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3,63

sur 283 notes
Je suis bien embêtée avec cette lecture. Elle n'a pas été désagréable, c »est superbement écrit et décrit, pas de souci là dessus, les personnages sont attachants, vrais, c'est fort, en fait, je n'ai pas adhéré au postulat du départ et forcément, ça pose un gros souci.

Je n'ai pas compris que des gens puissent décider de rester vivre volontairement dans une zone irradiée alors qu'ailleurs l'herbe est plus verte et j'ai encore moins compris qu'on les laisse faire. Bon, déjà à partir de là, j'étais mal partie. Oui, c'est une histoire, oui c'est de fiction post-apo, mais non, et en plus, avoir un enfant???

C'est dommage car en soi, les descriptions sont magnifiques, les personnages comme je vous disais sont vrais dans leur douleur, leur joie, leur vie, leur mort aussi mais je n'ai pas arrêtée de me dire qu'ils étaient complètement stupide même si je comprends Sarah, oui vraiment je comprends, mais non. Je ne pouvais pas m'empêcher de faire un parallèle avec Tchernobyl et je me disais « ce roman c'est comme si c'est des gens avaient décidé de rester à Pripyat…

Je ne regrette pas de l'avoir lu car j'ai adoré l'écriture mais c'est la thématique qui m'a déplu, ça reste très personnel et je suis certaine qu'il plaira véritablement à ceux fan du genre.

Lien : https://loeildesauron1900819..
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Où veut en venir l'auteur. J'ai beau chercher, sans trop faire l'effort de trouver rassurez vous, mais comme aucune réponse ne vient d'elle même, petite recherche internet.

Une interview : j'étais en voiture, cela faisait longtemps que je voulais écrire sur un groupe d'amis et ne voilà t il pas que j'entends : à Fukushima des personnes âgées ne veulent pas quitter les lieux.
Tilt, j'avais trouvé un cadre pour mon groupe d'amis.

Résumé à ma façon. Une volonté d'écrire sur un groupe d'amis. Derechef j'associe, insuffisances parentales, compensations amicales.
Un cadre pratique car isolant le groupe de parasitages extérieurs, problème dixit l'auteur, son livre fut assimilé à un livre de science fiction.

Donc, une région type Jura ou Vosges, un supposons le, accident nucléaire à nous faire encore manquer d'électricité cet hiver. Un groupe d'amis, citons les, deux couples Marc et Lorna, Fred et Sarah, et cerise sur le gâteau irradié, un célibataire nommé Alessandro.
Bien sûr il y a quelques autres réfractaires dont un groupe d'Ouzbeks venus s'installer à côté en tout bien tout honneur.
Que viennent ils faire là, caution migratoire de l'auteur en ces temps d'actualité post retraite.

Des intégrés bien venus se faire désintégrer ?
Je sais, il n'aurait pas dû .

Pourquoi les 5 décident de rester, je vous laisse découvrir d'autant que ce n'est pas forcément dit.

Ce qui est important c'est la solidarité amicale, quitte après quelques années à développer une leucémie ou autre et en souffrir un par un.
Est ce crédible.

Sel sur le piment, l'une couche avec celui de l'autre dans la bienveillance des non dupes.
Est ce crédible.

Et ne voila t il pas qu'un événement vient rompre cet équilibre bancal à vous remettre sur de bonnes bases.

Les terres animales.

Un livre écrit au fil de l'eau.
Une idée de départ dévoyée par de la science fiction.
Plutôt bien écrit et bien construit.
Laurent Petitmalin imagine une vie d'après, mais pourquoi celle ci plutôt qu'une autre.

Espérons que nos centrales sont bien entretenues et évitons d'habiter à côté.
Des conserves périmées récupérées au supermarché du coin, il n'est pas dit au bout de combien de temps cela devient dangereux.

Je me souviens avoir lu Malevil de Robert Merle mais ne sais plus comment cela se termine.

La phrase de la fin plus une ainsi que j'aime à les citer. Les Ouzbecks ne partiront pas tout de suite en tout cas. Ils veilleront encore sur ces terres animales.
Commentaire. D'où le titre en apothéose finale. Pourquoi animales. Subodorons.
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Suite à une explosion nucléaire, toute une zone est radioactive.
Dans un village, cinq amis refusent de quitter les lieux et vivent, avec quelques groupes épars, dans des conditions de protection extérieure maximales.
Tout se passe bien jusqu'au jour où la naissance d'une enfant change la donne et sème la discorde.
Voilà un auteur qui ne publie pas chaque année, comme certains (ce qui me laisse toujours dubitative), mais qui offre des romans du qualité.
C'est le troisième.
Chaque fois un sujet bien différent.
Mais toujours une grande maîtrise.
L'histoire coule d'elle-même et le livre se lit d'une traite.
Une grande sensibilité, un style efficace et souvent poétique, des personnages attachants.
Une intrigue intéressante.
Tous les ingrédients d'un bon roman, et celui-ci en est un.
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Un accident nucléaire, non précisé rend une zone géographique inhabitable à cause de l'importance du niveau de radioactivité résiduelle, mais un groupe d'irréductibles refuse d'obtempérer aux injonctions d'évacuation. L'auteur les incarne en cinq protagonistes, Marc, Lorna, Fred, Sara et Alessandro en décrivant leurs conditions de vie et leurs relations. Pas d'évocation du fait générateur, ok, mais on aurait aimé connaître leur motivation pour rester sur place  pour mieux appréhender la suite. La narration piétine longtemps, mais un regain d'intérêt se manifeste au moment de bascule (rester ou partir ?). La bonne surprise de « ce qu'il faut de nuit » n'est malheureusement pas renouvelée dans ce roman.
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Ça n'engage que moi : J'avais été émue par son premier roman "Ce qu'il faut de nuit", celui-ci m'a laissée un peu indifférente. Vide d'empathie, de sympathie. Pourtant la lecture est très agréable, un personnage m'a émue, les autres n'ont pas été à la hauteur de mes attentes. Et puis ces voix qui racontent m'ont beaucoup perturbée, j'avais le sentiment de tourner en rond. L'ambiance est très pesante et l'auteur la restitue à merveille, c'est ce que j'aiaimé. J'aurai voulu un peu plus d'impact entre les personnes pour dynamiser le récit, mêmesi le contexte ne s'y prête pas forcément. A vrai dire, peut-être que je suis passée à côté et que je n'ai pas tout compris.
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Les terres animales, ce sont ces endroits qu'on ne peut pas quitter parce que nos souvenirs y sont enterrés, parce qu'ils sont cousus de petites parcelles de nous, de nos histoires en patchwork. L'auteur raconte si bien, si fort, ces chaînes racinaires qui nous retiennent jusqu'au bout.

"Nous vivons de peu, nos corps se sont habitués. Nous vivons comme l'humanité aurait dû vivre depuis longtemps."

C'est sec, presque un peu froid si tout ne baignait pas dans la chaleur humaine. Petitmangin a l'art subtil de la nuance, de la simplicité juste. Sarah, Marc, Fred, on les connaît ces gens-là. Ils sont nos amis, nos parents, nos voisins ; ils sont les personnages imparfaits de ce roman tutoyant le réel.
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Certainement pas une dystopie. Une fiction, on l'espère... Ce roman est empreint d'étrangeté du début à la fin. Un accident nucléaire, un groupe d'individus qui s'obstinent à demeurer en zone contaminée et un cocktail d'amour et de solidarité pour affronter l'inconnu. Les réflexes "d'avant" sont toujours là, mais ils deviennent totalement anachroniques à raison de l'inédit de la situation qui ne présente aucune lueur d'espoir. Une naissance va-t-elle permettre de la faire émerger ?
A chacun sa façon d'envisager le pire, semble nous dire Laurent Petitmangin. Une ambiance de fin du monde parfois glaçante.
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À nouveau, Laurent Petitmangin est resté en surface de son sujet, comme s'il n'avait pas pris la mesure de l'histoire qu'il voulait raconter.
L'absence de matière à tous les niveaux est criante, et les pages défilent dans un désintérêt quasi total pour des personnages transparents et une intrigue approximative qui se cherche sans jamais se trouver.
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Les Terres animales de de Laurent Petitmangin est un livre avec des qualités.

En effet l'écrivain livre aux lecteurs une oeuvre originale qui sort des sentier battues en décrivant le quotidien de cinq survivants qui ont décidé de rester sur leur terre suite à une catastrophe naturelle.

L'intérêt que j'ai porté au quotidien des rescapés m'a permis de comprendre notre rapport que nous pouvons avoir avec les autres et la nature, lorsque nous sommes confrontés à une menace imminente et présente même si l'ensemble comporte des redites.
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RENTRÉE LITTÉRAIRE 2023📚

Une histoire d'amitié hors norme.

Cinq amis vivent là. Sur cette terre contaminée par un accident nucléaire. Tchernobyl ? Fukushima ? Laurent laisse l'imaginaire du lecteur le penser.

Ils ont décidés de rester dans cette zone interdite. Sarah et Fred ne peuvent pas partir. Leur fille, Vic, est enterrée là. Ils ont fait le serment de rester ici, de ne pas abandonner Vic. Et pour Lorna, Marc et Alessandro, ils restent par amitié. Tout simplement. Là où ils vivent est un endroit agréable, finalement, à la campagne, entouré de forêt. Mais contaminé à vie par un mal invisible : les radiations. Et ça, c'est irrémédiable, malheureusement.

« Avec Marc, on n'a jamais été des écolos. On voyait cette centrale de loin, elle ne nous dérangeait pas plus que ça. Il y avait la forêt entre elle et nous, des hectares de bois et de silence, cela nous semblait bien suffisant. »

Ils se protègent, ont des combinaisons spéciales pour sortir, compteur Geiger autour du cou. Des contraintes, oui, mais à côté de cela, ils sont libres et mènent une vie totalement différente de ce qu'ils auraient vécus ailleurs.

Ce que j'ai aimé dans ce roman, c'est la force de la nature à survivre. La forêt est belle, luxuriante, les animaux sont restés, eux aussi. Ils s'adaptent, tout comme nos cinq amis. « Les terres animales » est loin d'être un roman survivaliste tournant autour d'une catastrophe majeure. L'évènement n'est qu'un prétexte pour décortiquer les relations humaines en vase clos. Deux couples, et un homme. Seuls au milieu de nulle part. Une micro-société organisée pour survivre le plus longtemps possible. le rôle de chacun est clairement défini. Marc, charpentier, est chargé des réparations et aménagements des bâtiments. Il a construit un sas de décontamination à l'entrée du foyer. Indispensable. Alessandro gère les stocks de nourriture, glanés ici et là. Il ne faudra pas être regardant sur les dates de péremption, mais nos amis ont de quoi se nourrir plusieurs années. Lorna met à profit ses études de botaniste pour tenter de faire pousser des légumes sur cette terre, avec la radioactivité comme engrais…Sarah, sage-femme, est chargée de la bobologie. Quant à Fred, il reprend sa caméra et filme cette vie pendant des heures, témoignage poignant, sans savoir s'il sera visionné un jour, et par qui ?

Jusqu'à ce qu'un évènement vienne changer la donne. Fasse voler en éclat les certitudes. Et les oblige à regarder la vérité en face. A faire des choix, au lieu de se laisser porter par un quotidien certes dangereux, mais en définitive paisible. Bon, je trouve que la dernière phrase du résumé en dit trop et gâche le récit. C'est vraiment dommage.

La plume de Laurent est d'une surprenante fluidité, poétique et calme. le lecteur se laisse porter par les mots. Il a fait le choix de la narration à la première personne, permettant, je trouve, une belle immersion au plus près des personnages. Nous aurons le point de vue de Fred, mais aussi celui de Sarah. Nos cinq amis sont touchants, réalistes, je me suis attachée notamment à Sarah, j'ai compris pourquoi elle ne se résoudrait jamais à partir. Je l'ai suivie dans sa folie, son obsession, sa détermination. C'est un personnage vraiment très fort.

J'ai beaucoup apprécié la manière qu'à Laurent de traiter un sujet à la fois grave, mais avec beaucoup de délicatesse et sans jamais tomber dans le patho ou le drama. On sait très bien à quoi s'exposent nos cinq amis, en choisissant de rester dans la zone, ils ont signé leur arrêt de mort à moyen ou, avec un peu de chance, à plus long terme. Mais l'accent est mis sur leur manière de vivre, comment ils vont s'organiser, et profiter de chaque petit instant de la vie. Lorsque l'on sait que le temps est compté, c'est là que l'on prend conscience des petits bonheurs, de la beauté de la nature, par exemple. Que l'on vit pleinement.

A l'heure actuelle, où notre avenir est plus qu'incertain, entre les conflits, le climat, le terrorisme, il est plus qu'urgent de vivre pour l'instant présent et de profiter pleinement de ces petits bonheurs. C'est le message que je retiendrai de ce voyage au milieu des « Terres animales ».

Une très belle découverte, que je ne peux que vous conseiller.

« Pourquoi rester ? Question interdite. On se contente de la circonvenir. Par quelques affirmations un peu débiles, c'est pas pire qu'ailleurs, au moins on est tranquilles, par de petites réassurances comme si on était en villégiature, on n'est pas bien là ?, puis, quand il faut dégainer le lourd : maintenant qu'on a commencé. Ce maintenant qu'on a commencé résume l'espère de pacte qui nous étreint, il prévient tout délitement. »

#Lesterresanimales #LaurentPetitmangin #LaManufacturedeLivres
Lien : https://soniaboulimiquedesli..
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