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Première rencontre avec Cadfael que j'ai découvert sur Babelio à travers les nombreuses critiques positives qui jalonnent cette série de 20 tomes.
L'éditeur français n'a pas choisi de traduire ce premier tome pour faire découvrir cette congrégation moyen-âgeuse et a commencé par les deuxième et troisième opus avant de proposer celui-ci. Sans doute ne l'a-t-il pas trouvé assez accrocheur pour une première rencontre. Et c'est un peu le sentiment que j'ai après avoir terminé ma lecture.

J'ai trouvé assez sympathique ce petit polar hors du temps, mais si je ne savais pas qu'il réjouit plusieurs lecteurs sur la durée, je n'aurais pas nécessairement envie de poursuivre.
Le personnage principal, frère Cadfael, semble prometteur puisqu'on est face à un moine peu ordinaire qui augure sans doute de bons moments par la suite. Dans ce premier tome, nous ne sommes pas allés très loin dans la découverte de ce quinquagénaire, passionné par les plantes et enquêteur à ses heures. On voit bien qu'il n'est pas pieu à l'extrême, ne se privant pas de trouver les femmes jolies, ne refusant pas un petit somme pendant des prêches un peu longuets et s'arrangeant quand il le veut avec sa conscience trouvant le bien là où il peut.

L'arrière plan historique est bien fixé. Ici, les différences entre gallois et anglais, qu'on a parfois tendance à assimiler de notre côté de la Manche, sont mises en avant et pas que du point de vue de la langue. Une façon peu ordinaire d'appréhender cette période, presque par le petit bout de la lorgnette.
A l'occasion, je me laisserai donc tenter par une nouvelle incursion près de frère Cadfael.
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Défi ABC 2019-20120
Premier volume des aventures de frère Cadfael. Grand plaisir de retrouver mon bénédictin préféré, dans une histoire qui ne m'a pas semblé la meilleure de la série. Néanmoins, le frère herboriste fait déjà preuve d'une infinie sagesse, la communauté (ou du moins les quelques membres qui font partie du voyage) sont humains ô combien, les villageois bien sympathiques, les ruses des uns répondent aux provocations des autres: ça se laisse lire, puis oublier, mais pour les amateurs du genre, quelques bonnes heures de lecture.
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Première incursion dans les enquêtes du Frère Cadfael, l'un des chouchous de ma maman. Cela fait des années qu'elle m'en parle et qu'elle attend patiemment que je me mette sérieusement à cette lecture et c'est enfin chose faite !
Je m'attendais à quelque chose ressemblant au "Nom de la Rose" d'Umberto Eco, vu le contexte (monastère + Moyen Âge), mais c'est une ambiance tout à fait différente que l'on retrouve dans "Trafic de reliques".
Ainsi, dès le départ, l'ambiance générale de l'histoire est moins sinistre. Même si l'on se doute qu'il va bien y avoir un ou des mort(s) à un moment ou à un autre (c'est le but de tout polar), le récit reste assez léger et se concentre d'abord surtout sur les relations entre les différents membres de la délégation de l'abbaye et les gallois du village dans lequel se trouve la tombe de Sainte Winifred.
Et même une fois que la pauvre victime est assassinée, le ton général du récit n'est jamais bien noir et ne devient jamais sanglant.
En ce qui concerne le contexte historique, je ne suis pas certaine que tous les éléments développés par l'auteure soit strictement exacts, mais même ainsi la plongée dans cette enquête "médiévale" reste très agréable et garantit un certain dépaysement tout au long de la lecture.
Au final, j'ai beaucoup apprécié cette lecture du premier roman d'une série que je vais continuer à découvrir petit à petit.
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Première enquête de frère Cadfaël que je connaissais surtout grâce à la série diffusée il y a quelques années (ça ne me rajeunit pas!)
Une délégation de Shrewsburry où officie notre moine enquêteur se rend à Gwytherin, au pays de Galles, pour chercher les ossements de Sainte Winifred. Un meurtre a lieu là-bas. Une enquête où se mêlent intérêt personnel, visions, amours...
Le début m'a semblé un peu long, la fin un peu rocambolesque mais l'enquête autour du meurtre est prenante et bien menée.
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Ceci est mon premier roman d'Ellis Peters. Je réclamais un roman avec une enquête au Moyen-Age, j'ai été servie. Cependant j'ai trouvé que l'intrigue était longue à se mettre en place. Je ne comprenais pas l'intérêt de tout ce début. Mais plus on avance dans l'histoire plus on comprend pourquoi.
De plus, avec ce roman, j'ai trouvé ça intéressant de revenir dans la société du Moyen-Âge anglais et gallois. le fait que l'histoire mette en scène des villageois et des moines, je trouve que ça change un peu du point de vue des seigneurs et hauts placés.
De plus, le trafic de reliques était quelque chose d'assez important à cette époque, d'où l'intérêt pour moi d'en faire une histoire.
Au niveau de l'écriture, il y a eu quelques éléments qui m'ont gêné. J'aurais tendance à penser que ça vient de la traduction. Ce sont tout d'abord les quelques répétitions, ensuite un langage qui ne fait pas très moyenâgeux et enfin un ou deux anachronismes.
Malgré tout cela reste une lecture plaisante. Je réitérerai sans doute une expérience aux côtés de Cadfael.
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Trafic de reliques n'est assurément pas un polar qui déménage, mais demeure une lecture très agréable, presque relaxante.
En fin de journée, rien de tel qu'une petite immersion dans l'Angleterre du XIIe siècle aux côtés de Frère Cadfael pour se sentir mieux.

Sans être à couper le souffle, l'intrigue est bien trouvée. A la manière de sa compatriote Agatha Christie, Ellis Peters fait de ses personnages des suspects potentiels tour à tour.

J'ai particulièrement apprécié les petites touches d'humour "so brittish" que distille l'auteur. Et que dire de l'ironie employée pour conclure l'histoire.

Trafic de reliques ne procure pas de frissons et ne risque pas de provoquer des cauchemars ou de faire passer une nuit blanche mais est une lecture particulièrement douce.
Lien : http://hanniballelecteur.ove..
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À la base ce premier tome des aventures de Frère Cadfael devait n'être qu'un roman unique, ce qui explique peut-être l'absence du contexte de guerre de cette histoire. En effet nulle mention des souverains ennemis Mathilde et Étienne. Côté date, on sait juste que Cadfael, homme d'armée devenu moine sur le tard, est décrit comme étant jeune homme lors des croisades de Godefroi de Bouillon, mort en 1100, donc on doit être une deux décennies plus tard au moins.
Mais on peut noter l'apparition de personnages qui deviendront par la suite récurrents : le hautain prieur Robert et son obsequieux assistant Jérôme. C'est leur ambition, couplée aux visions épileptiques d'un novice, Colombanus, qui leur fera envoyer une délégation de l'abbaye de Shrewsbury pour demander au village de Gwytherin les reliques de Sainte Winifred, afin de faire profiter l'abbaye de sa gloire.

Passé le ricanement stupide qui m'a prise à la lecture du nom d'un des moines (Colombanus, hin hin hin), je m'y suis habituée, pour me plonger dans l'histoire racontée.

La délégation de l'abbaye anglaise, d'abord accueillie avec bonne humeur dans Gwytherin, est vue avec nettement plus de circonspection, voire d'hostilité quand leur intention de récupérer les ossements de la sainte locale est annoncée. Mais lorsque l'opposant le plus virulent au déplacement des reliques est assassiné, Cadfael se sent obligé d'enquêter pour rendre au village la paix que sa délégation a troublée, et justice à la fille du mort.
On s'apercevra que certains, sous des dehors sympathiques, peuvent céder à des impulsions négatives... Et c'est grâce au tumulte déclenché par l'aveu d'un "coupable" secondaire, que Cadfael entreverra la vérité et pourra confondre le véritable meurtrier ; peut-être avec l'aide de Sainte Winifred elle-même!

Le happy end concocté par Ellis Peters, que l'on sent indulgente envers son vieux briscard de moine et ses couples aux amours contrariées, classe ce roman d'enquête plutôt chez les cosy mystery. L'ambiance même est celle d'un Moyen-Âge plutôt paisible, avec un Pays de Galles de paysans de bon sens comparés à des Anglais religieux dévorés d'ambition... Tout étant bien qui finit bien, ça me convient comme ça!
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Voilà près de deux décennies que je n'avais pas revu frère Cadfael. Je l'avais alors découvert au gré des bibliothèques que je fréquentais alors et avais développé une véritable addiction à la collection Grands détectives.
J'ai décidé de reprendre la série en lisant bien dans l'ordre chronologique et de redécouvrir les luttes entre la reine Mathilde et Etienne de Blois.
Dans ce tome inaugural, il n'est pas encore question de la grande Histoire. Ellis Peters nous emmène avec une pointe d'humour dans le monde des translations de reliques. C'est l'expression consacrée même si dans les faits le titre de l'ouvrage est bien plus proche de la réalité.
L'abbaye de Shrewsbury décide qu'il lui faut des reliques pour attirer des visiteurs, pardon des pèlerins, de l'argent, pardon des offrandes, et de la renommée. Des moines vont donc dénicher une sainte galloise qui n'avait rien demandé à quiconque. Heureusement, frère Cadfael avec sa grande expérience du monde et des hommes veille au grain et tout est bien qui finit bien: la sainte et l'abbaye obtiennent ce qu'elles désirent et les amoureux aussi.
En ce qui me concerne, c'était un pèlerinage bien agréable. Je lui laisse donc les quatre étoiles de mon souvenir, il les vaut bien.
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Ellis Peters est une auteure que j'ai connu grâce à une série télévisée "Cadfael" racontant l'histoire d'un moine atypique qui se veut détective (malgré lui) à ses heures perdues. Par curiosité, j'ai donc acheté plusieurs ouvrages relatant les aventures de frère Cadfael.
En dehors de l'intrigue policière, bien ficelée et menée avec brio, l'auteure nous entraîne sur les traces d'un moine vivant au 12ème siècle, nous transportant dans un univers médiéval où les us et coutumes, les traditions et les choses qui touchent à la religion sont perçues différemment par les gens vivant à cette époque.
C'est une saga agréable à lire et qui nous fait voyager dans le temps, sans même utiliser la machine à remonter le temps d'HG Wells.
Une invitation à voyager dans le temps, avec un moine très observateur !


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Tous les amateurs et toutes les amatrices de polars historiques connaissent la collection mythique "Grands détectives" aux Editions 10-18. Inaugurée en 1983 avec Meurtre à Canton de Robert van Gulik (une enquête du Juge Ti), la collection est rapidement devenue incontournable avec des auteurs comme Ellis Peters (Frère Cadfael et Felse), Anne Perry (Pitt et Monk), Kate Sedley (Roger le colporteur), Paul C. Doherty et tous ses pseudonymes (Hugh Corbett, Amerotke, Sir John Cranston et Frère Athelstane, Kathryn Swinbrooke, etc.) pour ne citer que les premiers dans l'ordre chronologique...
Dans cette liste, le nom d'Ellis Peters vient naturellement dans les premiers, non seulement parce qu'elle a été (et reste encore) un des piliers de la collection, mais aussi parce que la qualité de ses romans en fait une maîtresse du genre. Elle est l'auteur de deux séries policières, l'une se déroulant au XIIIème siècle à la frontière de l'Angleterre et du Pays de Galles (les enquêtes de Frère Cadfael) l'autre dans l'Angleterre d'aujourd'hui (les enquêtes de l'Inspecteur Felse). On lui doit aussi (sous son vrai nom Edith Pargeter) une trilogie très intéressante L'Arbre du paradis, composée de la Pierre de vie, le Rameau vert et La Graine écarlate, une histoire sur les bâtisseurs de cathédrales au début du XIIIème siècle.
Si les enquêtes de l'Inspecteur Felse se lisent agréablement, elles sont assez classiques et pas très éloignée de Barnaby ou Morse (pour donner un ordre d'idée).
Il en va tout autrement de Frère Cadfael. En créant ce personnage, Ellis Peters a joué un coup de maître. En 1977, Umberto Eco n'avait pas encore écrit le Nom de la rose (qui ne paraîtra qu'en 1980). Prendre pour thème un moine enquêtant dans un monastère, à une époque que tout le monde a oublié (le XIIIème siècle anglais) et dans le coin le plus reculé de l'Angleterre médiévale, aux portes du Pays gallois, il fallait y penser ! Ellis Peters a eu cette pensée, et cette audace d'en faire une histoire policière historique, et ce talent inné de conteuse pour nous la faire partager.
Trafic de reliques est donc la première enquête de Frère Cadfael. Nous sommes en 1138, à l'abbaye de Shrewsbury. Une délégation de moines part au pays de Galles pour en ramener les reliques de Sainte Winifred, mais les villageois gallois ne sont pas disposés à coopérer. Sur ces entrefaites, le seigneur du village est assassiné. Frère Cadfael mène l'enquête.
Cadfael est un moine bénédictin qui dans une autre vie a été soldat (il a participé aux Croisades) et marin. A l'abbaye, il est à la fois herboriste et médecin. Son jugement sûr et sa profonde humanité le font apprécier de la plupart de ses collègues (mis à part le prieur Robert et Frère Jérôme, son âme damnée) et il a aussi de solides amitiés en ville, notamment le shérif Hugh Beringar.
Les qualités que déploie Ellis Peters dans ses romans sont multiples : une intrigue policière bien ficelée, des personnages criants de vérité (dans le bien comme dans le mal), une reconstitution minutieuse de la communauté religieuse et de la vie quotidienne dans un village médiéval, des références historiques solides qui sous-tendent l'action (la rivalité entre le roi Etienne de Blois et l'Impératrice Mathilde), tout concourt à vous donner un roman passionnant qui vous fait évader de votre quotidien et de plus vous apprend mainte et mainte chose sur l'histoire et les moeurs de cette époque tourmentée.

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