AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782278098293
192 pages
Didier Jeunesse (04/03/2020)
4.24/5   272 notes
Résumé :
C’est l’histoire de deux « fleurs » :
L'une, Capucine, a décidé d'effectuer son stage dans un Ehpad. Elle change de couleur de perruque en fonction de son humeur et au fil des découvertes du métier d'aide-soignante.
Violette, quant à elle, est une nouvelle résidente, carrément amère de laisser derrière elle sa maison et son chat adoré pour finir sa vie dans ce « mouroir ».
Chacune a une blessure, chacune a un secret. La rencontre entre ces deux ... >Voir plus
Que lire après Deux fleurs en hiverVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (158) Voir plus Ajouter une critique
4,24

sur 272 notes
Un roman jeunesse touchant, l'histoire d'une belle rencontre entre les deux "fleurs" du titre, soit Capucine, lycéenne en terminale ASSP (Accompagnement, Soins et Services à la Personne), et Violette, nouvellement arrivée au Bel Air, un Ehpad où elle n'avait pas choisi de finir ses jours.
Violette est en stage d'observation, mais va se retrouver très vite sollicitée pour participer activement aux soins des résidents, le personnel étant en sous-effectif comme trop souvent dans ce type d'établissement. Les aides-soignantes sont débordées et ne peuvent consacrer que quelques minutes à la toilette de chaque personne âgée, ce qu'elle déplorent, mais qui ne suscite que peu de réaction au niveau de la direction. La jeune stagiaire va se révéler une aide précieuse, et découvrira des aspects insoupçonnés du métier dans lequel elle envisage de s'engager. Déjà meurtrie par la vie, elle cache son mal-être sous des perruques censées refléter son humeur du jour. Elle raconte dans un chapitre sur deux son vécu et ses relations avec les "vieux" dont elle tâche de s'occuper avec un peu plus d'humanité que le temps octroyé ne le permet.
Elle va notamment nouer un lien privilégié avec Violette, arrivée le même jour qu'elle, désemparée par cet environnement où elle ne trouve pas ses repères, triste de ne plus avoir son chat Crampon, et qui se laisse dépérir parce qu'elle ne trouve plus de raisons de vivre. Mais le franc-parler et la sincérité de Capucine vont percer cette carapace, et les deux "fleurs" vont peu à peu s'épanouir au contact l'une de l'autre. Elles vont se livrer leurs secrets et se soutenir mutuellement.
Violette er Capucine alternent la narration, nous faisant découvrir la vie en Ehpad côté résident et côté soignant, les ressentis et les difficultés des uns et des autres, sans enjoliver la réalité, aspect que j'ai apprécié, parce que certains romans nous vendent des maisons de retraite qui ressemblent plus à des hôtels de luxe qu'à ce que peut s'offrir la majorité des personnes âgées. Les soignants ne sont pas des héros, ils ont des faiblesses et sont conscients des manques dans la qualité des soins apportés. On en découvre plusieurs dans le roman, certains montrent une façade assez froide (pour se protéger) et finissent en burn-out, d'autres se rebellent et organisent une marche de protestation pour réclamer des effectifs et des moyens. Tout ceci fait écho à l'actualité, mais est sans doute quand même un peu édulcoré.
En tout cas, en refermant ce livre, j'ai une fois de plus souhaité très fortement ne pas finir dans un établissement de ce genre.
Les personnages de Capucine et Violette sont attachants, de nombreuses jeunes filles pourraient s'identifier à cette lycéenne qui découvre le monde pas toujours reluisant du travail auprès des "vieux" (mais ce n'est pas forcément plus facile auprès des jeunes enfants, comme elle en a fait l'expérience). Violette m'a fait mal au coeur, tellement "paumée" quand elle est obligée de renoncer à sa vie d'avant, elle m'a rappelé Yvonne, l'héroïne de la BD "Le plongeon", elles ont beaucoup en commun, notamment une certaine faculté à l'auto-dérision qui leur permet de surmonter le traumatisme de l'entrée en ehpad. Car il ne faut pas se leurrer, dans la grande majorité des cas c'est très mal vécu ce renoncement à l'autonomie, au "chez soi", si modeste soit-il, et bien souvent l'abandon de l'animal familier, même si, heureusement, on commence à les autoriser dans certaines résidences.
J'ai terminé ma lecture avec un sourire un peu triste, j'ai passé de bons moments avec Violette et Capucine, elles accompagneront mes pensées un moment, surtout quand je recroiserai des "bac pro ASSP", ou la prochaine fois que ma maman s'inquiétera à l'idée de ne plus pouvoir rester dans sa résidence pour "seniors autonomes" où elle peut faire ce qu'elle veut !
Je n'ai mis que quatre étoiles même si je n'ai rien de particulier à reprocher à ce roman, mais c'est juste que ce n'a pas été un coup de coeur.
Commenter  J’apprécie          4814
Capucine est en Terminale et souhaite devenir aide-soignante. Dans le cadre de ses études, elle entame un stage professionnel au Bel-Air , un Ehpad.
Après une mauvaise chute de sa mère, le fils de Violette a insisté pour qu'elle réside désormais en Ehpad, plus sécurisé.
"Deux fleurs en hiver" est l'histoire d'une rencontre qui prouve que l'amitié n'a pas d'âge.
Nous suivons le quotidien de Capucine, jeune élève enthousiaste et énergique, qui appréhende son futur métier avec beaucoup de passion mais en découvre aussi la dure réalité. Violette et ses camarades, quant à eux, apportent le point de vue des résidents. L'amitié de ces deux personnages est l'occasion de mettre en avant les difficultés que rencontrent les soignants au quotidien et les conséquences qui rejaillissent sur les personnes âgées. Mais un Ehpad, ce sont également des histoires personnelles (celle de notre jeune Capucine et celle de Violette) avec ses fêlures et ses joies, l'abattement et l'espoir, une jeunesse qui s'éveille à la vie adulte et un regard en arrière pour les seniors. Les deux héroïnes sauront trouver l'une en l'autre réconfort et compréhension, leur permettant de dépasser leurs peurs. Alternant les points de vue de Capucine et Violette, les chapitres s'enchaînent rapidement. Les personnages sont attachants, l'histoire assez réaliste. le fait ainsi que les relations humaines sont reléguées au second plan face à l'accumulation des tâches.
Un roman ado émouvant et touchant, sans mièvrerie, qui permettra aux jeunes lecteurs de considérer peut-être autrement nos "vieux" que nous serons tous un jour - on espère !

Sélection Prix des Incorruptibles 2021-2022, niveau lycée.
Commenter  J’apprécie          310
Je remercie énormément Didier Jeunesse pour l'envoi, via net galley, du roman jeunesse Deux fleurs en hiver de Delphine Pessin.
C'est l'histoire de deux « fleurs »...
L'une, Capucine (presque 18 ans), a décidé d'effectuer son stage de terminale dans un Ehpad. Elle change de couleur de perruque en fonction de son humeur et au fil des découvertes du métier d'aide-soignante.
Violette, quant à elle, est une nouvelle résidente, carrément amère de laisser derrière elle sa maison et son chat adoré pour finir sa vie dans ce « mouroir ».
Chacune a une blessure, chacune a un secret.
La rencontre entre ces deux fleurs abîmées par la vie pourrait bien bousculer leurs coeurs en hibernation…
Quel magnifique roman que ces Deux fleurs en hiver.
Capucine est une jeune fille qui, suite à un accident de voiture, a perdu sa maman. Cela fait deux ans qu'elle traîne sa peine, elle a le coeur remplit de rancoeur et elle change de perruque au grès de ses humeurs. Qu'a t'elle donc à cacher ?
Violette est une vieille dame ronchonne, qui n'est pas du tout ravie de devoir venir habiter dans un Ehpad.. mais elle n'a pas vraiment le choix ! Elle est de moins en moins vaillante, il n'est pas évident pour elle de rester dans sa maison. Mais son chat lui manque, alors au début elle fait de la résistance..
L'arrivée de Capucine dans cet Ehpad et sa rencontre avec Violette vont leur faire énormément de bien à toutes les deux et nous avons là un très joli roman, emprunt de sensibilité. J'ai aimé l'histoire de ces deux fleurs, leurs fêlures, leurs secrets... L'évolution de leur relation, ce qu'elle leur apporte à toutes les deux.
L'autrice montre bien les difficultés du métier d'aide soignante, sans en faire trop. Elle explique bien le temps limité des aides-soignant(e)s pour s'occuper des résidents, le manque d'effectif, le ras le bol du personnel comme des résidents. C'est une peinture proche de la réalité et de ce que se déroule dans les Ehpad.
J'ai eu un énorme coup de coeur pour ce roman jeunesse que je conseille aux jeunes comme aux moins jeunes. Il y a fort à parier que vous aussi vous serez, à votre tour, charmés par Deux fleurs en hiver.
Evidemment, je mets un énorme cinq étoiles.
Commenter  J’apprécie          281
****

Capucine et Violette n'avaient rien en commun pour se rencontrer. L'une a 18 ans à peine et se cherche. L'autre se voit obligée de vivre en maison de retraite après être tombée seule chez elle. L'une porte des perruques aux couleurs vives. L'autre vit en solitaire devant la fenêtre de sa chambre. Et pourtant... de toutes ces différences va naitre une belle amitié, qui les fera avancer chacune à petits pas vers un peu plus de liberté...

Delphine Pessin signe ici un un très joli roman jeunesse. avec une écriture toute en douceur et en finesse, elle touche du doigt tant les difficultés pour nos aînés à vivre en Ehpad, privés de leurs points de repères, que pour les soignants de prendre le temps de les écouter.

Parce que derrière la tendre histoire de ces deux fleurs, Capucine et Violette, c'est aussi un lever de voile sur une profession qui peine à trouver encore les valeurs qui lui sont attachées.

L'auteur nous offre également une manière très poétique de démontrer que vivre ses douleurs en solitaire ne les fait pas disparaître, bien au contraire. Mettre des mots sur ses doutes, ses blessures, chercher à guérir à travers le regard de l'autre, sont des baumes bien plus durables que les secrets, les cachettes ou les faux-semblants.

Un grand merci à NetGalley et aux Éditions Didier Jeunesse pour leur confiance...
Lien : https://lire-et-vous.fr/2020..
Commenter  J’apprécie          353
Livre tragiquement actuel – lu avant le confinement, et chroniqué pendant. Mais depuis combien de décennies ferme-t-on les yeux sur le mal-être des soignants, sur le manque cruel de moyens des hôpitaux, des EHPAD ?
Il est des jeunes qui ont envie d'être au service des autres, comme Capucine. Ils sont plus nombreux qu'on ne le croit. Vouloir être utile aux autres n'est pas un défaut. Préférer s'occuper de personnes âgées plutôt que de jeunes enfants non plus. Ces personnes, que l'on oublie parfois soigneusement derrière murs et portails d'Ehpad ont eu une vie, le plus souvent très bien remplie, avant d'arriver dans cet endroit, avant d'être devenues dépendantes. Elles en ont des souvenirs, des regrêts, des choses à dire ou à partager. « Elles », c'est le pronom pour remplacer « personnes », mais c'est aussi le pronom qui montre que ce sont majoritairement des femmes qui se retrouvent en Ehpad.
Le livre nous montre le meilleur du pire : l'obligation de faire vite, toujours plus vite, l'impossibilité d'échanger avec les personnes dont on doit prendre soin, les cadences infernales, l'épuisement, y compris pour les plus jeunes, le burn-out qui guette. Capucine, l'héroïne dont la voix alterne avec celle de Violette a encore l'espoir de faire changer les choses, elles ne se blinde pas, pas encore, et elle sera aux premières loges pour assister aux conséquences sur certaines soignantes – là aussi, les femmes sont le plus souvent en première ligne.
J'ai dit « le meilleur du pire » parce que, dans cet ouvrage, le lien entre les personnes âgées et les jeunes générations n'est pas rompu. Les enfants, les petits-enfants viennent rendre visite à leurs parents, grands-parents, même si ceux-ci sont dépendants. Violette reçoit son fils, sa petite-fille, dont elle regrette un peu le choix de carrière : Violette est une institutrice à la retraite, sa petite-fille, avocate, n'exerce plus pour élever ses trois fils. Ce n'est pas ainsi que Violette, et peut-être même cette génération de femmes qui a fait mai 68 (ce qui, pour Violette, a totalement bouleversé sa vie) imaginait le devenir des femmes dans les années 2010 et plus.
Et Crampon. Lui n'a pas un nom de fleurs. Ce chat a le nom qui correspond le mieux à son caractère, le fait de se « cramponner » aux autres, de souffrir, aussi, d'être séparé de sa maîtresse. Les animaux ne sont pas autorisés dans les Ehpad, et je trouve que, comme dans ce livre, cela peut être la source de bien des drames. Tout le monde n'a pas la chance d'avoir une voisine Geneviève, comme celle de Violette,ou d'avoir une stagiaire aussi motivée que Capucine, prête à retrouver le chat fugueur. Oui, avoir un animal dans un Ehpad, même si c'est un seul, un « animal mascotte » peut faire du bien. Qu'on se le dise !
Un dernier message enfin, contenu dans ce livre. Il est bon d'accepter les autres, même s'ils sont différents. Il est bon de s'accepter, même si l'on se sent différent.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
Commenter  J’apprécie          160

Citations et extraits (67) Voir plus Ajouter une citation
La vieillesse, on a beau savoir, on ne s’y attend pas. Les changements sont imperceptibles. Un matin, on remarque une veinule grenat qui n’était pas là auparavant. On a mal aux os, on se grippe comme une machine qui a besoin d’huile.
L’âge vient sournoisement. C’est lorsqu’on s’aperçoit que son fils est devenu un homme qu’on réalise qu’on est vieux. (p.53)
Commenter  J’apprécie          150
- On attend du renfort. Un stagiaire de l'Ifas, j'espère qu'il va vite trouver ses marques. De toute manière, pas moyen d'avoir du personnel supplémentaire. Alors, si tout le monde s'y met, on devrait pouvoir s'en sortir.
Je l'ai suivie jusqu'au premier étage pour distribuer les petits-déjeuners. Ensuite, j'ai surveillé la toilette de six résidents, pas plus de quinze minutes chacun. Les douches ont été reportées de quelques jours.
- J'espère que les filles seront là d'ici à ce week-end, m'a confié Lili. Sinon, il faudra laver en priorité les patients qui ont de la visite.
Je suis restée sans voix. Je n'en revenais pas qu'elle dise un truc pareil. Quoi, on n'allait doucher que les vieux en vitrine ? Les autres, ceux qui seraient planqués dans leur chambre, ils n'avaient qu'à sentir le moisi et puis c'est tout ?
Alors que la matinée avançait et que je cavalais tout du long, j'ai compris qu'elle essayait juste de m'apprendre.
C'était ça, la réalité du terrain.
Il fallait parfois composer avec ce qu'on avait. C'est-à-dire moins de personnel, et toujours autant de travail.
Commenter  J’apprécie          30
Quand j'ai rencontré Mme Florent, elle venait d'arriver au Bel-Air. Elle avait l'air paumé d'une taularde qui se demande ce qu'elle a bien pu faire pour se retrouver là. Des fois, elle râlait, mais pas très souvent. Elle restait cloîtrée dans sa chambre, à regarder dehors, avec dans les yeux comme une envie de fin du monde.
Commenter  J’apprécie          120
Lentement le groupe s’est mis en route. L’air était froid mais sec. On avait emmitouflé les résidents dans leurs manteaux, multipliant les couches de vêtements. Les costumes enfilés par-dessus leur donnaient une allure bizarre et poétique. On aurait dit un tableau de Botero version surréaliste. Les conversations allaient bon train, mais nous avancions doucement. Au bout de quelques minutes, notre troupe a attiré les badauds. Les gens, amusés, s’arrêtaient pour nous regarder passer. Les sœurs Harry Potter ont déplié leur banderole qui proclamait : «soignants pressés patients délaissés».  Une partie de l’équipe était présente, aides-soignants, agents de service et infirmières. Tous avaient collé ce message sur leur blouse : «Manque d’effectifs : greffez nous vite 3 paires de jambes et de bras ! ». De nombreuses familles avaient tenu à participer, les enfants des résidents se mêlant aux parents des écoliers. Le fils d’Albin avait tenu sa promesse, il poussait le fauteuil de son père. Il s’était déguisé en sandwich, mais, au lieu de la publicité, c’était cette phrase qui ornait ses pancartes : «Elle est dans de beaux draps la santé ! ». Puis Lili a sorti un mégaphone et a commencé à scander : «Plus de mains pour nos anciens ! ». Le slogan a été repris par les manifestants, et la phrase s’est propagée comme de la poudre. Les enfants répétaient en chœur en criant comme des dingues, c’était à celui qui gueulait le plus fort. En queue de cortège, je soutenais Violette, costumée en mouton. Avec de simples boucles de coton collées sur un pull blanc, elle avait fait des miracles.
- Ça va, vous tenez le coup?
Elle avait refusé d’être en fauteuil, contrairement à la plupart des autres. «Je peux encore me tenir sur mes deux jambes», elle avait affirmé en enfonçant un bonnet blanc sur sa tête. Je l’avais admirée pour ça. J’avais compris que, pour elle, c’était important d’être debout. Elle s’est accrochée à son déambulateur à roulettes, sa seule concession et on a avancé, petits pas par petits pas.
Commenter  J’apprécie          10
Chapitre 13 : Accident
Cinquième jour à ce rythme de dingue, je n’en peux plus. Une aide-soignante malade est revenue, mais une autre est parties en congés. J’ai l’impression d’être Flash Gordon en mission, sauf que je n’ai rien d’une super-héroïne. Je cours à cent a l’heure après le temps qui se barre et, tous les soirs, je m’écrase comme une crêpe dans mon lit.
Chaque matin, il faut recommencer comme si de rein n’était
Désormais, je participe entièrement au tâche des titulaires.
- C’est le métier qui rentre ! M'a lâché Patricia alors que je m’écroulais sur le banc des vestiaires pour masser mes pieds en compote.
Elle a vraiment le don de réconforter les gens, cette fille. Heureusement il y a encore le sourire.
Léa 4eme
Commenter  J’apprécie          20

Video de Delphine Pessin (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Delphine Pessin
Talents Cultura Jeunesse 2020 : King Charlie de Delphine Pessin
autres livres classés : ehpadVoir plus
Les plus populaires : Jeunesse Voir plus


Lecteurs (574) Voir plus



Quiz Voir plus

DYS SUR 10

Quel est le nom du personnage principal ?

Dylan
Florent
Erwann
Denis

15 questions
20 lecteurs ont répondu
Thème : Dys sur 10 de Delphine PessinCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..