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EAN : 9788420414539
224 pages
Alfaguara (30/04/2013)
1/5   1 notes
Résumé :
Esta novela habla sobre la infancia pero también es el retrato de una época, una clase y un país. La realidad política en Argentina, irrumpe en forma de censura, secretos y sospechas. En el verano del 76 una niña inteligente, observadora e intuitiva está lista para dejar atrás la infancia. Su pequeño mundo familiar y suburbano, atravesado por las tensiones del esfuerzo diario y el resentimiento de las ilusiones perdidas, está dominado por una figura central y re... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Il existe depuis quelques années un mouvement passionnant d'autofiction dans la littérature argentine. Laura Alcoba, Raquel Robles, Claudia Piñeiro ont en effet bâti des constructions romanesques autour de leur enfance avant et pendant la dictature de Videla. En France, c'est Actes Sud qui traduit Claudia Piñeiro, mais « Un comunista en calzoncillos » n'est pas encore disponible. Il le sera, je n'en doute pas, car c'est un roman passionnant sur un communiste en slip, donc, comme le dit le titre, vu avec amour et humour par sa fille de dix ans. Les parents de Laura Alcoba et de Raquel Robles étaient d'extrême gauche et en ont subi les conséquences (emprisonnement et exil pour les uns, disparition pour les autres, ce qui, on le sait, signifie donc tortures et mort) Ici, le père de Claudia Piñeiro, ou plutôt de la narratrice, vend des ventilateurs pour faire vivre sa famille, fait beaucoup de sport, et notamment du tennis avec la jolie (trop jolie?) maitresse de la narratrice, et va à la piscine et à la plage avec ses enfants. Tout cela se passe à côté de Buenos Aires, juste avant et juste après que les généraux s'emparent du pouvoir.
Le roman est construit en deux parties d'à peu près cent pages et se lit très vite. Dans la première, la narratrice est nommée porteuse de drapeau pour son école, un grand honneur fait aux bons élèves, mais qui va créer une tension car si sa famille est très fière, son père est contre. Dans la deuxième partie, on trouve des photos de l'auteur enfant et de sa famille, ainsi que des notes biographiques ou des extraits de journaux, qui permettent à la fois d'en savoir plus sur la petite histoire, celle de la famille d'émigrés espagnols de Claudia Piñeiro, et la grande, celle de l'Argentine des généraux.
La première partie est extrêmement détaillée et extrêmement précise, construite avec un grand calme. L'auteur pose avec exactitude chaque note sur la partition, pour que le final résonne de toute sa force. Peu importe que ce final soit totalement vrai ou totalement inventé. L'auteur nous a prévenus dès le début, il se peut qu'elle nous raconte l'exacte vérité, il se peut qu'elle nous raconte sa vérité, ou il se peut qu'elle ait inventé. L'essentiel est que cela donne une voix très juste d'enfant qui ne le sera bientôt plus, et un tableau très juste d'un pays qui ne sait pas encore qu'il va entrer dans l'horreur. On voit les premières disparitions, mais on est encore à une époque où les gens peuvent revenir de leur séquestration. « Si tu n'as rien fait, ils te rendent », disent les camarades de classe de la narratrice. le malaise va s'installer peu à peu, puis la peur, et avec elle la conscience que même un infime mouvement de rébellion peut avoir des conséquences dramatiques. Quel parti prendront le communiste en slip et sa fille?
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Ce livre est le plus autobiographique de cette écrivaine argentine que j'apprécie particulièrement.Il déborde d'amour envers ce père si spécial.

Elle raconte la fin de son enfance et l'adolescence auprès d'un père solaire, complice et en même temps secret.
Il y a deux ruptures dans le livre. Une rupture historique puisque c'est le bannissement d'Isabel Peron par le coup d'état militaire de Videla en 1976. Puis il y a la rupture avec le monde de l'adolescence melangé à la peur de perdre ce père solaire par l'attirance qui pourrait exercer une autre femme sur lui.
Ce père se disait communiste par haine de classe, mais ne militait pas ni suivait une quelconque idéologie. D'où le titre, Un communiste en slip(calzoncillo), équivalent chez nous de "un communiste pantouflard".
Lien : http://pasiondelalectura.wor..
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