Je ne vais pas y aller par quatre chemins, ce livre s'inscrit dans la lignée des ouvrages souverainistes, conservateurs, qui combattent le mondialisme en lui associant beaucoup des maux qui affectent notre quotidien.
Ce livre s'adresse donc aux convaincus, qui cherchent à avoir une confirmation de leur opinion, mais décevra certainement ceux qui sont à la recherche d'une thèse à la fois objective et factuelle.
Le trait est parfois forcé, et le ton relève plus d'une digression que d'une analyse rigoureuse des faits. Certes, les références classiques (traité de Rome, Open Society ou Club de l'horloge, militants sans frontières, LGBT...) sont repris, mais on aurait aimé plus de faits pour étayer l'analyse.
L'écologie, la raréfaction des ressources, sont très peu abordés. L'auteur est très juste dans ses propos sur (contre ;-)) l'Europe, mais parfois un peu court dans ses propos (comme le rôle du marketing, le rap). Là, on enfonce les portes ouvertes ou s'abrite derrière les lieux communs.
L'auteur a pourtant ma sympathie, car, quoiqu'on en pense, il est toujours plus courageux de défendre des idées alternatives et peu répandues, que de suivre la pensée unique....ou généralement admise.
Pour ceux qui souhaitent lire des pages vraiment profondes et donnant une perspective complète sur la mondialisation, ce qu'elle nous prépare, lisez 'la fin de la mégamachine'. Pour commencer ;-)
Après, il y en a d'autres...me contacter dans ce cas :-).
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Sud Radio - 14 déc. 2020
Olivier Piacentini - "Derrière la mondialisation, il y a un projet de gouvernement mondial !"
Olivier Piacentini, essayiste, diplômé de l'institut d'Études politiques de Paris section économie et finances, a travaillé dans la banque et l'audit financier et a fondé en 2001 un cabinet de conseil spécialisé dans l'assistance financière et juridique des créateurs d'entreprises. Il publie "Comment l'oligarchie manipule l'opinion, Le mirage mondialiste" aux éditions de Paris-Max Chaleil.
Dans Bercoff dans tous ses états, chaque jour entre midi et quatorze heures en direct sur sudradio.fr.
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