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4,05

sur 336 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Tania vit avec sa mère divorcée. Cette dernière tient un blog assez enjoué Lecture et Confitures et Tania, elle, en alimente un sur son thème de prédilection : les loups garous ! Les deux femmes cohabitent depuis le départ du père avec une autre et celui du frère pour une école de gendarmerie. Tout bascule lorsque la maman découvre son cancer du sein.

L'adolescente va devoir faire face, comprendre, suivre le combat contre la souffrance, le traitement, affronter le regard des autres et se donner aussi un challenge.

Un roman d'Anne Percin c'est toujours un beau cadeau, on sait qu'on va être touché, happé par l'histoire. Ici, le sujet est traité sans voyeurisme avec pudeur mais vérité. Une lecture pleine de vie.

Lien : http://lespapotisdesophie.ha..
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Un excellent roman sur la maladie, émouvant sans être déprimant !
Du jour où elle apprend le cancer de sa mère, le quotidien de Tania change radicalement. Examens, ablation, chimiothérapie : l'auteur nous immerge dans la lutte contre la maladie, nous informant habilement sur les grandes étapes médicales tout en développant son intrigue autour d'une adolescente qui se cherche. Aucun aspect de la maladie ne nous est épargné (hospitalisation, fatigue liée à la chimio, perte des cheveux, pitié des gens), mais le texte n'a rien de plombant, il ne verse à aucun moment dans le dépressif. Au contraire, on retrouve la verve qui fait le succès de la trilogie "Comment (bien) rater ses vacances", Tania étant pourvu d'un humour bienvenu dans ce genre d'histoire, sans tomber non plus dans un optimisme déplacé.
En réalité, Tania va traverser plusieurs états d'esprit tout au long du roman : la révolte d'abord ("Au lieu d'afficher ce sourire de façade, j'aurais voulu que ma mère crie, qu'elle hurle, qu'elle se roule par terre..."), et aussi le déni et la honte ("Au collège, je faisais illusion, pas besoin de leur pitié !"). La jeune fille sait qu'elle doit se montrer forte, il n'est pas facile de voir sa mère décliner, "se transformer en loque humaine". Il lui faut aussi assumer plus de responsabilités pendant la convalescence.
Et puis peu à peu, le courage de celle-ci lui fait relativiser certaines situations, comme la fainéantise d'aller en sport : "Quand je la voyais dans cet état, je n'osais plus feindre d'avoir mal au ventre pour sécher les cours d'EPS. Je me serais sentie trop nulle de faire semblant tandis qu'elle se tortillait pour de bon". Tania commence à voir les choses différemment, gagne en maturité. Et surtout, cette épreuve qu'elle traverse avec sa mère les rapproche, instaure entre elles une complicité nouvelle faite de délires et de fous rires. Complicité dont se nourrit la mère pour trouver la force de se battre. Complicité qui encourage la fille à se donner du mal pour obtenir ce qu'elle veut (participer au cross, séduire le beau Zlatan).
Au final, ce roman dédramatise la maladie sans la minimiser. Le ton y est juste, relevé par un humour qui permet d'évoquer des situations graves sans déprimer le lecteur. Et surtout, il encourage à avancer au lieu de pleurer, à affronter les obstacles de la vie plutôt que de se laisser tétaniser par la peur : "Qui sait ce que l'avenir nous réserve ? L'important, c'est d'avancer, de profiter des bonnes choses. Vivre, quoi. Espérer." Une belle leçon de vie !
Lien : http://www.takalirsa.fr/ma-m..
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On avait l'habitude de lire chez Anne Percin des romans plus légers. Avec Ma Mère, le crabe et moi, l'auteur s'attaque au difficile sujet du cancer du sein dont la mère de Tania est atteinte. Loin de se laisser abattre, la mère et la fille vont s'unir pour lutter contre la maladie et traverser ensemble les étapes difficiles du cancer.
La complicité entre Tania et sa mère est très touchante et on est admiratif face à leur combativité respective. Anne Percin propose un roman sensible mais pas mélodramatique grâce à une narratrice ( Tania ) au franc-parler et à une transformation des conséquences de la maladie en situations cocasses.
Lien : http://www.lirado.fr/mere-cr..
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Tania est une adolescente un peu rebelle. Son exutoire prend la forme d'un blog sur les loups-garous.
Son univers bascule le jour où elle découvre que sa mère est atteinte d'un cancer du sein. Ensembles, elles décident de se battre : sa mère contre le cancer, quant à Tania, elle veut dépasser ses limites et s'inscrire au cross du département alors qu'elle déteste l'EPS...

J'ai beaucoup aimé ce livre : le sujet sérieux est abordé avec beaucoup d'humour. Toutes les adolescentes pourront s'identifier à Tania !
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Nous découvrons l'histoire de Tania une fillette qui vie avec sa maman qui a le cancer du sein ...

J'ai énormément était touchée par cette merveilleuse histoire , le petit point négatif est que j'aurais aimée que l'histoire dur plus longtemps .
Je me suis attachée à Tania et a sa petite maman qui essaie de la rendre heureuse malgré tout .
Le cancer vas les rendre plus unis , et je trouve sa très beau .
Une superbe lecture trop courte à mon goût...
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"ma mère, le crabe et moi " ? Hugo.L 2nd Zephir
Tout simplement un des plus gros succès de Anne Percin l'auteur de la série à succès "Comment (bien) rater ses vacances."

Comme à son habitude, Anne Percin nous met dans la peau du personnage dans un récit à la première personne. Dans ce roman, on incarne Tania, une jeune ado perturbée et rebelle. Entre l'abandon de son père et son frère parti en formation de gendarmerie, Tania reçoit un nouveau coup de massue dans la vie en apprenant le cancer du sein de sa mère mais malgré cela elle s'accroche à ses rêves : devenir une grande sportive et peut-être trouver l'amour ... Tout cela dans un récit haut en couleur.

Pour moi ; il parle à tous, donnant un nouveau regard sur les personnes atteintes de maladies graves et leur proches mais avec une touche d'humour, inspirée de la Pop culture actuelle. Les personnages sont bien amenés. Tous ont une vraie identité dans l'histoire, arrivant à transformer des éléments de la vie banale agréable à lire.

Je conseille ce livre à tout lecteur en particulier ceux qui ont un proche atteint d'une maladie grave qui se reconnaîtront très facilement dans ce livre comme moi !
Bien que lisant peu, j'ai aimé ce livre !

Ce livre m'a fait revenir dans des souvenirs que ce soit la tristesse ou l'humour. Ce livre mérite d'être lu juste pour le message qu'il envoie .

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J'ai beaucoup aimé ce roman, "ma mère, le crabe et moi".
Anne Percin a un humour particulier auquel j'ai tout de suite accroché. Ayant aussi lu "Comment (bien) rater ses vacances" je peux vous assurer qu'à
certain moment, on ri aux larmes.
Cette histoire là par contre traite un sujet douloureux que vit Tania pendant le roman. Sa mère a un cancer, mais elles font fasse en rigolant et en profitant de la vie à fond.
Livre à mourir de rire. Que je conseille vivement !
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Ma mère le crabe et moi est une histoire poignante entre une mère ayant le cancer du seins et sa fille de 12 ans. Au premier abord, c'est une histoire qui pourrait paraître triste au vu du thème. Mais dès que j'ai ouvert ce roman, ça à été un vrai coup de foudre. La relation mère / fille est juste fabuleuse, touchante et tellement pleine d'amour et de bienveillance. Tania, est jeune et bourrée d'humour! J'ai eu un véritable coup de coeur pour cette petite fille. Elle m'a beaucoup touché car elle a une situation familiale pas facile et du haut de ses 12 ans, ce n'est pas facile de gérer le collège avec tous les problèmes que cela comporte, plus sa maman gravement malade. L'humour de cette petite fille transpire à travers tout le roman. de ce fait, l'autrice a réussis à aborder un sujet sérieux, en nous faisans passer des messages de la vie important mais cela avec une certaine légèreté. Les petites références à des livres ou a des séries m'a beaucoup plus! Tout comme la façon qu'elle a de soutenir sa maman. J'en ai eu les larmes aux yeux par moments. de plus, la maman de Tania est une femme admirable! Elle a voulu protéger sa fille de tout cela le plus longtemps possible, malgré la fatigue elle est toujours là pour sa fille. La complicité qu'elle entretient avec sa fille m'a bouleversé. Enfin, c'était un livre merveilleux et bouleversant. Un vrai coup de coeur pour moi.
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Un livre sur le cancer, ce n'est pas vraiment ce qu'on a envie de lire pendant les vacances de Noël. Et pourtant, celui-là se détache tellement du lot que je vous le conseille quand même.

Alors, vous vous dites que je suis devenue sadique. Que Nenni ! Qui peut de nos jours dire qu'il ne connaît personne dans son entourage ayant été victime de cette maladie ? Vous me trouverez peut-être pessimiste, mais je pense sincèrement que la réponse est personne. Oui, personne, alors ce sujet déjà si difficile à aborder pour les adultes, Anne Percin l'aborde pour les jeunes adolescents et avec quel talent !

Tania n'est qu'une enfant. La dernière née d'un mariage qui est partie à vau-l'eau. Elle vit seule avec sa mère qui s'occupe de personnes âgées. Elle n'aime certes pas sa belle-mère, mais elle n'est pas malheureuse. Elle a ses amis, ses parents, tout ce qui est nécessaire à son bien-être. Jusque-là rien de bien extraordinaire. Puis, un jour sa mère doit passer des examens médicaux, rien de bien alarmant, mais elle est soucieuse et Tania le voit, le sent. Pour la première fois, elle va sortir de son petit monde bien régi pour mettre un pied dans celui des adultes. Ce qu'elle va y découvrir n'est pas joli joli, mais elle sent fout. Elle aime sa mère et pour cela, elle va se battre avec elle, grandir puisqu'il le faut, accepter de changer puisqu'autour d'elle tout change.

J'ai trouvé ce récit particulièrement touchant et émouvant, parce qu'il n'a rien de mielleux et qu'il se moque de la censure. Tania raconte tout : le pire et le meilleur avec un humour noir décapant. Elle rappelle à tout le monde, qu'on existe dans le regard des autres qu'on le veuille ou non, mais qu'on est aussi les dépositaires de ce regard. Celui qui se promène avec une crête verte sur la tête devra certes essuyer le regard des passants, mais s'il s'aime comme cela, il imposera le respect à la plupart et dédaignera les autres.

Plutôt que de s'apitoyer sur leurs sorts, ensemble elles décident de faire de cette souffrance un moteur pour la transcender, la dépasser. Avec sa maladresse d'adolescente, Tania montre à sa mère qu'elle n'est pas seule, que ce qui l'effraie tant, elles le vaincront à deux. Il y a ce passage tellement fort et tellement vrai qui m'a ému aux larmes, parce qu'il est si juste que je serai presque tentée de vous le retranscrire, mais je préfère encore que vous tombiez dessus, que vous puissiez sentir ce petit grain de folie qui peut s'emparer d'un humain pour prouver à un de ses semblables que tout va bien.

Ce livre est une magnifique leçon de vie, un petit bijou qui se dévore en une heure, pour faire rire et pleurer en même temps.
Lien : https://belykhalilcriticizes..
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L'humour tonique et vivifiant d'Anne Percin fait mouche une fois de plus dans ce petit roman court et facile à lire, alors même qu'il aborde un de ces sujets que l'on préfère souvent éviter car trop difficile et anxiogène : le cancer.
En l'occurrence le cancer du sein de la maman de Tania :
Comment vivre avec cette catastrophe qui vous tombe sur la tête alors qu'on a déjà bien assez à faire pour gérer au mieux tous les soucis, petits et grands, d'une adolescente de 15 ans : parents divorcés, maman abandonnée un peu paumée, papa pas là et sa nouvelle compagne pas sympa, le collège, les copines... et les garçons.
Comment vivre avec cette angoisse, avec la maladie et les traitements qui soignent tout en vous réduisant parfois à l'état de zombie, avec la réalité des chiffres ( 83 % de guérison certes... mais les 17 % qui restent - ou plutôt qui y restent !??), et le regard des autres, souvent maladroits, entre gêne et compassion.
Rien de larmoyant ici, mais au contraire une belle leçon de vie et d'optimisme qui pour autant n'élude rien du "problème" !
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