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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Je remercie chaleureusement Didier Jeunesse pour l'envoi, via net galley, du roman jeunesse : Mon cheval de bataille de Delphine Pessin.
C'est un grand jour pour Arthur. Il assiste à un spectacle de voltige équestre, sa passion !
À sa grande surprise, l'un des chevaux sort du rang pour le saluer affectueusement. Ce qu'il ignore c'est que ce cheval est spécial et sait détecter les personnes malades.
Quelques jours plus tard, tout bascule : Arthur fait un malaise… Dans l'épreuve qui l'attend, le garçon pourra compter sur sa grande soeur.
Pour mieux livrer bataille, elle a même quelques idées un peu folles…
Mon cheval de bataille est un roman jeunesse absolument magnifique que je recommande à tous, dès 10 ans. Il a toute sa place dans les CDI des collèges et lycées.
Il traite de la maladie avec une grande sensibilité et de l'humour.
Nous avons deux points de vue : celui d'Arthur, qui apprend qu'il a une leucémie et sa grande soeur Victoria.
Cette annonce va bouleverser la vie de toute la famille et il est judicieux de nous faire comprendre à quel point au travers les yeux du petit garçon mais aussi celui de la grande soeur. Car elle aussi va souffrir de cette nouvelle situation et de l'entrée de la maladie dans leurs vies.
C'est hyper touchant, évidemment, sans pour autant être larmoyant. La maladie est bien expliquée sans que ce soit trop technique.
J'ai apprécié que l'autrice parle de la sensibilité des animaux, de la possibilité de certains de déceler la maladie chez les êtres humains.
Arthur est un petit garçon très attachant, de même que sa soeur Victoria. Elle a une façon bien à elle, parfois, de réagir. Elle est hyper touchante.
Ce roman est criant de vérité, il traite parfaitement de la maladie d'un enfant et de ses conséquences sur la famille.
J'ai adoré cet ouvrage, j'ai évidemment été en larmes à plusieurs reprises.
Je vous le recommande sans hésitation et je lui mets un énorme cinq étoiles.
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Une famille sans histoires, la Mère prof de maths, le Père ingénieur en informatique, Viviane une adolescente en révolte perpétuelle et Arthur le benjamin, un gamin de 10 ans bon élève, et fan de voltige équestre.. Tout va bien jusqu'au jour où tel un tsunami le couperet tombe; Arthur est malade, très malade.. Atteint d'une leucémie il entre dans la spirale des traitements intensifs ... La famille est à ses côtés .
Un sujet difficile et douloureux que Delphine Pessin aborde merveilleusement. Rompant le silence qui la plupart du temps entoure ces cancers de l'enfant, dévoilant sans tabou les affres de cette maladie, elle donne la parole à Arthur pour qu'il exprime ses peurs, sa douleur, ses renoncements puis enfin son envie de reprendre du poil de la bête. En écho la voix de Viviane, la grande soeur qui prend la maladie de son frère de plein fouet et ne sait plus qui elle est , où elle va ni comment l'aider et l'empêcher de baisser les bras..
Un roman puissant, fort bien écrit qui s'adresse certes à des adolescents mais où les ainés trouveront matière à penser et à rebondir.
Mon cheval de bataille de Delphine Pessin est paru aux éditions Didier jeunesse .
Lu grâce à la complicité de l'éditeur via Netgalley #Monchevaldebataille #NetGalleyFrance
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Pour moi, une LAL, c'était bêtement une Liste À Lire, rien de plus. Depuis cette lecture, ce ne sera plus aussi banal puisque c'est aussi l'acronyme de Leucémie Aiguë Lymphoblastique.

Oui, ce roman jeunesse parle de leucémie, de cancer chez les plus jeunes, chez les enfants… En l'occurrence, dans ce roman, c'est Arthur qu'elle va toucher.

Malgré la dureté du sujet, jamais l'autrice ne sombre dans le pathos, le larmoyant ou l'excès : elle n'est pas là pour que vous fassiez un don à la recherche contre la leucémie. Nous ne sommes pas dans une soirée télé où il faut faire pleurer dans les chaumières pour obtenir plus de dons que l'année précédente.

Que du contraire, elle tente de montrer l'envers du décor, celui que personne ne voit, celui auquel personne ne songe : la famille du malade… Pas question de nous montrer des parents forts, qui font front, qui se battent avec une énergie qui semble inépuisable et où tout le monde est soudé, comme dans le meilleur des mondes.

Non, une maladie pareille qui touche un jeune garçon de 10 ans, ça fait voler en éclat une famille, ça donne l'impression à la mère qui porte son fils à bout de bras, que son mari ne fait rien pour l'aider et que son adolescente de fille prend le tout à la légère parce qu'elle blague avec son petit frère malade.

La maladie, ça rend les autres de la fratrie invisible, ça leur donne la haine contre cette invisibilité, ils ont la haine sur les autres élèves de l'école qui les regardent avec pitié, qui ne savent pas quoi dire ou quoi faire, qui sont maladroits face à celui ou celle qui doit affronter la maladie d'un proche, surtout si c'est un gosse.

Ce roman, c'est un container d'émotions brutes, c'est un récit traité avec finesse, avec des nuances, sans que l'on puisse porter jugement à l'un ou à l'autre, puisque chacun est persuadé d'agir comme il le faut, ou de ne pas trouver sa place, de ne pas trouver les mots qu'il faut. Chacun essaie de faire ce qu'il peut, mais ce n'est jamais assez ou ce n'est jamais bon.

Rien n'est facile… Personne n'est préparé à ça.

Viviane, la grande soeur d'Arthur, en pleine crise d'adolescence, va partir en vrille : personne ne la comprend et elle a raison. Son amie essaie de l'aider, mais elle s'y prend mal et ce n'est pas sa faute non plus… La maladie fait des ravages sur son passage et des dégâts collatéraux sont impossibles à imaginer au départ. Sa mère aussi part en vrille dans son désir de tout contrôler, de protéger Arthur…

Lucas, enfant malade, qui arrive à blaguer alors qu'il en a déjà bien bavé, est un bel exemple de la résilience des enfants et de leur désir d'évacuer la pression avec de l'humour noir. Un personnage très lumineux, ce petit Lucas.

Les enfants aiment qu'on leur dise la vérité, qu'on ne leur cache rien, qu'on ne minimise pas leur maladie et qu'on leur explique exactement comment le traitement va se dérouler.

Si l'autrice évite l'écueil du pathos ou du larmoyant, je vous avouerai que j'ai eu quelques fois la gorge serrée, mais pas au moment du décès d'un petit malade. L'émotion m'a submergée dans des moments de bonheur, de complicité, lors d'une visite particulière et lors d'une marche… Intense niveau émotions !

Un magnifique livre qui aborde un sujet difficile tel que la maladie des enfants et leur extrême lucidité face à ce qui pourrait les cueillir au bout du chemin.

Un roman jeunesse qui aborde les différentes phases des traitements de chimio et leur impact que tout cela aura sur une famille.

Magnifique et tout en finesse !

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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C'est un très beau roman. Cela devrait suffire de le dire ainsi. Ce livre m'a tellement plu que je n'ai pas envie de le décortiquer, d'expliquer pourquoi, en suivant le style, la construction de l'intrigue, la répartition des points de vue, il est un très bon roman. Cela devrait suffire de dire qu'il m'a totalement emporté dans son univers, qu'il m'a profondément ému, bien que je sache que certains parents détourneront leurs enfants de la lecture de ce livre. Pourquoi ? Il parle d'un sujet dont on parle peu, comme si ne pas en parler suffisait à conjurer le sort : le cancer chez l'enfant.

La famille d'Arthur est une famille ordinaire, ses parents travaillent beaucoup, ils sont passionnés par leurs métiers respectifs, mais ils s'entendent bien, s'occupent de leurs deux enfants, et trouvent enfin le temps de se rendre à un spectacle équestre pour passer enfin un moment en famille, faire plaisir à Arthur, passionné d'équitation, et tant pis si Viviane la grande soeur râle, tant pis si la sortie compromet sa vie sociale de lycéenne. Là, l'incroyable se produit : Zahir, un des chevaux, s'approche d'Arthur. Zahir n'est pas un cheval ordinaire, il sait détecter les personnes malades. Impensable, voilà la réaction du père. Seulement, quand Arthur est conduit à l'hôpital quelques jours plus tard, il demande à ce que les examens soient approfondis tout de suite, et le verdict tombe : cancer.

Le récit suit au plus près la réalité du traitement, sans pathos, sans faire croire non plus que tout est rose, court, facile, comme on peut le voir dans certaines séries télévisées. Oui, le traitement rend malade, oui, c'est éprouvant pour la famille, et c'est dans ces moments-là que la solidité d'un couple est mise à l'épreuve. Il est facile d'écrire « répartition des tâches, arrêt du travail pour être près de l'enfant malade ». Il est nettement plus difficile de combattre au jour le jour, de faire face à toutes les épreuves du quotidien. Il est difficile de mener, à côté, une vie que l'on nous pousse à avoir la plus normale possible. J'ai apprécié que Viviane tente des blagues foireuses, pleines d'humour noir face à son frère – parce que cela permet de voir quel est réellement l'état d'esprit d'Arthur. J'ai aimé aussi que le médecin, les infirmiers, prennent le partie de dire la vérité au patient, à ses proches, même si la vérité n'est pas facile à entendre. J'ai toujours eu l'impression que la perte du combat contre la maladie commence au moment où quelqu'un dit : « non, ne lui disons pas, cela ne sert à rien. » Tout peut être dit, même la pire nouvelle comme celle qu'apprend Arthur au cours du récit. le tout est de prendre le temps et la peine de le faire.

Il faut être fou, comme beaucoup d'autres disait Molière, dans le malade imaginaire. Viviane osera tenter des choses complètement folles pour aider son frère à sortir du désespoir. J'ai beaucoup aimé ce personnage, parce qu'elle est celle que tous ou presque oublie, celle avec laquelle certains ne savent plus comment se comporter, celle aussi qui voit ces amis qui « oublient » de prendre des nouvelles. Celle qui est prête à se battre aussi – parce que le combat contre le cancer est un combat qui ne se gagne pas seul, un combat de longue haleine dans lequel tout compte, même les soutiens les plus inattendus.

Mon cheval de bataille est un très beau roman, signé Delphine Pessin, une autrice que j'apprécie décidément énormément.
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❤ Coup de coeur ❤

L'autrice nous parle avec brio de la maladie qui vient de s'immiscer dans cette famille.
Cette maladie qui ne touche pas uniquement Arthur, jeune garçon de 10 ans mais tous les membres.
Delphine nous dévoile parfaitement les sentiments, les bouleversements,...qui vivent chacun d'eux.

Mon coeur de maman, de soeur a été mis à rude épreuve. J'aurai ri mais surtout beaucoup pleuré.

En bref, un roman a deux voix tellement touchant et émouvant qui s'adresse normalement aux ados mais cette lecture convient à tous

#monchevaldebataille #netgalleyfrance
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Viviane est une ado en rébellion contre sa mère. Arthur, son petit frère, adore la voltige. C'est lors d'un spectacle équestre auquel assiste la famille qu'ils font la connaissance de Zahir, un cheval un peu particulier. Mais la famille éclate lorsque Arthur tombe gravement malade...
Un roman bouleversant qui m'a émue aux larmes !
J'avais déjà lu quelques titres de Delphine Pessin que j'aime beaucoup et celui-ci ne déroge pas à la règle. Elle parvient à aborder des sujets souvent difficiles avec beaucoup de sensibilité et de pudeur mais aussi avec une certaine légèreté que j'apprécie énormément. Ici, c'est le thème de la maladie d'un enfant et ses répercussions sur les autres membres de la famille.
En alternant les points de vues de Viviane et Arthur, on s'immerge dans les détails réalistes de la prise en charge de la leucémie avec ses durs combats à mener, ses chimios et ses conséquences, l'isolement de l'entourage qui ne sait pas toujours comment réagir mais qui fait ce qu'il peut.
Je me suis vraiment attachée à Viviane et Arthur, à leur relation fraternelle qui m'a beaucoup touchée.
J'ai apprécié aussi la présence discrète mais essentielle de Zahir et de l'équithérapie.
Ce roman est un vrai coup de coeur pour lequel je remercie chaleureusement les éditions Didier Jeunesse et Babelio !
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Ce livre m'a fait penser à Wonder, vous vous rappelez de ce livre ? Avec un petit gars à la tête pas facile à montrer, et qui s'en sort avec grandeur ! le livre etait raconté tour à tour par les personnages. Ici le narrateur alterne entre Arthur et Viviane, sa soeur, on oscille entre les 2 héros dans une histoire où la maladie est omniprésente. On suit finalement la vie de toute la famille, comme dans Wonder, on passe de la maison à l'hôpital, avec un peu d'école, le style est clair, on avale les pages avec une pointe d'émotion...
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Mon cheval de bataille de Delphine Pessin traite du difficile sujet de la maladie chez l'enfant et des conséquences sur la famille. Alors qu'Arthur assiste à un spectacle de voltige équestre, un des chevaux le salue affectueusement. Ce qui pourrait être anecdotique n'est autre que les prémices d'un drame qui va toucher toute la famille car ce cheval est spécial et sait détecter les personnes malades. Et quand Arthur fait un malaise, c'est le calvaire qui commence. A travers le point de vue d'Arthur, qui apprend qu'il a une leucémie et sa grande soeur Victoria qui ne sait comment appréhender les choses, Delphine Pessin dépeint le quotidien d'une famille ordinaire qui essaie d'affronter les épreuves. C'est touchant mais aussi très "vrai" avec leurs questionnements mais également leurs réactions. le personnage de Victoria est en pleine crise : elle se révolte, est en colère mais elle va petit à petit grandir, trouver sa place et son rôle face à cette tragédie. Un roman à lire et à faire lire. Énorme coup de coeur ! #Monchevaldebataille #NetGalleyFrance
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Victoria, ado en pleine crise existentielle, vit au sein d'une famille normale, avec une vie normale et un caractère d'ado normal ! Jamais contente, souvent en conflit avec ses parents et plus particulièrement sa mère.
Son petit frère, Arthur, est son contraire, avenant, jovial heureux ! Tout deux sont souvent, très souvent en total désaccord et mésentente.
Arthur a pour grande passion le cheval et la voltige. Lors d'un meeting, un cheval vient tout naturellement vers lui et c'est l'extase pour le jeune pré-ado. Mais voilà, c'est aussi la fin de la normalité ! Car ce cheval a un don il détecte la maladie.
Ce roman nos entraine non seulement dans la maladie qui touche certains enfants, on suit les réactions d'Arthur et de ses parents, mais ce qui est moins courant, c'est de voir les ressentis, les effets sur sa soeur.
Un roman touchant et plus qu'émouvant qui laisse une place aux autres membres d'une fratrie qui parfois doivent se plier aux exigences des soins et du malade quitte à devoir s'oublier.
Merci Netgalley de cette proposition.
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J'ai eu un coup de coeur pour ce livre même s'il m'a fait verser quelques larmes !
L'histoire porte surtout sur la façon dont les membres d'une famille, les amis se comportent quand un enfant est gravement malade, touché par une leucémie. Rien que le mot "cancer" fait peur alors appliqué à un enfant c'est presque insoutenable. C'est un roman à deux voix, habitude d'écriture très utilisée par les écrivains ces temps-ci, qui permet l'introspection de deux personnages. Arthur, 10 ans, et sa grande soeur Viviane, 15 ans, s'expriment à tour de rôle et racontent leurs joies, leurs désespoirs, leur vécu avec les copains, les parents.
J'ai commencé cette critique en disant que j'avais versé quelques larmes, il y a aussi de l'humour dans ce livre, l'humour potache des enfants cancéreux. "M. et Mme Cale ont trois enfants, comment s'appellent-ils ?
J'avais secoué la tête.
- Je sais pas.
-Anna Lise Medhi, avait-il énuméré.
Anna Lise Medhi Cal. Ca m'avait fait rire."
Il y aussi l'humour acerbe de Viviane, incompris par sa mère mais apprécié par Arthur. Malgré le sujet grave, il y a de la légèreté et de l'amour dans celivre.
"Mon cheval de bataille" est classé en littérature jeunesse mais pourrait tout aussi bien être lu par les adultes. En plus Delphine Pessin est une autrice adorable qui a déjà écrit avec justesse sans être plombante sur des sujets sérieux. une autrice à découvrir !
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