Considérée au point de vue ontologique, la question de la destinée humaine a des abords où il fait clair; et c'est par là qu'il convient d'y entrer. Nous aurons ainsi le double avantage de circonscrire de plus en plus la vraie difficulté et de ruiner sur la route les postes avancés du matérialisme.
L'eschatologie spiritualiste n'est donc pas définitivement compromise. La crise, qu'elle traverse, n'est que passagère. On peut la relever, me semble-t-il, en y donnant le pas à la philosophie des fins sur la philosophie des causes. Et c'est là ce que je voudrais entreprendre.