J'ai rarement lu un roman policier qui se déroule à Montréal et j'ai bien aimé la chasse au trésor qui a découlé de cette enquête. Dorénavant, je verrai ma ville natale sous un autre oeil grâce à l'aspect historique présent dans l'histoire. J'ai même envie d'aller visiter la bibliothèque des archives nationales!
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En premier lieu, j'aimerais quand même dire que c'est une lecture tout à fait plaisante pour un amateur de romans historiques, ou de romans qui traitent de l'histoire. Les personnages sont plutôt bien construits, l'intrigue est intéressante et les dialogues sont décents, même s'ils manquent parfois un peu de réalisme (des policiers montréalais parlant constamment avec un niveau de langue hyper soutenu, ça finit par se remarquer). le mystère autour de la statuette de Marguerite Bourgeoys fonctionne, mais n'attendez pas à ce qu'il vous garde éveillés la nuit. Bref, c'est un bon roman pour se plonger dans Montréal et son histoire, mais sa faible notoriété reste plutôt justifiée.
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Le sergent-détective Malcolm Villeneuve de la police de Montréal n'est pas au bout de ses peines lorsqu'il doit résoudre un meurtre commis au belvédère du Mont-Royal. Son enquête se transforme en chasse au trésor, un peu comme le style Indianna Jones.
Je suis agréablement surprise que le Mont-Royal se soit transfomé en cachette au trésor dans un roman policier. Cela me fait voir ma ville sous un autre angle.
J'ai aussi aimé l'aspect historique du roman, aspect qui ne devient pas trop envahissant pour l'intrigue.
Par contre, je pense que les faits et gestes du personnage principal manque parfois de réalisme, notamment son langage qui est plutôt soigné.
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- Le Charon serait une légende, en passant, juste au cas où ça t'intéresserait. Une histoire à propos d'un ancien bateau de pirates et du trésor qu'il contenait.
-Quoi? répliqua Clémant après un moment de silence. Tu te fous de moi, là?
- Apparemment, la victime effectuait des recherches, là-dessus. Il se pourrait donc qu'on l'ait tuée pour un motif qui serait relié à ce bateau.
Le ruban orange du SPVM délimitant le belvédère Kondiaronk du mont Royal claquait dans la brise aurorale telle une guillotine. Accoudé à la balustrade de la place, le sergent-détective Malcolm Villeneuve attendait de voir paraître la dorure du soleil à l'horizon, mais un voile de brouillard masquait déjà la ville devant lui.
Le belvédère Kondiaronk avait été baptisé ainsi en hommage au grand chef Huron-Wendat du même nom, l'un des principaux négociateurs de la Grande Paix de Montréal.