hors texte sont bien utiles pour se situer et se remémorer les épisodes précédents. En effet, durant les premiers chapitres c'est un peu foutraque et bordélique, le lecteur est un peu paumé entre toutes ces générations, les identités qui se ressemblent sans compter les personnages qui ont plusieurs noms. Mais peu importe, retrouver les Malaussène et la gouaille de l'auteur est un plaisir roboratif. La plupart ont une double vie, Benjamin Malaussène est toujours attachant et naïf. A la suite de l'épisode précédent Ils m'ont menti le lecteur va apprendre qui sont les ravisseurs qui ont subtilisé Lapiéta et son fils aux cousins Malaussène qui les avaient enlevés pour réaliser un happening artistique. le responsable est Pépère accompagné et soutenu par sa clique. Ce vieux monsieur aux identités multiples est un personnage extravagant, diabolique, monstrueux. Il est à l'origine d'une armée de jeunes malfrats qu'il éduque et façonne à son image. Dans le roman il apparait aussi sous les traits d'un vieillard cacochyme qui fréquente l'EHPAD des Osselets. Il est donc apparemment lié à la famille Malaussène ! Terminus Malaussène est un roman dialogué, l'oralité est importante, les phrases doivent s'entendre pour faire écho. La famille est une valeur cardinale qui est vénérée par les personnages de cette smala tendre et sensible. Ainsi, lorsque le Petit est pressenti pour obtenir un prix Nobel de physique Maracuja (enceinte) imagine un voyage avec la participation exhaustive de tous ; ils doivent se retrouver au grand complet, toute la famille et plus largement tous les personnages amis, flics et autres, en bus jusqu'à Stockholm. Ce voyage sera l'occasion de l'ultime rebondissement du roman. A la lecture, il appert que Pépère est un peu l'incarnation de Daniel Pennac lui-même, désormais vieillissant mais toujours alerte et espiègle.
Terminus Malaussène met en scène la tribu au complet, quasiment quatre générations ; ils sont tous aussi déjantés les uns que les autres. L'intrigue policière n'est qu'un prétexte à réunir et confronter ces personnages attendrissants. Ce roman fonctionne pour le lecteur qui a lu certains tomes précédents (voire tous pour les plus fanatiques) comme une délicieuse madeleine de Proust qui réactive les saveurs et les souvenirs enfouis dans la mémoire littéraire.
Voilà, je vous ai donc parlé de Terminus Malaussène de Daniel Pennac paru aux éditions Gallimard.

Lien : http://culture-tout-azimut.o..
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Hâte de le lire ! Daniel Pennac reste un écrivain apprécié et qui a un réel talent. Chaque sortie d'un de ses livres est un événement littéraire.
J'ai très heureuse de le voir à la télé (France 5)
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Fan absolue des aventures de la famille Malaussène, il m'était absolument obligatoire de me replonger dans cet univers déjanté dont je me réjouissais de retrouver tous les héros, tous plus farfelus et attachants les uns que les autres . Las !! C'était sans compter le passage des ans sur ma mémoire amoindrie ! Si j'ai bien évidemment toujours autant apprécié la plume désopilante et néanmoins réflexive ( on rit certes mais il y a des questions sociologiques de fond qu'il ne faut pas évacuer) de Mr Pennac, j'avoue avoir été complètement perdue face à la complexité des relations familiale et au nombre de personnages concernés. Un conseil donc avant de se lancer dans ces deux derniers tomes de la saga : relisez, avec bonheur, les premiers !!
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Les Malaussène sont pour moi une famille et un groupe d'amis littéraires, qui ont souvent comblé un vide réel. Je m'y replonge tous les cinq ou dix ans, avec toujours autant de plaisir pour ces dialogues justes, drôles, colorés, sincères et riches d'une langue si nécessaire aujourd'hui. le dernier tome vient de paraître… Pincement au coeur…
« Terminus Malaussène » signe donc l'aboutissement de 40 ans d'aventures d'une famille atypique, si attachante qu'on voudrait en partager les joies, les peines et les épisodes rocambolesques. Mais le terme « famille » n'est en réalité pas tout à fait juste ici : les Malaussène représentent une tribu à laquelle appartiennent les amis d'enfance, les voisins, les commerçants du quartier, des membres des forces de l'ordre (!), les collègues de travail…
Ce dernier tome dégage une atmosphère légèrement différente : les années ont passé, les enfants sont devenus des adultes, les adultes eux-mêmes ont mûri. Daniel Pennac distille tout en douceur et toujours avec humour les mots de la fin d'une époque. On pourrait penser que Benjamin va enfin accéder au repos, à une existence plus posée…. Mais heureusement (pour nous !), ce n'est pas le cas. Car quand on s'appelle « Malaussène », on est lié à vie aux problèmes, aux gros problèmes même et c'est ici qu'on comprend que c'est génétique, en quelque sorte !
Pépère entre en scène pour une conclusion en feu d'artifice, le roman noir et les dialogues à la Audiard s'invitent pour continuer à nous transporter dans le tourbillon que cette tribu ne peut s'empêcher de créer.
Au fil des pages, on apprend ce qu'est devenu tel ou tel personnage, ravi d'avoir des nouvelles d'un univers si partie prenante dans nos vies de lecteurs.
On s'aperçoit également qu'à l'image de tout être humain, Benjamin se questionne sur les années qui filent, les enfants qui grandissent et qui deviennent indépendants.
Plus la lecture avance, plus le coeur se serre de savoir qu'on s'achemine vers la fin d'une saga qui nous a accompagnés pendant tant d'années. Paradoxe de vouloir connaître l'épilogue d'une si grande aventure tout en souhaitant ralentir le rythme pour en profiter encore un peu…
En refermant le livre, on mesure qu'on quitte tout un monde dans lequel on avait trouvé une petite place et qui fait partie de nous.
Et si on s'autorisait à espérer que tout n'est pas terminé, finalement ?
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