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3,68

sur 65 notes
Je remercie la Maison d'Edition pour l'envoi de ce roman et Babelio pour l'organisation de cette Masse Critique Privilégiée. le résumé me tentait, alors je suis ravie de le découvrir...

L'histoire est celle d'une jeune femme très timide, Eve, qui ne sait pas comment rencontrer du monde. Elle va alors s'inscrire à des groupes de paroles en mentant sur sa vie, sur sa profession, etc. Mais cela ne va pas durer lorsqu'elle rencontre Thomas dans le groupe des timides... Libraire, trentenaire et irrésistible, il va bouleverser l'existence d'Eve...

Dés les premières pages, j'ai compris que cette histoire était très proche des histoires contemporaines que j'apprécie découvrir. Elle nous fait ainsi réfléchir sur notre existence. Et c'est cela que j'apprécie dans ce genre de lecture. Et ce fut donc un plaisir de découvrir une Eve timide qui ne s'assume pas et de voir son évolution vers une Eve qui s'assume beaucoup plus, même si le chemin reste encore long.

La fin m'a un peu étonnée, mais finalement, elle correspond bien à ce que l'on peut attendre d'une telle histoire. Tu l'auras compris, je garde un bon souvenir de cette lecture.

Concernant les personnages, Eve est une jeune femme timide, qui ne sait pas vraiment comment faire des connaissances, appartenir à un groupe. Pourtant, les mensonges qu'elle va mettre en place vont finir par se retourner contre elle, notamment lorsqu'elle rencontre Thomas et qu'il va bouleverser sa vie... Je dois dire que même si je m'apprécie pas toujours ses décisions, Eve est une femme auquel j'ai pu m'attacher au fil des pages.

J'ai eu plus de mal avec Thomas, car on n'a pas vraiment d'informations sur sa vie, etc. Et pour les autres personnages, cela est pareil. Ils aident à faire changer Eve, mais finalement, je n'ai réussi à m'attacher qu'à elle. Cependant, cela ne m'a pas empêché d'apprécier ma lecture.

Pour le style de l'auteure, je dois dire que j'ai apprécié sa plume. Il y a de la description comme j'apprécie, avec de belles citations. Ce qui m'a permis de profiter pleinement de Je n'hésiterai pas à lire d'autres romans de cette auteure.

En général, un roman que je recommande pour sa moralité, pour son histoire entraînante et pour l'évolution de son personnage principal.
Lien : http://www.fifty-shades-dark..
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Quand Babelio me propose une masse critique privilégiée pour une romance, je n'hésite pas, je dis oui, même si ce genre de livre ne fait pas partie des genres que je préfère.
J'ai eu un peu de mal, au début, à rentrer dans l'histoire. Il m'a fallut un petit temps d'adaptation, le temps que les personnages et l'intrigue se mettent en place.
On va suivre Eve, qui a quitté Limoges pour prendre un nouveau départ. Elle s'est installée à Toulouse et est vendeuse dans un magasin de matelas. Étant d'une timidité maladive, elle préfère se réfugier dansune salle afin de préparer et d'enregistrer des bordereaux, plutôt qu'effectuer une vente et d'avoir à parler aux clients. Son amie et néanmoins sa supérieure, June est là pour assurer les ventes. Ce duo est accompagné de Phil, un expert en informatique.
Pour combler un vide et se faire des amies, Eve participe à des groupes de soutien dont celui pour les timides, où un beau jour, la porte est poussée par Thomas, un très beau libraire. Eve ne sait plus quoi faire et perd tous ses moyens.
Y-aura-t 'il une idylle en perspective ?
Eve participe également à d'autres groupes de soutien. C'est addictif pour elle. de ce fait, c'est donc une menteuse invétérée.
Comment va-t-elle s'en sortir ?
J'ai aimé suivre les aventures de Eve. C'est un personnage attachant et nous aussi, on aimerait être son amie.
Ce fût une lecture plaisante et agréable, mais qui confirme que ce n'est pas le genre de lecture que je préfère.
Merci à Babelio pour cette masse critique privilégiée ainsi qu'aux Éditions Hugo et Compagnie de m'avoir permis de découvrir ce livre et je ne regrette pas du tout cette lecture.
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Un grand merci à Babelio et aux éditions Hugo pour cette lecture détente.
Roman léger en apparence, il se lit bien, une plume simple mais efficace.
Les personnages sont bien travaillés et attachants. Plusieurs thèmes sont abordés et intéressants vu par cette génération ultra-connectée mais malheureusement très seule. La solitude n'est pas vouée qu'à nos aînés mais bien à toute une population barricadée derrière leur écran et mur.
C'est pourquoi que le choix d'Eve de se rendre dans divers groupes de paroles est une très belle idée.
On appréciera également les belles astuces pour se dépêtrer de sa timidité, aller de l'avant et oser vivre sa vie celle dont on rêve. C'est bien connu mais pas toujours facile à mettre en application.
Le côté romance, ce n'est pas mon fort, mais ça peut plaire, en revanche j'ai beaucoup apprécié l'amitié entre Damien et Eve. On aborde là plusieurs sujets mais je ne vais pas tout dévoiler et laisse les futurs lecteurs à leur découverte de ce roman ma foi fort sympathique avec des petits défauts mais qui n'empêchent pas une belle lecture plaisante et intéressante pour les sujets divers et variés abordés, notamment pour un public plus jeune.

Merci encore pour ce partage.
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Eve est timide, mais elle se soigne, ou du moins, elle essaie. Vendeuse dans un magasin de literie, elle passe plus de temps en réserve que dans la boutique, tant l'éventualité de s'occuper d'un client la tétanise. Sa cheffe est pourtant plutôt cool et compréhensive, mais rien n'y fait.
Comment dominer ses peurs et sa solitude lorsqu'on se retrouve depuis peu dans une grande ville inconnue ? Comment se faire des amis ? En s'inscrivant dans un groupe de paroles, Eve s'invente des vies, des addictions et se fait quelques amis. Lorsque Thomas, le séduisant libraire croise sa route, Eve se prend à rêver à un avenir à deux, mais, rien n'est simple en ce bas monde.
Eve, June, Thomas, Damien et les autres m'ont accompagné pendant quelques heures.
Pauline Perrier réussi à faire passer beaucoup d'émotions dans son roman en nous faire traverser les vies de ses personnages. C'est fluide, émouvant, parfois sombre et souvent lumineux. On a envie de les serrer dans nos bras pour leur permettre d'avancer autrement, tant on a l'impression de les connaître, tant on aimerait pouvoir les aider à vivre heureux.
Tout en délicatesse et sans prétention « La solitude des grandes ville » est un très joli livre dont on tourne rapidement les pages. Avec subtilité, on touche à la question de la solitude, du manque de confiance en soi, de la peur d'être différent et de ne pas rentrer dans les cases.
C'est aussi une belle histoire d'amour, d'amitié, d'entraide, d'écoute et une leçon d'humanité.
L'histoire est linéaire servie par une écriture simple non dénuée de charme et de sensibilité.
Un bon moment de lecture tout simple qui m'a fait un bien fou.

Merci à Pauline Perrier d'avoir écrit une si belle histoire avec des sentiments nobles et merci à Babelio et aux Editions Hugo qui m'ont permis de la découvrir.
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J'ai choisi ce livre, comme souvent, pour sa couverture que j'ai trouvée très jolie et pour le titre qui m'a donné envie de découvrir le contenu.
La solitude des grandes villes est, d'après les recherches que j'ai effectuées sur le net, le cinquième roman de Pauline Perrier, une auteure de 24 ans, qui en plus d'être écrivaine est aussi rédactrice et animatrice radio. On peut donc dire que malgré son jeune âge, c'est une femme accomplie qui a plusieurs cordes à son arc et rien que pour ça, je lui tire mon chapeau !
Pour ma part, je découvre cette jeune auteure nîmoise avec ce titre et j'ai bien l'intention de continuer sur ma lancée avec le vent te portera, un autre de ses roman sorti également en ce début d'année 2022, aux Éditions City.

Ce que j'en pense :
Quatre étoiles pour ce roman innovant qui contient des thèmes peu abordés en littérature. Il m'a beaucoup plu !
J'ai fait la connaissance d'Ève, une femme de 27 ans au bon caractère, rigolote, joyeuse, inventive, mais qui manque cruellement de confiance en elle et qui est très très timide. Elle travaille dans un magasin de matelas en tant que vendeuse et on ne peut pas dire que la communication avec les clients soit son point fort, ce qui, bien évidemment, ne l'aide pas à aboutir ses ventes. Sa collègue, June, qui n'est autre que sa meilleure amie, est quant à elle très à l'aise, elle termine chaque mois en tête des ventes avec de belles primes à la hauteur de ses performances. Bref... Tout ça n'aide pas vraiment Ève à se sentir bien dans ses baskets, c'est pourquoi June lui conseille de s'inscrire dans des groupes de parole. Ève ne va pas prendre ce conseil à la légère puisqu'elle va le suivre consciencieusement et s'inscrire dans plusieurs rassemblements. Pour se libérer de sa timidité, elle va s'inventer une nouvelle vie en la rendant plus intéressante, elle va faire croire, par exemple, qu'elle est une dessinatrice connue, ce qui lui vaut l'admiration de certains membres. Lors d'une réunion, elle va faire la connaissance d'un libraire, Thomas, qui forcément va trouver beaucoup d'intérêt à cette jeune femme. Ces deux-là vont vite se rapprocher et tomber sous le charme l'un de l'autre, mais Ève s'étant bien enfoncée dans ses mensonges va devoir trouver une solution pour rétablir la vérité sans blesser son amoureux et ses nouveaux amis. Un défi difficile à relever !

La solitude des grandes villes est un roman touchant. J'ai aimé chaque personnalité, chaque personnage, ils sont tous sympathiques, sincères et bouleversants, soit par leurs petites failles qui font leur charme ou par leur sensibilité et leur grand coeur. Je me suis attachée à Ève que j'ai trouvée adorable malgré ses mensonges qui ne sont pas bien méchants dans l'ensemble. C'est juste la preuve qu'elle a du mal à s'affirmer et qu'elle a un sentiment d'infériorité par rapport aux autres. Et pourtant, c'est une femme qui est pleine de bonnes idées, elle est capable de réaliser de grandes choses, mais ça, elle ne le sait pas encore !

J'ai beaucoup aimé la plume de Pauline Perrier que j'ai trouvée fluide et convaincante. C'est une très belle découverte que je ne regrette absolument pas ! Je vais continuer sur ma lancée et lire un autre de ses titres prochainement, en espérant qu'il me plaise autant que celui-ci.

En bref :
La solitude des grandes villes est un roman très chouette. Il se lit avec beaucoup de plaisir, l'histoire est simple, efficace et entrainante, les personnages sont attachants, mignons, timides certes, mais rayonnants.
Bref, c'est un roman comme je les aime et je suis vraiment heureuse de l'avoir lu et de vous le faire découvrir aujourd'hui.

Livre lu dans le cadre de la masse critique Babelio que je remercie chaleureusement.

Angélique
Lien : http://www.leslecturesdelily..
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Il s'agit ici d'une romance moderne publiée chez Hugo Roman en février 2022. Il m'a été offert sans quoi probablement je ne l'aurais pas croisé car c'est un genre de littérature que je ne connais pas. le récit est mené à la première personne par l'héroïne qui relate son histoire de façon totalement chronologique, au présent même si nécessairement le récit est rétrospectif. Un roman facile à lire par conséquent, totalement ancré dans la réalité de la vie moderne des sociétés occidentales. Je ne suis pas sûre que cela suffise à expliquer certaines facilités de langage dans ce récit.

L'héroïne, Eve est une jeune femme qui a trouvé un subterfuge pour supporter "la Solitude des grandes villes", plus précisément de Toulouse : elle s'inscrit dans des groupes de paroles et pour chaque groupe, elle s'invente une personnalité ad hoc. Alors qu'elle est célibataire et salariée d'un magasin de literie, elle se présente tantôt comme illustratrice, tantôt comme jeune maman, tantôt comme victime d'addiction... Or la vie réelle la rattrape, elle se fait des amis et rencontre l'amour. Inévitablement, son univers factice explose : son ami du groupe des addicts, Damien, tombe malade et elle est seule à l'accompagner, jusqu'à la mort. Son amoureux, Thomas, découvre un jour qu'elle n'a jamais été illustratrice. Eve évolue ainsi vers un monde réel où elle n'est pas seule et doit compter avec les autres. J'ai trouvé le personnage de Damien plus touchant car son histoire est sans doute celle de nombreux jeunes homosexuels encore même si les esprits commencent à s'ouvrir.
​Une originalité : les titres de chapitres sont des titres de chansons des années 80 dont la playlist est mise à disposition par l'auteure sur Spotify
Lien : http://www.lirelire.net/2022..
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Eve est une jeune femme qui se trouve peu intéressante. Alors elle ment. À propos de tout. À tout le monde. Et pour aller encore plus loin, elle participe à des groupes de paroles qui lui permettent, durant de brefs moments, de se sentir en phase avec les autres. D'être vivante. Normale.

L'idée est plutôt sympa à défaut d'être originale, et je dois dire que c'est ce résumé qui m'a d'abord attirée quand on m'a proposé ce sp. C'est bien traité, on sent un réel désarroi chez Eve, une envie d'être elle-même tout en étant incapable s'assumer les bouleversements qui vont avec le changement. C'est un personnage extrêmement touchant. Même si on se doute de la manière dont la situation va tourner une fois qu'elle tombe amoureuse de Thomas, on ne peut pas s'empêcher d'espérer que les choses s'améliorent pour elle, que Eve affronte enfin ses démons, se montre honnête et parvienne à mener la vie qu'elle mérite. Leur histoire est à la fois simple et complexe mais toujours très belle. le personnage qui m'a bouleversée le plus, c'est bien évidemment Damien, le meilleur ami d'Eve.
Mais je dois dire qu'une bonne partie du livre traîne un peu en longueur avant que tout se précipite vers la fin, là où Eve reprend sa vie en main, adopte un chat, réalise ses rêves et... Bref. C'est feel good, quoi !

Ça faisait un moment que je ne m'étais pas plongée dans un livre de ce genre et j'ai apprécié. Je ne regrette pas mon choix parce que ça fait le job : c'est agréable, bien écrit, ça suit les codes du genre sans surprise et c'est plutôt mignon avec un côté à la fois tendre et mélancolique dans lequel baigne le texte du début à la fin. C'est aussi très drôle par moment. Les personnages imparfaits affaiblis par leurs défauts restent pleins de bienveillance.

Un roman feel good assez agréable qui évoque le célibat, le manque de confiance en soi, la timidité et la solitude.
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Le pitch de la solitude des grandes villes m'a de suite interpellé à la lecture du résumé. Pour autant, je sais qu'en ce moment les lectures et moi, ça passe ou ça casse. Et mes dernières tentatives dans le genre ont été assez infructueuses. Mais j'ai tout de même voulu voir si La solitude des grandes villes de Pauline Perrier allait fonctionner sur moi. Et comment vous dire à quel point je suis heureuse d'avoir donné sa chance à ce roman !

Mais avant d'entrer dans le vif du sujet, quelques mots sur l'histoire. Dans La solitude des grandes villes, nous faisons la connaissance d'Eve. A 27 ans, la jeune femme travaille dans un magasin de matelas et souffre d'une timidité à l'extrême. A tel point qu'elle passe ses journées cachée le plus loin possible des clients et s'invente une vie bien plus palpitante que la sienne. Dans sa volonté de ne pas être seule, elle pousse le vice jusqu'à aller dans des groupes : celui des timides, mais aussi celui des addictions ou encore celui des mamans. le problème c'est qu'un nouveau venu dans son groupe de timides va bouleverser toute cette petite machine bien huilée. Comment commencer une histoire quand tout débute par un mensonge ?

Qui n'a jamais enjolivé un peu les choses ? Qui ne s'est jamais dit qu'un petit mensonge de rien du tout ne serait pas trop grave ? Eve, peu épanouie dans son boulot à commencer par dire à son petit groupe d'inconnus qu'elle était dessinatrice. Parce qu'avouons-le, vendeuse de matelas (enfin, faire acte de présence dans un magasin de matelas), ça a nettement moins de prestige. Un petit mensonge tout bête qui lui permet juste de se sentir plus apte à être apprécier. Mais d'un mensonge banale à un autre, c'est finalement derrière une carapace bien dure qu'Eve se cache. Aucune confiance en elle, solitaire (ni chat, ni chien, ni même un cactus), la jeune femme voudrait aller vers les autres mais n'y arrive pas. Alors en se joignant à d'autres, elle a le sentiment de ne plus être seule. Personnellement, j'ai été sensible aux sentiments d'Eve. Quelque part, dans certaines réactions, certaines réflexions, je me suis retrouvée. C'est à la fois troublant et rassurant de se dire, tiens, moi aussi j'ai ressenti ça dans tel ou tel cas. Ce qui rend cette héroïne d'autant plus attachante et que l'on a envie de voir s'en sortir.

Le début du roman, nous présente donc tous les aspects de la vie d'Eve. Ces groupes qu'elle retrouve chaque semaine, les personnes qui gravitent autour d'elle et son manque de confiance qui la bouffe petit à petit. Même si elle est consciente de cela, qu'elle ne baisse pas les bras et fait tout pour être une meilleure version d'elle-même. J'ai beaucoup apprécié cette partie. Toutefois, je ne vous cache pas que les cent premières pages sont passées assez doucement. Cela aurait été un roman de fantasy, je vous aurais dit que celui-ci est dense. Mais avec une romance contemporaine, l'argument tombe à l'eau (du moins je trouve). On apprécie et pourtant, ça se lit doucement. Moi qui suit plutôt du genre à dévorer mes romans à la vitesse de l'éclair, j'ai été assez déroutée. Déroutée d'apprécier et en même temps perturbée par le fait d'en être toujours au "début". Sans doute est-ce le temps de me mettre vraiment pleinement dans l'histoire ? Quoiqu'il en soit, quand j'ai repris me lecture, le second soir, à un tiers du roman, j'ai eu ce petit truc qui a fait que là, j'ai tourné les pages avec un entrain nouveau et l'ai fini d'une traite.

La solitude des grandes villes est le genre de roman qui monte doucement mais surement dans quelque chose de profond et riche en émotions. Pas seulement parce que le personnage d'Eve m'a touché mais aussi et surtout parce que ses personnes qu'elle croise, qu'elle côtoie vont changer la donne dans son petit quotidien. Ainsi, j'ai beaucoup aimé Phil et June, les deux collègues qui au fil des chapitres nouent une relation d'amitié importante de cruciale pour notre héroïne. Les deux grands-parents sont également terriblement drôles et attachants. Et puis il y a ses rencontres dans ces fameux groupes... Damien mais aussi Thomas. Deux relations qui m'ont donné les larmes aux yeux à plusieurs reprises. Deux évolutions à la fois différentes et pourtant similaires. L'amitié qui lie Eve et Damien est touchante et tellement réaliste qu'elle bouleverse, quant à Thomas... Eh bien sachez que c'est un vrai chamallow.

En même temps, il ne pouvait en être autrement avec ce timide-là. Thomas est un homme profondément gentil, attentionné et à l'écoute. Malgré ses peurs et appréhensions il va non seulement permettre à Eve de s'ouvrir aux autres mais aussi de croire en elle. La romance a été du début à la fin l'un des meilleurs éléments du roman. Elle pourrait être qualifié de slow-burn. Entre Thomas et Eve, c'est de la douceur, du mignon, des scènes parfois drôles et surtout beaucoup de bons sentiments. Avec eux, je n'ai cessé de sourire. Mais comme toute bonne chose, celle-ci va avoir son lot de surprises. Car comme je vous le disais plus haut, leur histoire commence par un mensonge... et la vérité fini toujours pas ressortir à un moment où à un autre.

Je dois dire que le mensonge est quelque chose de difficile à traiter, dans le sens où certains ont parfois du mal à passer, du moins à mes yeux. Mais j'ai trouvé que l'autrice, Pauline Perrier, avait su l'aborder avec sincérité, réalisme et amener le lecteur à se poser les bonnes questions. A travers son personnage, on découvre tout l'étendu de l'impacte d'un mensonge assez banale. Pas uniquement sur le premier plan. Certes sur le moment ce n'est qu'une broutille, mais que cache réellement ce mensonge ? Ainsi, j'ai trouvé les révélations concernant ses mensonges vraiment bien amenées et en totale adéquation avec le récit. Je pense que l'autrice n'aurait pas pu faire mieux en terme de fin et de conclusion à son histoire.

La solitude des grandes villes est un roman qui aborde des sujets difficiles tels que la maladie, les addictions, les mensonges, la famille, l'amitié ou encore l'amour et la solitude à proprement parlé. Certains moments sont riches en émotions et très forts. Pour autant il n'est en aucun cas déprimant ou sombre. Au contraire, je trouve qu'on ressort de cette lecture apaisé, (un brin bouleversé) mais avec le sourire de cette belle conclusion. Alors le pari est réussi !
Lien : https://my-bo0ks.over-blog.c..
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Lorsque j'ai reçu la proposition de recevoir ce livre grâce à Babélio et aux Editions Hugo, que je remercie, je me suis dit pourquoi pas ?
Cela fait un petit moment que je n'ai pas lu de feel-good et la pochette était très attirante.

J'ai aimé l'écriture de l'auteur, elle a des référentes, un vocabulaire précis, elle sait jongler avec ses différents personnages. C'est plutôt agréable de ce point vue.

Mais (vous le sentiez arriver..), il est inégal dans sa construction. Je m'explique, Eve est une jeune fille très timide, elle va de groupes de parole en groupe de parole (oui, l'idée des pas nouvelles mais passons), elle a tout de même 2-3 amis et tombe amoureuse. Là, patatras, comme toute bonne romance et téléfilm de M6, un problème, des mensonges, tout est remis en cause. Et tout ceci prends 80% du livre.

Et sur les derniers chapitres, elle adopte un chat, prend sa vie en main, se trouve le projet de ses rêves (dont on se doute dès le début), prends des initiales, des risques, ...Un peu tiré par les cheveux.
Il y a donc des longueurs, des rebondissements qui n'en sont pas vraiment et trop de rapidité sur son changement brutal pour que ce soit réaliste.

Je pense tout de même que les amateurs de feel-good apprécieront !

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Quand on s'appelle Eve Dubois et qu'on n'a aucun projet d'avenir, on se retrouve à vendre des matelas dans un magasin à deux doigts de la faillite, Royal Matelas.
Que dis-je ? Vendre ? Pour vendre, il faut un minimum de tchatche ! Voilà qui manque totalement à cette jeune fille qui se cache dans la réserve et évite autant que possible le contact avec les clients car elle est d'une timidité maladive.
Attention ! Elle est timide, mais elle se soigne : elle fait partie d'un groupe de parole pour des personnes comme elle. Un groupe qui se réunit une heure par semaine. Tout va bien jusqu'au jour où débarque, dans le groupe, un mec super canon…

Critique :

C'est agréable de démarrer une lecture en tenant en main un livre avec une splendide couverture originale. Mais qu'en est-il du contenu ?
Indépendamment de l'histoire de la grande timide qui s'invente des vies de rêve dans des groupes de discussion où elle joue des personnages à des lieues de ce qu'elle est vraiment, nous avons une histoire d'amour peu évidente entre deux timides, une solide amitié entre Eve et June, une jeune femme qui est tout son opposé, un drame lourd, un homme qui refuse de se laisser soigner car il pense qu'il n'a plus rien à apporter à la vie et que la vie n'a plus rien à lui apporter… Et des pincées d'humour, glissées ici et là. Vous aurez compris que cette histoire sentimentale est très proche d'un genre qui ne m'émeut pas particulièrement, le feel good ! Pourtant, lorsque Babelio et les éditions « Hugo et compagnie » m'ont proposé la lecture de cet ouvrage, je n'ai guère hésité, ayant lu une suite de gros pavés du genre sanglant, et avec la triste actualité qu'est la nôtre, j'éprouvais le besoin d'un petit peu de légèreté. Et c'est là que vous qui me lisez, le regard angoissé, vous vous demandez si ce livre de Pauline PERRIER a réussi à me faire oublier quelques heures durant les crimes horribles d'un Jean-Christophe Grangé, les trahisons à répétition d'un Romain Slocombe, une pandémie mondiale liquidant plus de 95% de la population grâce à Deon Meyer, ou une troisième guerre mondiale d'un Ken Follet, à moins que nous n'envisagions celle de Poutine les yeux fixés sur l'Ukraine martyrisée… Permettez-moi de faire perdurer encore quelques instants l'insoutenable suspens qui s'est abattu sur vous à la lecture de cette chronique…
Eve, en accédant au groupe de timides, a menti. Elle s'est présentée comme dessinatrice plutôt que d'assumer le vide de sa vie. (Eve, ce n'est pas bien de mentir !) Lorsqu'elle y rencontre Thomas, le beau gosse, rappelons-le, elle se trouve coincée dans son mensonge : Thomas est libraire ! Va-t-elle arriver à se tirer de cette situation ?
Mais oui ! Ou pas ! C'est une gentille romance, pas un de ces horribles drames où une jeune fille paraplégique est jetée dans le canal par ses parents désireux d'avoir une bouche de moins à nourrir. Sauvée par un jeune homme presque beau, au moment où leur incroyable amour démarre, il lui apprend que cet amour est impossible car il a une tuberculeuse qu'aucun antibiotique ne saurait guérir, sans compter son cancer de la prostate et la greffe de foie dont il ne peut bénéficier à cause de ses autres pathologies. Il meurt dans d'atroces souffrances. La jeune fille fait rouler son fauteuil jusqu'au canal de Bruxelles et s'y précipite, et cette fois, personne pour la sauver. Fin de l'histoire ! Eh bien, voilà à quoi vous échappez en lisant « La solitude des grandes villes ». On dit merci qui ? Merci Pauline Perrier pour cette chouette histoire ! (Pas celle de la jeune paraplégique pour laquelle je réclame mes droits d'auteur ! Celle de la timide Eve. Si je ne suis pas clair, vous me le dites et je recommence l'explication !)
Alors, Eve va-t-elle sortir de sa coquille de Timide (et de ses mensonges) et démontrer ses capacités relationnelles, notamment ? … Heu… Là vous m'en demandez trop… Vu le grand âge de mes neurones, je crains d'avoir oublié la réponse à cette question…

Un grand merci à Babelio ainsi qu'aux éditions Hugo pour cet envoi dans le cadre d'une Masse critique pour les privilégiés dont je fais partie...
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