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Par l'excellent S.Petrosky un «petit» livre qui se lit bien, malgré la mise en pages et l'écriture serrée, une aventure policière rythmée et avec de l'humour.
Un roman de «gare» comme on pouvait l'appeler il y a quelques lustres. c'est excellent, cela ne révolutionnera pas la littérature il n'y a pas de «nouveautés littéraires» mais c'est bien écrit, divertissant, noir et drôle alors?...

Je demande à tous les «intellos» et autres «bobeauf» qui se pincent le nez en lisant «littérature de gare» de passer leur chemin c'est de la littérature populaire dans ce qu'elle a de plus noble...

On peut aimer Audiard et Prévert, Verneuil et Truffaut, F.Dard et P.Besson...?

Encore une fois il ne faut pas opposer les deux, peut-on marcher sur ses deux jambes SVP?

Ce n'est plus que jamais que mon humble avis

PS cette série, l'embaumeur, écrite à chaque fois par un écrivain différent (18 je crois) est une bonne idée, malheureusement les tomes précédents ne sont plus disponibles.... SNIF
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Le Havre. Luc, embaumeur de sa profession, se retrouve dépêché à la prison pour récupérer le corps d'un détenu qui se serait suicidé. Il va s'ensuivre un coup de fil du commissariat où l'on va l'informer que ce détenu était en réalité un policier en planque et ayant pour but de soutirer des informations à son compagnon de cellule. Ce dernier est sur le point de se faire relâcher, et Luc va donc mener l'enquête pour savoir ce qu'il s'est réellement passé.

Beaucoup de fraîcheur, de franc-parler et d'humour dans ce polar totalement déjanté et qui m'a plutôt bien plu. Stanislas Petrosky va rester dans le classique mais apportera sa petite touche personnelle. J'ai trouvé le ton très léger, et l'humour est très présent.

L'intrigue va à plein régime et vraiment, il est impossible de ne pas s'attacher à Luc et à ses amis. Tout au fil des pages, je n'arrêtais pas de me demander ce qu'ils pourraient inventer. Beaucoup d'ingéniosité dans ce polar qui a pour vocation de ne pas se prendre au sérieux.

L'humour marche bien, les répliques sont cinglantes, avec beaucoup de franc-parler et sans fards. L'intrigue est très bien menée, mais passe parfois en second plan, le tout étant principalement focalisé sur les frasques de nos protagonistes.

La plume est directe et sans fioritures. Les chapitres courts rythment l'histoire. Par contre, et là, ce n'est que mon avis personnel, je dois avouer avoir eu un énorme souci au niveau de la ponctuation et cela m'a gênée à plus d'une reprise. Elle n'a pas été utilisée à bon escient et cela a fini par devenir un vrai bémol.

Un polar rondement mené, qui, s'il ne révolutionne pas le genre, apporte tout de même un petit vent de fraîcheur grâce à un personnage principal truculent. L'auteur a su faire preuve de beaucoup d'humour et les dialogues sont très réussis. Une belle découverte.
Lien : https://mavoixauchapitre.hom..
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Le Havre, sa plage, son port, ses musées, sa librairie … sa prison. Et l'embaumeur qui fait une belle bêtise. Non, ce n'est pas du tout ce que vous croyez : il part en week-end avec sa dulcinée. Alors si le lecteur avisé de romans policiers sait qu'un enquêteur ne doit jamais partir en vacances, il ignorait que même un sympathique week-end en amoureux à Honfleur (ville magnifique sise juste en face du Havre) peut se retrouver complètement dévasté parce que le devoir vous appelle.
Un homme s'est suicidé en prison. C'est malheureusement atrocement banal. La différence est que cet homme était un policier infiltré, et qu'il n'avait aucune raison de ne pas mener à bien sa mission. Par conséquent, Luc Mandoline enquête. Discrètement ? Oui. Au début. Accompagné de son fidèle camarade légionnaire, Sullivan, l'indispensable soutien amical et logistique. Sauf que cette enquête semble déranger pas mal de personnes, et que les sus-dites personnes, parfaitement innocentes au demeurant, utiliseront des moyens pas vraiment discrets pour se débarrasser d'eux. Oui, carrément : il est des personnes qui n'y vont pas par le dos de la cuillère.Je vous rassurer : Mandoline et Sullivan n'ont pas vraiment l'intention de tendre la joue gauche après ce qui leur est arrivé.

Après ce qui est arrivé à une jeune fille également. Si la police a fait appel à Mandoline, c'est aussi à cause de cet homme, qu'ils n'ont pas vraiment pu coincer, et dont ils sont pourtant certains qu'il a torturé et tué. Lui n'a pas envie de les pousser, les portes du pénitencier. Je n'ai pas de scrupules à convoquer Johnny ici, l'auteur le fait en titre de chapitre – et Johnny, dans son dernier album, chante la prison, de manière réaliste (4 m², à écouter).
Parce que non, la prison, ce n'est pas un endroit idyllique, et j'espère que tout le monde en est bien conscient. C'est un lieu dont on ne ressort pas prêt à être réinséré, c'est un lieu où il est facile, très facile, trop facile, comme le montre l'intrigue, d'en ressortir pire encore que l'on n'y est rentré. Les trafiquants, les caïds peuvent s'épanouir et recruter partout – même dans le pire des environnements.
Sombre, mon propos ? Mais ce livre est sombre, bien écrit, et sans espoir aucun, sauf peut-être celui de rendre la justice à ceux qui en ont besoin. Et je n'ai même pas l'impression de finir cet avis sur une note optimiste.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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L'embaumeur est de retour ! Sous une autre maison d'Edition, un autre design, une autre plume et une autre histoire.

L'embaumeur c'est un ancien légionnaire reconverti. Il se retrouve généralement sur des cas de mort suspecte et son côté "curieux" ou plus exactement comme ici, ses amis lui demandent d'enquêter. Et là, l'ancien soldat refait surface. Notre légionnaire ne fait pas dans la dentelle.

Il est tranquille, il est pénard. Accoudé à une table. Il drague pour remplir son plumard, lorsque sonne son portable..... Si vous avez une petite rengaine de Laisse béton dans la tête, c'est volontaire, car il plante la copine pour se rendre à la prison du Havre. Un mec s'est suicidé dans sa geôle. le problème, c'est un flic sous couverture et qu'il est un peu empoisonné avant de se passer la corde au cou (et pas d'histoire de nénette là-dessous)

Luc Mandoline est un personnage récurent d'une série écrite par différents auteurs. Vous pouvez retrouver mes avis sur  Sens interdit[s] de Jacques Saussey , La mort dans les veines de Samuel Sutra ou encore Mandoline vs Neandertal de Jean-Christophe Macquet.

Ici, Luc Mandoline pourrait être le cousin d'un certain exorciste. Par certains moments, j'ai trouvé qu'il était assez proche (sans le côté cul de Requiem ). Pareil, vous retrouverez mes 3 avis sur cette série à la page auteur sur le blog . Tous les deux sont sans limites et lorsqu'ils mordent c'est généralement pour faire mal. Ils ont aussi le même bagout.

Vous n'avez pas un moment de répit, tout s'enchaîne, se bastonne. J'ai eu l'impression de voir un film d'action à la Schwarzy ou Stallone sans les muscles. Comme pour les films, c'était un peu trop pour moi même je suis toujours aussi fan de la plume de l'auteur. Cela reste un bon bouquin avec beaucoup d'humour.
Lien : https://lesciblesdunelectric..
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Un havre de paix, de Stanislas Petrosky
French Pulp éditions, NetGalley France

Ce petit polar plein de gouaille et d'humour politiquement incorrect est d'un charme certain.
C'est vif, enlevé, drôle.
Il ne m'en faut pas plus pour vous inviter à le lire vous aussi sans attendre.
Amusez-vous bien !

#UnHavreDePaix #StanislasPetrosky #FrenchPulpEditions #Polar #lecture #livres #chroniques #NetGalleyFrance #Netgalley

Le quatrième de couverture :

Quand l'Embaumeur va pour récupérer un corps dans le centre pénitentiaire du Havre, et que le suicidé lui paraît suspect, il ne peut s'empêcher de mettre son nez partout, de remuer la fange à ses risques et périls.
Surtout si le taulard décédé est un flic infiltré, un policier incarcéré pour faire tomber un monstre...
Qui a tué William PETIT, comment, alors qu'il était seul dans sa cellule, et pourquoi ?
Entre une affaire de corruption dans la prison, un caïd qui tente de se faire passer pour une oie blanche, c'est une nouvelle aventure plus que mouvementée pour l'Embaumeur qui a mis le doigt dans un drôle d'engrenage.
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La série « L'embaumeur » est atypique. Luc Mandoline, ancien légionnaire, thanatopracteur de son état, mène l'enquête, toujours sous la plume d'un auteur différent. Il a déjà vécu 14 vies (la 14ème sort cette fin d'année et est signée Nicolas Lebel). Stanislas Petrosky nous propose d'en découvrir une. Notons que chaque tome se lit séparément sans soucis.

Au Havre, Luc est appelé « au chevet » d'un détenu qui s'est suicidé. Ce suicide parait louche à Luc, d'autant que la victime, Wiliam Petit, est un flic infiltré en taule pour essayer de faire parler son co-détenu, soupçonné de pédophilie et autres joyeusetés du même acabit. Il décide donc de s'intéresser à cette histoire de plus près, accompagné de son copain Sullivan, le légionnaire.

Or à trop fouiner, on finit toujours par tomber sur un os. Et Luc et Sullivan ne vont pas faire dans la dentelle, loin de là ! Nos deux compères se font vite repérer et arrivent dans le collimateur des truands. Au Havre, on ne peut pas dire que l'on soit dans un havre de paix (n'applaudissez pas, elle était facile lol).

C'est court, aucun répit n'est donné au lecteur, tout s'enchaîne. L'humour toujours présent est jouissif, permettant de dédramatiser car les sujets abordés sont quand même durs. J'ai adoré ces deux enquêteurs qui n'ont pas froid aux yeux. Ça dépote ! Une lecture agréable, décalée, qui permet de passer un moment de détente, parfait entre deux lectures plus fortes. Attention tout de même, l'argot est employé sans retenue, c'est « brut de décoffrage ».

Je remercie les Éditions French Pulp et NetGalley pour cette lecture.

#NetGalleyFrance #unhavredepaix #stanislaspetrosky
Lien : https://soniaboulimiquedesli..
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Luc Mandoline est un ordonnateur des pompes funèbres particulier puisqu'il est thanatopracteur et de plus il effectue des remplacements de confrères, ceux-ci ne pouvant assurer leur tâche pour diverses raisons.

Actuellement il se trouve au Havre et il s'en trouve fort à l'aise, même s'il s'ennuie un peu à cause d'une pluie et d'une grisaille persistantes mais une promenade à Etretat en compagnie de son amie Elisa, voir les épisodes précédents, le tire de sa routine. Routine bientôt bousculée car un appel téléphonique le mande d'urgence au centre pénitentiaire de la Porte océane. Un taulard s'est suicidé à l'aide d'un vêtement dans son lit et il doit assister à l'autopsie le lendemain. Puis il faudra le préparer afin de le rendre présentable.

Mais ce prisonnier n'était pas là par hasard lui apprend son ami le commissaire Max Claneboo. William Petit était infiltré afin de pouvoir surveiller un détenu, copiner avec afin de mieux le faire plonger pour trafic à sa sortie proche. L'individu en question traîne derrière lui de nombreuses casseroles, mais jamais de faits probants pour l'inculper de façon définitive. Tout juste pour de petits méfaits, alors qu'il est soupçonné de trafic de drogue, de prostitution, de pédopornographie et autres vilainetés hautement répréhensibles. Seulement ce détenu du nom de Hamed Balkhar, dit le Turc, était à l'infirmerie afin de soigner un gros malaise et donc il ne pouvait être, à moins d'avoir le don d'ubiquité, à deux endroits en même temps.

Heureusement il existe toujours des délateurs dans ce genre d'endroits (dans d'autres aussi d'ailleurs !) et parfois ceux-ci apportent un début de piste pour résoudre une enquête qui tournicote en rond. Ainsi un taulard, surnommé le Chimiste, affirme que l'un des matons ne se gêne pas pour introduire des produits de première nécessité pour les détenus mais qui ne sont pas répertoriés dans la liste officielle.

Assisté, oui Luc Mandoline est parfois un assisté, assisté disais-je de son ami Sullivan, un ancien de la Légion comme lui, Luc fouille et ne tarde pas à mettre le nez où il ne faut pas. Il a reconnu en s'occupant de William Petit une odeur de cyanure, une fragrance qui n'aurait pas dû parfumer le défunt. Alors, à la sortie du Turc, il le suit jusqu'à une boîte de nuit lui appartenant, mais il va bientôt être confronté au videur et à des hommes de main particulièrement vindicatifs.



Un petit air des années cinquante flotte sur ce roman, avec toutefois une grosse différence. Les personnages avaient plus de retenue dans leurs expressions, dialogues, altercations à cette époque. Tout du moins dans les romans, car la censure passait par là.

Au début, il existe un petit, non pas le mort, un petit air de meurtre en geôle close mais rapidement Luc, pugnace comme à son habitude arrivera à résoudre le comment. Seulement si le pourquoi est presqu'évident, le qui demeure une inconnue. D'autant de Max Claneboo avait pris seul cette initiative et qu'il doit marcher sur des oeufs.

Une intrigue serrée, humoristique parfois, pleine de bruit et de fureur souvent, avec un brin d'humanisme, et une note de pudeur. Un Embaumeur qui se lit avec plaisir.

Ne pas se fier au nombre de pages, car la typographie est extrêmement réduite, semblable à des chiures de mouche disposées en file indienne sur les pages. Mais avec de bonnes lunettes ou une loupe, ça le fait.


Lien : http://leslecturesdelonclepa..
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J'ai déjà eu la chance de lire quelques tomes de l'Embaumeur et à chaque tome l'auteur (différent à chaque fois c'est la particularité de cette série) m'a emportée dans son approche de ce personnage.

L'embaumeur c'est Luc Mandoline un ancien légionnaire qui est sollicité un peu partout en France pour remplacer ses collègues.

Le voici donc au Havre, où lors d'un remplacement il va prendre en charge un suicidé en prison. Mais quand ce suicidé se révèle ne pas être ce qu'il prétendait être, notre thanatopracteur va se poser des questions et mettre le pied dans un engrenage plein de problèmes à venir.
C'est accompagner de son fidèle ami Sullivan qu'il va fouiller la boue assez nauséabonde qui entoure cette mort pour découvrir le fin mot de cette histoire

C'est vraiment de la littérature sympa, c'est agréable à lire, c'est plein d'humour, de grivoiserie et de langage fleuri et ça fait du bien de lire des livres aussi plaisants, dans lesquels les personnages ont vraiment un fort potentiel, où l'action est enlevée et l'épilogue bien trouvé.

Un grand merci aux Editions French Pulp et à NetGalley pour cette lecture.

#UnHavreDePaix #NetGalleyFrance

Lien : https://delcyfaro.blogspot.c..
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J'ai adoré !
C'est plein d'humour, plein de références pop, chaque chapitre est un clin d'oeil malicieux à une chanson et un artiste, toujours à propos.
L'embaumeur, comprendre le croque-mort, est un légionnaire reconverti, un peu détective, un peu mercenaire, un peu voyou. Bien entouré, il reprend du service après la mort d'un flic sous couverture en taule. Aucun temps mort, ça pète dans tous les coins donnant un rythme très agréable à l'intrigue.
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Je suis cette série depuis presque le début et j'adore son principe, soit une même histoire et un auteur différent à chaque fois.
Edité désormais chez French Pulp, je ne sais pas si la tradition sera perpétuée, pas d'inquiétude, on va suivre ça de près parce que c'est une excellente maison d'édition qui prouve à chaque nouvelle sortie, la qualité de ses ouvrages.
En attendant, je suis ravie de voir Stanislas Petrosky aux commandes.

Luc et Sullivan se retrouvent pour une nouvelle mission, leur job c'est thanatopracteur, pour faire simple on dira embaumeur.
Luc participe à l'autopsie d'un taulard particulier, qui n'aurait jamais dû se suicider, pour la simple et bonne raison que c'est un flic infiltré.
C'est pourtant ce que tout laisse croire et Luc va devoir démêler le vrai du faux et il va vite appeler son pote à la rescousse.
La belle Elisa, n'est jamais bien loin.

Alors ça c'est fort, belle imagination de la part de l'auteur, quand il veut faire parler ses personnages il y va à fond et les méthodes utilisées sont novatrices.
Il n'est pas évident de rester original avec le nombre de polars qu'il s'écrit et là on n'y est sans aucun doute, c'est du coup plaisant à lire et ça file tout seul.
D'ailleurs, j'ai un peu ri sous cape, il m'arrive rarement d'être du côté du mal et dans Un havre de paix, j'ai vraiment détesté les pourritures à abattre, j'ai donc jubilé devant leur sort.
Faites confiance à nos embaumeurs ils vont leur en faire voir des vertes et des pas mûres au compagnon de cellule du suicidé un peu forcé et déjà bien refroidi.

Ce qu'il y a d'extra c'est que deux anciens légionnaires, comprenez des killers super-entraînés utilisent des armes et se comportent de façon assez similaire avec les meurtriers, du moins contre eux.
Ça passe facilement, l'action est parfois folle et ça donnerait une série sympa à l'écran.


Lien : https://leshootdeloley.blogs..
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