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EAN : 9782914387156
127 pages
Editions de L'Escampette (10/05/2002)
3.5/5   2 notes
Résumé :
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Costaud ! Manuel Antonio Pina est un poète qui se situe dans la lignée d'un Pessoa mâtiné de Lewis Carroll. Sorte de Socrate revu et corrigé ( "fuis ce que tu sais car tu ne le sais pas") il pousse l'absurde à l'extrême et de ce fait n'est pas facile à lire ; par exemple :
"Celui qui revient là d'où il n'est jamais sorti
est celui-là même qui ne s'y est jamais trouvé,
celui qui monte les marches et franchit la porte
qui donne partout."
Je vous garanti une migraine carabinée à le fin du volume :
"Je ne cherche rien en toi,
ni ne me cherche moi-même, c'est quelque chose en toi
qui cherche quelque chose en toi
dans le labyrinthe de mes pensées."
Labyrinthe est le mot juste. Et je ne peux pas dire que l'intro m'ait aidé : j'ai voulu y aller voir, histoire de m'instructionner un peu, si j'ose dire, ah bonne mère... : "En pénétrant le jeu philosophique qui soutient l'architecture de cette poésie, on peut dire que le point de coïncidence n'est pas une synthèse. On ne l'obtient pas par le dépassement des contraires, mais par leur neutralisation, à la lumière horizontale d'une évidence." OK corral, on achève la bête.
J'ai beaucoup aimé ce poète, mais j'aurai bien du mal à vous l'expliquer.
Si impossible n'est pas français, il doit être portugais ; comme dit Pina lui-même :
"L'impossible redevient impossible. Pour toujours."
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
C'est avec le blé
de ton grenier
que tu paieras tes assassins
et ceux de tes enfants

et tu les hébergeras
s'ils sont pourchassés
-dit-il, une main sur ma bouche
et l'autre sur mes oreilles
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Ma jeunesse est passée et je n'étais pas là.
Je pensais à autre chose, je ne faisais pas attention.
Les meilleures années de ma vie perdues par distraction !
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Tu avais encore cette porte sous la main.
-Je parie que tu l'as franchie avec une révérence
dédaigneuse-
Désormais il n'est plus possible de mourir ou,
du moins, il ne suffit plus de fermer les yeux.
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La musique a des yeux fulgurants
qui dansent autour du feu.
Si tu es vu par ces yeux tu deviens chant,
toi qui déjà, comme tout le reste, es chant.
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ces hommes accomplissent le rite ancien en préservant
la flamme de la mort allumée dans l'eau obscure de la vie
et ils grossissent le fleuve des morts
comme mémoire pure sans nom.
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